Le président de l’assemblée nationale a un paquet de patates chaudes dans les mains. Le député Bérubé a posé de très bonnes questions. Mais le fondement même de toute l’affaire est celui-ci. La défense de l’UPAC c’est l’arrêt Jordan.
Selon le code criminel, celui qui est en vigueur dans cette affaire, un prévenu doit passer dans les 24 heures devant le juge. Un député, celui qui est en charge de demander des comptes à l’UPAC (par hasard), est arrêté par l’UPAC, sans aucune accusation. On salope sa réputation, lui enlève son allégence politique, et en prime on l’enlève de la gestion de l’UPAC.
Donc tout ce problème origine de l’arrêt Jordan. Ce jugement semble avoir modifié les fondements de notre code criminel. C’est grave et on doit s’y attarder pour tous les citoyens, encore plus pour un élu.
Bertrand (@BDmoi)