Les mots :”un devoir de souvenir”, est totalement faux. Ce n’est pas le devoir qui nous est donné. Le devoir qui nous est donné c’est d’agir, en réalité, sur la réalité. Mais personne ne remet le devoir. Tout le monde sait où, à peu près, ils étaient lors de ce jour. On ramène tout à soi. On se rappelle ce qui nous a marqué.
Que faisons-nous pour équilibrer la réalité? Protéger les personnes, hommes et femmes, que nous rencontrons? Il faut se souvenir oui, c’est vrai. On espère que les choses changent alleluhia. On ne fait rien. On parle, on parle, on parle… Que faisons-nous pour qu’il n’y ait plus de tuerie. Ce fut la première au Québec et il y en a eu d’autres. C’est beau nommer les choses, mais qu’on ne me dise pas qu’on fait nos devoirs. C’est triste, à la mort, mais c’est ça.
Bertrand (@BDmoi)