Le monde n’est pas ce qu’on voudrait!

Le monde n’est pas ce qu’on voudrait. Il est composé de personnes qui veulent la paix. Supposément. Ce qu’ils veulent en fait c’est de ne pas être dérangés C’est bien différent. Ils sont prêts à faire la guerre pour ne pas être dérangés. Dérangés dans les faits mais surtout dans leurs idées.

Se sentir pressurisé n’est pas un fait. C’est un sentiment et celui-ci peut parfois être réel, mais très souvent présumé par la personne qui le ressent. Si la liberté d’expression existe, la conséquence logique est que toute personne a le droit d’émettre. Si elle a le droit d’émettre, et que vous êtes en position d’entendre, je le dis sans aucune mauvaise intention, c’est votre problème. Il y a plusieurs solutions possibles mais, si vous demeurez là et que l’autre ne passe pas, vous devez vous attendre à recevoir d’autres commentaires.

Personnellement, j’ai deux avenues que je privilégie: discuter ou m’éloigner, du moins psychologiquement sinon physiquement. Plus jeune, j’avais un comportement prompt, je répliquais. Mais maintenant je cherche à comprendre, à tempérer. La plupart du temps je laisse à l’autre le sentiment d’avoir raison. Ça ne m’amoindrit pas. Je ne change d’idée que si j’en vois la pertinence.

Mais il est une notion fondamentale que je mets ici de l’avant. Très rarement, les gens disent-ils des choses pour nous écœurer. J’en suis convaincu. Il y a presque toujours des raisons à leur dire. Parfois ce n’est que de l’humour ou de l’ennui. Certains cherchent à provoquer c’est vrai. Mais, il faut être deux pour danser. Donc?

En conséquence, il est un fait, si on émet on peut s’attendre à une réaction. Alors pourquoi émettre si on ne veut pas de réponse. Là est d’après moi la responsabilité de ses dires. On a le droit d’émettre et par conséquent la responsabilité d’accepter la réponse. Elle peut nous plaire ou non mais on doit faire avec.

Si vous voulez écrire des choses et être certain de ne pas avoir de réponses, alors écrivez avec un traitement de texte. Seul votre correcteur vous répondra de vos erreurs. Mais, si vous utilisez Twitter, celui-ci n’est pas l’Univers ou un désert. Il est des gens qui voient vos écrits et qui ont tout le droit d’y répondre. Ceux-ci ne sont pas responsables de ce que vous ne vouliez pas de réponse. Je dis alors: c’est votre problème.

Vous avez initié l’action, donc vous êtes l’instigateur. Cette seule notion, civiliserait de beaucoup les échanges entre les gens sur Twitter. L’autre notion relève de nous. Cessons de penser que les gens agissent en fonction de nous. Ils ont le droit d’émettre et on a le droit de réagir. Quelle est la nature de notre réaction? On maîtrise nos réactions, jusqu’à un certain point. Mais sur Twitter, beaucoup se laissent aller et expriment immédiatement la moindre réaction, sans aucune inhibition. C’est dommageable pour l’ambiance qui règne sur les réseaux sociaux.

En conséquence? Votre droit, mon droit, nos droits c’est de la foutaise si on n’y met pas votre pouvoir, mon pouvoir, notre pouvoir. Il n’est pas question ici de mettre de l’eau dans son vin. Mais de goûter au vin de l’autre et s’il nous plaît en prendre un verre ou s’il ne nous plaît pas retourner au nôtre. Tout n’est-il pas là?

Bertrand (@BDmoi)

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