Parler d’idéal n’est pas vouloir l’atteindre.

Parler d’idéal n’est pas vouloir l’atteindre. Mais, peut-on parler de possible qui existe. La route vers l’idéal n’est pas pavée, elle n’est même pas tracée. N’est-ce que le sentier du possible que l’on peut emprunter. Le temps de voyage d’une vie est trop court pour atteindre l’idéal. Car c’est une fantasmagorie personnelle qui ne repose sur aucune réalité. Tout au plus pouvons-nous envisager des places possibles et dont on perçoit les contours, même si on n’y est pas rendu.

Actuellement, une vague d’idéalisme forcené déferle sur le monde. Chacun énonce les conditions idéales pour lui. IL les annonce comme étant des vérités immuables et certains le rejoignent dans son délire. Il n’y a plus la discussion pour investiguer le possible, non, il n’y a que l’idéal ou rien. On ne parle des principes, qu’un à la fois. Mais en société, il y a plusieurs principes qui doivent être envisagés en même temps et coordonnés à la réalité physique, économique, géographique, sociale…

Naviguer dans le monde réel ne se fait pas à coups de “plus jamais”, “c’est assez” ou “faites des lois”. Naviguer dans le monde réel se fait en essayant de comprendre où l’on est et choisir un futur plus acceptable, si on n’est pas satisfait de sa situation.

On m’a demandé, sur twitter, que serait le titre de mon autobiographie? J’ai répondu: “Si seulement on réalisait le possible”. C’est ce que j’ai essayé de faire toute ma vie. Parfois j’ai réussi, parfois j’ai échoué. Globalement je suis satisfait d’où je suis. Parce que j’ai essayé et fait ce que je croyais possible. L’idéal? C’est pour ceux qui ne font rien. En suis-je convaincu. Les politiciens nagent dans l’idéal, est-ce pourquoi les choses n’évoluent pas dans le bon sens?

Bertrand (@BDmoi)

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