Aspirer au changement mais ne pas vouloir faire le premier pas?

Les gens me font pleurer. Beaucoup, mais beaucoup, aspirent à un meilleur sort ou venir. On veut, presque tous, du changement? Ce n’est pas vrai. On souhaiterait du changement, on ne le veut pas. Voilà le drame. Quelle en est la cause principale?

On n’ose faire un pas, si minime soit-il. On voit un résultat désiré, on sait quelle direction prendre mais on n’ose pas, ou en tout cas, on ne fait pas. Prenons l’exemple donné par Québec Solidaire. Ils refusent de faire le premier pas pour amener le changement de système électoral.

On dit souvent: la fortune sourit aux audacieux. On dit aussi:tout vient à point à qui sait attendre. Contradictoire?  Non! Car il y a quelque chose qui doit venir entre les deux et c’est: plante ta graine et arrose la.

Oser un pas, s’assurer de l’avoir bien fait et reprendre son équilibre. Voilà la démarche raisonnable.

Pour en revenir à QS il y a eu de longs palabres pour en arriver à ne pas bouger. Supposément, il y a entente entre les partis d’opposition, qui représentent 65% de l’électorat, pour changer le système électoral. Mais on ne fera pas la première démarche, qui est de s’unir pour changer le parti au pouvoir.

Non. On ne va faire un pas qui nous rapproche de nos désirs que si nous avons la garantie que, si nous continuons, nous avancerons seulement à la destination que l’on recherche. C’est enfantin et irréaliste. Mais personne ne peut en vouloir à QS, car il n’existe que dans nos esprits. Ce qui existe est un groupe de personnes qui, prisent isolément ont certaines volontés et des limitations.

Le jeu des partis politiques est de faire croire à la représentativité des personnes à l’intérieur du parti. Mais, de fait, il y a des factions. Les régions affirment que Montréal a monopolisé les micros. Manque de démocratie? Je ne peux savoir, je n’étais pas là. Mais j’ose affirmer que c’est ce que fait tout parti politique. Manipuler l’information.

Donc, on ne bouge pas parce que la garantie du résultat n’est pas certaine. Mais ça fait l’affaire de qui, le statu quo? Ne pas faire le premier pas, planter sa graine, ne permet au temps de réaliser son œuvre.

Bertrand (@BDmoi)

 

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