Il faut nuancer. En ce monde d’extrémisme il est courant de penser que de présenter les deux extrêmes est équilibré. La réalité? C’est polarisant. La vie est nuancée, elle se distribue selon un grand continuum de nuances comme le spectre solaire qui donne un arc-en-ciel. Ne présenter que l’infra-rouge et l’ultra-violet nous empêche de voir la véritable couleur du monde. La lumière visible se situe au milieu des extrêmes.
Ceci étant dit, pourquoi les médias, que je qualifie d’infâmes, poursuivent-ils leur implacable manie de présenter les extrêmes au nom de la diversité. La vérité c’est qu’ils sont trop lâches pour travailler à présenter la réalité. Les médias font le minimum pour aller chercher le maximum de financement. Les gouvernements ont besoin de ces organes de propagande et rétribuent généreusement les médias.
Les médias fonctionnent grâce au capital amassé par des journalistes de qualité. Il ne poursuivent leur travail que sur l’inertie amassée dans les années 50-60-70 et 80. L’invention des médias de nouvelles ininterrompues a tué l’information. Ils ne font qu’ânonner 1/2 heure de nouvelles pendant 24 heures en attendant une calamité pour en parler pendant des jours. Ils ne répéteront que des supputations et des élucubrations de supposés spécialistes de la situation estimée.
Tout n’est qu’improvisation, émotion et suppositions. Il faut un jour recevoir de l’Information. Les gens sont friands d’information. Les jeunes ont compris qu’il faut la chercher et qu’on les trouve plus dans de podcasts que dans les canaux organisés. Il faut beaucoup de travail, dans ce monde tonitruant des télécommunications, pour percevoir certaines nuances dispersées dans un orage d’extrêmes.
Faire ses recherches? C’est comme trouver la femme qu’il me faut. On se promène dans le monde, on ouvre les yeux, et arrivera ce qui arrivera. En attendant il faut respirer par le nez et ne faire confiance à personne. IL faut utiliser son jugement personnel pour moduler sa pensée et ses réflexions pour essayer de percevoir quelques nuances du visible. L’invisible, les médias n’ont de cesse de le projeter pour des fins lucratives.
Bertrand (@BDmoi)