Chat échaudé craint…

Chat échaudé craint l’eau froide, proverbe, qui serait apparu au XIII ième siècle dans le Roman de Renart. On a vu au printemps, bien malgré nous, comment une courbe exponentielle peut se développer à partir de quelques cas. Le gouvernement n’a eu de cesse de nous prévenir et de confiner la province. Mais, le virus a frappé durement là où on était très faible. Le gouvernement a été vilipendé par tous ceux qui n’ont aucun pouvoir et qui n’ont que le mot “SI” à la bouche. Ce mot, prononcé après les événements, n’a aucune signification. Il n’a pas été.

Le gouvernement a réagi à la vitesse que le système lui a permis. Il a cependant mis en garde, à de multiples reprises, que les mesures proposées pouvaient changer selon les événements. Le virus et ses manifestations étant, pour le moment, inconnus. Il est encore, très imparfaitement connu. Donc on marche sur des oeufs. Tous les journalistes et commèrementateurs des médias de masse, entretiennent un climat délétère. Loin de renseigner les citoyens sur la réalité de la situation, loin de participer à rapprocher les extrêmes, ceux-ci accentuent les signes de confusion des extrêmes.

Il nous est demandé de prendre des précautions, selon le principe, pour éviter de retomber dans le cycle d’éclosions de cas. Il est un ensemble de faits que nous ne connaissons pas. Il est un plus grand nombre de supputations lancées par des médias irresponsables. Ils ne sont pas responsables de notre situation. Ils sont responsables de notre confusion.

J’en appelle donc aux gens de se modérer, de respirer, et de se retenir de regarder les médias, s’ils vivent de l’anxiété. Ceux-ci ne font qu’essayer de tirer profit de la situation. Ils ne veulent pas nous informer. Isabelle ne veut pas savoir, Arcand ne veut que provoquer, La Presse, elle, veut conditionner et faire de la propagande et le JDM et LCN surfent sur la vague avec ses commèrementateurs.

Je suis dur, je le sais, mais c’est ma douloureuse observation de nos médias. J’espère, par mon action, vous motiver à émettre vos doléances aux médias. De plus il faut arrêter de généraliser, à partir d’un cas. Des cas de tout il y en a toujours eu. Mais là on exaspère la population à partir de cas uniques, que l’on généralise à outrance.

Bertrand (@BDmoi)

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