Qui ou que sommes-nous?

À part les rats, qui profitent de nos détritus, sommes-nous la seule espèce terrestre qui se répand sur Terre, comme une épidémie? On entend beaucoup parler d’espèces qui disparaissent ou sont en voie de disparition. Mais qu’en est-il des espèces en expansion? Outre celles que j’ai citées, je n’en vois pas beaucoup. J’espère que c’est parce que je ne les vois pas. Oups, c’est faux. J’entends parler de virus, de tiques qui progressent vers le nord , de maladies propagées par ceux-ci et autres choses terribles.

Individuellement, nous ne cherchons qu’à nous étendre. Plus de ci,plus de ça et amélioration de la qualité de vie. Beaucoup de personnes considèrent une bonne qualité de vie comme étant la poursuite, sans problèmes, d’une tranquillité constante. Tranquillité dans le mouvement désordonné. On vit dans le mouvement guidé par l’argent et la peur du futur. On amasse pour vivre plus tard. C’est ce que j’observe dans les médias et Twitter.

Peu de personnes se demandent, de façon insistante, ce qu’elles sont mais surtout qui elles sont. Beaucoup disent que saisir le jour (carpe diem) c’est profiter des occasions qui nous sont données. Étant donné qu’on ne pense souvent qu’à l’argent ou en termes monétaires cela se résume à amasser le plus d’argent possible. À quelle fin? Vivre plus tard. Donc, vivre aujourd’hui c’est fouiner à droite et à gauche pour pouvoir vivre plus tard.

On vit quand on obéit à qui et à quoi on est. Étant donné que nous sommes tous différents et avons des préférences différentes, pourquoi nous acharnons-nous à faire comme les autres? Donc la vie n’est pas chercher mais, SE chercher. Chercher ce qui nous caractérise et en somme, qui nous sommes.

Nous avons été mal formés et nous agissons comme on nous a formé. Beaucoup sentent le besoin d’une réforme sociétale, en éducation et en politique. Mais celles-ci n’arriveront pas. Pourquoi? Parce qu’il faut se reformer, redevenir ce que nous étions avant que l’on nous forme. Je suis un pion carré et je n’entre pas dans les trous ronds que la société a formés. Parfois c’est difficile, parfois c’est très difficile. Mais ainsi, ai-je le sentiment de vivre.

Le pire, c’est que tout le monde est de bonne volonté. On dit: “quand on veut on peut”.Ce n’est malheureusement pas vrai. La réalité serait plutôt de dire que “quand on sait ce dont on a besoin, on trouvera le moyen de l’obtenir”. Ce ne sera qu’une question de temps.

Bertrand (@BDmoi)

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