Le bras dans le tordeur

Les jeunes d’aujourd’hui ne connaissent probablement ce qu’est un tordeur de lessive. C’est un appareil formé de 2 rouleaux superposés et réunis par des ressorts très rigides. Le but était de passer un morceau de linge et de l’essorer le plus possible. Les rouleaux tournaient et on n’avait qu’à mettre le début du morceau de linge et l’appareil faisait la job, entraînait tout le morceau qui ressortait de l’autre côté, essoré.

Le petit cour d’histoire terminé il suffit de dire que, parfois, en insérant un morceau, les doigts se faisaient prendre et la machine pressait violemment le bras de l’individu. C’est de là que vient l’expression se faire passer le bras dans le tordeur.

Pourquoi est-ce que j’y fais référence? Parce que c’est la situation dans laquelle, les infirmières, sont sujettes. Une infirmière, ne peut se mettre le doigt dans le système, de peur d’être aspirée toute entière. Si elles appliquent pour un poste à temps plein, elles ouvrent la porte au temps supplémentaire obligatoire.

Il semblerait  qu’il manque environ 2000 infirmières à temps plein dans le système, selon Barrette. Cela doit être un strict minimum. Il y aurait 1600 infirmières en disponibilité. Tout ça, selon les chiffres disponibles. La réalité est pire que ça. Quand il y aura un semblant de relâchement dans le surtemps obligatoire, il y aura un ressac énorme dans les congés de maladie.Le temps que la tension demeure, les gens subissent le fait. Mais quand la tension baisse, c’est là que le bât va vraiment blesser. J’en ai bien peur.

Ceci étant dit, vous? Le mettriez-vous le doigt dans le tordeur?

Bertrand (@BDmoi)

 

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