Le niveau de l’enseignement ne baisse pas.

Ce sont nos attentes, face au système d’éducation, qui sont stratosphériques de plus en plus. Nous ne méritons pas un système d’éducation spatial. Il faut revenir sur Terre. L’éducation sera une priorité sociétale quand les individus en feront une priorité personnelle. Actuellement on ne priorise pas l’Éducation mais les dollars. ON dit aux jeunes, parents et autorités, que l’éducation est primordiale pour avoir un emploi payant. Mais la vie c’est s’ouvrir à la réalité et pour ça il faut apprendre.

Apprendre bien des choses, mais d’abord à communiquer. On n’apprend des autres que si on peut communiquer, mettre en commun. Mais encore n’est-ce pas assez. L’ignorance se communique mieux que le savoir. Le savoir demande des preuves alors que l’ignorance demande de croire, faire un acte de foi. Actuellement, on propage beaucoup d’ignorance dans le système d’éducation. On déforme les étudiants. C’est ce qui a toujours été dans le système. Voilà pourquoi je dis que les niveau de l’enseignement ne baisse pas. Il a toujours été bas. L’organisation même du système prédispose au bas niveau d’enseignement. La taille des classes, l’immobilité du lieu d’apprentissage et tout l’argent qu’on investit dans le béton est disproportionné au rôle élevé de l’éducation.

La centralisation des décisions en éducation prédispose à ce système. Cela permet à une clique d’Individus de contrôler ce qui se passe dans le réseau. Le remède possible est composé de plusieurs éléments:

  • Décentralisation des méthodes d’enseignement
  • Décentralisation des décisions pédagogiques
  • Diminution des classes par éducateur
  • Mobilité des sites d’apprentissages
  • Supervision des résultats obtenus par les éducateurs
  • Sélection des éducateurs selon leurs valeurs
  • Bien d’autres détails mais il faut que ce soit vraiment une priorité des parents et des autorités.

Il faut se rendre à l’évidence. 50% d’analphabétisme et polarisation des citoyens selon les croyances sont les conséquences du système actuel. Il n’est que la continuation du passé. Pour un futur différent, il faut des actions pour changer le système. Mais pour cela il faut sacrifier bien des usages du passé. Sommes-nous prêts à le faire?

Bertrand (@BDmoi)

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