Peut-on être soi sans modifier ce que les autres pensent de nous?

Être soi est une bénédiction que l’on s’accorde. Vouloir être reconnu pour ce qu’on est est une malédiction. Bien des gens sont-ils maudits? Cette course de chacun à la reconnaissance est une grave tendance dans notre société égocentrique. Nous vivons dans une société d’apparences. Les gens, j’irais jusqu’à dire la plupart, jettent un regard inattentif aux autres. Ils se fient à la première impression et cela leur suffit-il.

Que donne la volonté que les autres nous voient comme nous espérons être perçus? Malheur et incompréhension. Ainsi ne parlons-nous, et pire ne regardons-nous, que de ce qui est différent. Pour s’intégrer ou intégrer les autres, il faut savoir accueillir. Accueillir l’autre, un par un, et les autres tels qu’ils sont. Accueillir a, entre autre, le sens de recevoir. Il faut de la bonne volonté de deux côtés pour recevoir et être bien reçus.

Notre empressement purement juvénile de vouloir tout faire du premier coup est la cause de bien des déboires dans notre société. On s’attend des autres à être accueillis à bras ouverts, tandis qu’on leur assène un coup de poing direct au foie. L’extravagance ne peut aller avec l’acceptation générale. Mais n’est-ce pas là que le dicton prend tout son sens? “Qui se ressemblent s’assemblent”. Bien souvent, ce qui est attrayant pour quelques-uns ne l’est pas pour la majorité des autres.

Il faut être heureux de qui s’assemblent avec nous et laisser vivre heureux ceux qui sont différents. Ne sont-ils pas beaucoup plus nombreux ceux qui sont différents? Alors cessons de nous perturber parce que beaucoup ne nous reconnaissent pas, soyons heureux que ceux qui nous connaissent nous reconnaissent. Le vrai bonheur c’est d’être soi. Mais c’est la raison d’être de la vie, découvrir qui on est vraiment.

Bertrand (@BDmoi)

Respecter son voisin?

Qu’est-ce que ça veut dire au juste? Faire comme s’il n’existait pas? L’écouter et le regarder aller et lui montrer ses illogismes? La réalité est-elle quelque part entre les deux? La vie n’est pas binaire. Mais beaucoup la raisonnent de cette façon. L’ordinateur et l’informatique permettent de faire les choses rapidement. N’est-ce que leur seule utilité. Mais faire des jugements péremptoires est peut-être rapide mais aussi est-ce expéditif.

Un voisin c’est un être humain comme nous. Unique dans ses différences mais aussi unique dans ses possibilités. Ce qui nous unit? La planète. C’est tout. Mais c’est beaucoup parce qu’on s’acharne tous à la détruire. Bien qu’il existe l’Univers notre monde est-il réduit, pour l’instant, à la planète que nous habitons.

Tout ça pour en arriver à ceci. La vie peut être simple ou extrêmement complexe mais il n’est pas possible de la réduire en 0 et en 1. Même la vie a-t-elle eu besoin de 4 bases pour élaborer de longues chaînes de raisonnement pour définir un vivant. La complexité de notre être est si grande et pourtant nous agissons simplement. Bon ou mauvais. Utile ou inutile. Bien ou mal.

Respecter son voisin c’est plus que lui dire un occasionnel bonjour ou le combattre parce que nous ne voyons pas l’utilité de ses gestes. On a eu un merveilleux exemple de ce que veut dire respecter son voisin. Chacun a son histoire de ce qu’il a fait ou représente pour lui. Mais beaucoup iront lui rendre un DERNIER hommage.

Le vrai hommage ne fait-il que commencer, si on s’inspire de ce qu’était notre voisin qui n’est plus. Le respect, d’après moi, c’est accepter et reproduire ce que l’on a reçu des autres, et comprendre que les autres ne sont pas nous. Ils ne sont pas différents il sont autres que nous. Nous utilisons la planète comme si elle était la nôtre. Devrions-nous la respecter? Mieux que nous respectons les autres? Ne pas attendre la fin pour s’en rendre compte?

