L’enfer terrestre on se le crée.

L’enfer terrestre, on se le crée. Pavé par pavé. Mais, on doit le dire aussi, le paradis terrestre, on se le crée. La matière pour le réaliser est là. Le chemin, pour un individu, dépendant de son point de départ, peut être plus ou moins long et plus ou moins ardu. Il dépend, au point de départ à d’autres de le déterminer et ensuite à l’individu de le choisir. Mais, le choisit-il vraiment? On ne débute vraiment le chemin de l’un ou l’autre à partir d’une boussole. Nous sommes sur un espace restreint avec des besoins physiques et on est dépendant des autres pour la survie. Certains, dans leur enfance, vont parcourir un bon bout de chemin.

Vers quelle destination? Cela dépend de leur entourage. Il fut un temps où le chemin était tracé pour la grande majorité. C’était une vie de labeur physique à profiter de ce que la Nature apporte de bien ou de mal. On travaillait ardemment à produire la récolte dont on jouissait l’hiver. Il y avait bien quelques individus, que l’on appelait notables parce qu’ils avaient étudié. Puis, avec l’ère industrielle, est venu la transformation des us et coutumes. On est passé d’un monde près de la Nature au monde de la transformation de la Nature. Petit à petit, on en est venu majoritairement à dépendre les uns des autres pour notre survie.

Ainsi sommes-nous devenus des enfants perpétuels. La spécialisation des tâches a fait qu’un adulte moyen effectue des tâches spécialisées routinières. Nous sommes partis d’un monde dépendant des éléments à un monde dépendant de l’humeur des humains. À quoi sert le développement de l’Intelligence artificielle? À quoi est-elle destinée? Que La technologie cesse ou au contraire qu’elle aboutisse? Si on suit l’alignement du texte, certains vont dire vers l’épanouissement de l’Individu. Mais dans la réalité en est-il ainsi?

D’après moi, nous sommes à l’adolescence de l’humanité. Plein de philosophes l’affirment aussi. Même Boris Johnson l’a affirmé. La crise d’adolescence de l’humanité tire à sa fin. Remplie de contradictions, cette période offre le choix de la direction de l’humanité. Nous sommes à la croisée des chemins, prendrons-nous le chemin de l’esclavage ou de la libération individuelle?

L’esclavage c’est celui où nous mène le chemin de l’argent. La libération est celui où l’individu est responsable de son sort. Mais vous? Qu’en pensez-vous? L’intelligence artificielle sera-t-elle pour nous libérer ou pour nous asservir?

D’une façon ou d’une autre, elle est sortie du sac. Quelle direction prendra-t-elle? Cela dépend-il de nous? De notre force ou de nos faiblesses? Personnellement, j’ai pleinement utilisé la technologie qui m’était offerte, et j’en suis maître. Je n’ai pas ce que les autres considèrent essentiels mais j’ai amplement ce dont j’ai besoin. Mes besoins sont satisfaits parce qu’Ils sont réels manger, boire, dormir, un toit, et tout ça pour l’estimation du temps qu’il me reste sur Terre. Le reste n’est que d’occuper son temps à des choses valorisantes pour moi. Est-ce égocentrique? Ne doit-on pas l’être pour évoluer en société? Société qui est absolument disloquée en fin de parcours initial. L’adolescence est un temps de remise en question.

J’ai bien peur que ça finisse mal parce qu’on ne se parle pas des vraies affaires. Les vraies affaires? Oui, la vie. On naît à la vie sur un petit espace où nous sommes dépendants des autres. Les autres le savent-ils? Aident-ils ou nuisent-ils? Consciemment ou inconsciemment ferons-nous le chemin vers la destination finale. Avons-nous la sagesse d’en discuter ou laissons-nous les choses aller. D’après moi on en est là. Que mériterons-nous?

Bertrand (@BDmoi)

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