Je vous le dis.

Nous sommes dans un monde où la beauté existe. Mais on ne la célèbre pas. On ne la répand pas. Le mal distille continuellement son venin. Il pénètre insidieusement, comment? Par les médias, par les gens. Les gens, dans l’inconscience la plus complète, répandent le mal, sans le vouloir. Il faut se réveiller et vivre comme si notre vie en dépendait. :-))

La douleur d’être suicidaire est-elle le prix à payer pour l’illumination? Ou simplement le réveil? C’est à voir mais c’est ce qui m’est arrivé. Parfois j’ai le goût de dire que c’est à vomir. Mais, c’est à voir seulement. Parce que le mieux, c’est l’ennemi du bien.

Se libérer du goût horrible de cette nourriture infâme qu’est l’inconscience humaine qui pourrit tous les rapports humains. Je pars et j’accepte le principe que les gens sont gentils, qu’ils n’ont pas de mauvaises intentions, mais qu’ils parlent et agissent comme des imbéciles (Dont l’intelligence est faible). C’est la seule explication qui vaille, qui tienne la route. C’est triste mais nous ne sommes pas très intelligents. Nous nous engorgeons de nos réalisations, qui sont sommes toutes bien puériles. Nous avons réalisé la quantité, mais, pour ce qui est de la qualité on peut repasser. Les pyramides ont traversé des millénaires, sans entretien, La cathédrale Notre-Dame de Paris a traversé les siècles avec de l’entretien constant mais le feu peut y mettre fin. Et nous, tout ce que nous produisons devient inutile dans une fraction de temps mais polluera, pour des siècles et des siècles, le plastique, la radio-activité…

Je revendique, de l’horrible sentiment de ne pas vouloir vivre, ce qui est bien différent de vouloir mourir, la possibilité de vous dire ce que j’en tire de l’expérience. Dans mon esprit, c’est très positif.

Quand vous dîtes: ne t’en fais pas, c’est à vous que vous le dîtes. Pas à la personne qui s’en fait. Elle s’en fait parce qu’elle voit quelque chose que vous ne voyez pas. Mais, vous ne voulez pas voir. Il y a plus imbécile à dire et c’est: le suicide est une solution permanente à un problème temporaire. Vous venez d’admettre que c’est une solution. Mais surtout vous venez d’admettre que le problème est permanent. Vous n’avez aucune conscience de ce que vous dîtes. Ça part d’une bonne intention mais, c’est stupide, pour la personne à qui vous vous adressez. Le pire c’est que vous voulez, pour votre propre paix de l’esprit, que la personne nie ce qu’elle voit.

J’ai envoyé un tweet qui, en quelques jours, a été exposé à 17000 occasions. Il a été perçu et inspecté par 1600 personnes. 60 ont aimés, 45 ont répondu et 7 ont retweeté. Voici un exemple de l’État du monde. Comme diraient les avocats américains: I rest my case. C’est triste, mais c’est ça.

Alors quand vous me dîtes ci ou ça, les 60. 55 sont vraiment dans les bonnes intentions, mais peu écoutent sincèrement et retransmettent leur écoute. Peut-être, et je ne les ai pas comptées, 40 personnes. C’est beau, c’est bien.

Les gens ne savent que dire je vais vous faire un brève énumération de ce que vous pouvez dire:

  1. Qu’est-ce qui ne va pas?
  2. Qu’est-ce qui te trouble?
  3. Je t’entends et je vois ta douleur, mais je ne comprends pas, explique-moi. (pas explique toi)
  4. Que veux-tu dire par…

Il faut entretenir la conversation. Vraiment chercher à comprendre. Mais, on cherche des mots qui n’existent pas, parce qu’on n’a aucune idée de ce qui est en cause. Nier la situation de la personne c’est nier la personne. C’est ainsi qu’elle le reçoit et c’est ainsi qu’elle doit le recevoir parce que c’est ce que c’est.

Alors à ceux qui ont lu ceci, ne dîtes jamais plus que vous ne savez pas. Je vous l’ai dit, je vous l’ai écrit.

Bertrand (@BDmoi)

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.