Bertrand (@BDmoi)

Être idéaliste et rêveur aide-t-il?

Je suis à me demander si tous les beaux principes et les belles citations sont utiles ou ne laissent-ils pas les gens insatisfaits… de la réalité, qui est pourtant belle? Les belles manières de dire les choses ne mettent-elles pas le blâme sur la vie réelle, vécue par les gens en général. L’amour des poètes n’existe pratiquement pas. Il y a bien des anecdotes ici et là mais, partout, n’est-il question que de sexe et d’abus.

En clair on aime la vie réelle que lorsqu’on parle de ce qu’On se souvient de ceux qui sont morts. Elvis n’est Elvis que mort, Freddy n’est Freddy qu’après avoir vu le film de sa vie. Il est impossible de découvrir un Mozart ou un Beethoven aujourd’hui car on espère trop des vivants.

Guy Lafleur s’exprimait de raison. Il était de son vivant un Mozart du hockey. À sa mort a-t-il l’unanimité qu’on lui refusait de son vivant. Il y a bien ceux qui se taisent mais au moins ne parlent-ils pas contre lui.

Guy Lafleur a été un formidable enseignant de la vie. Son exemple survivra. Combien de temps? Je ne saurais dire mais, surement, longtemps. Il a été un grand idéaliste et un grand rêveur. Mais il faut faire le tour de sa vie pour voir combien c’était demandant pour l’homme tout en étant une source de fierté personnelle. Lafleur n’a pas vécu pour les autres mais avec les autres, tels qu’ils sont eux et tel qu’il est lui.

Il faut donc rêver dans la vie et tout faire pour vivre son rêve. Ce que peu, très peu de gens osent faire. J’ose penser que j’essaie, mais, il me reste bien du chemin à faire. Et vous?

Bertrand (@BDmoi)

Se fixer des objectifs et ne pas les atteindre?

N’est-ce que l’état de la réalité? Les journalistes se plaignent de la langue de bois des politiciens. N’en sont-ils pas les premiers, et presque les seuls, responsables à part les politiciens, bien entendu. Dans la vie, la vraie, il existe des réalités. J’ai enseigné au CEGEP les principes administratifs. Et on disait que pas d’objectifs il n’y a pas de planification possible. Un objectif, pour être valable doit répondre à certaines conditions. Il doit être qualifié, quantifié et déterminé dans le temps.

Mais faut-il en faire un objectif? Pas une promesse? Prendre ses désirs pour réalité est une chose. Percevoir une possibilité et y travailler en est une autre. Quand on se fixe un objectif il est presque certain que la réalité sera autre. C’est très rare que l’on arrive au résultat supposé. On arrive à le produire ou on le dépasse ou on n’y arrive pas mais jamais est-ce atteindre l’Objectif.

Alors aux journalistes et citoyens qui écoutez les politiciens, les bons, entendez les objectifs qu’ils émettent et permettez leur de rêver pour nous. Aidons-les dans leur travail. Mais de grâce cessez de parler de promesses. Il n’y a que les journalistes et les sots pour croire aux promesses. Tout au plus devons-nous entendre OBJECTIF. On peut discuter de bien des choses mais soyons en ligne avec l’objectif. A-t-il été atteint, ou presque ou pas ou dépassé? L’a-t-on réalisé dans les termes que l’on avait utilisés pour le déterminer et dans la qualité et dans le temps et dans les ressources utilisées?

Ceux qui sont déçus sont ceux qui ont cru à une promesse. Ceux qui voient l’état de la situation comparent le réel avec l’objectif et fixent de nouveaux objectifs qui tiennent compte de la réalité actuelle et des possibilités offertes par les occasions qui se présentent.

Jamais n’avons nous les résultats espérés. Mais avons nous les résultats de ce que l’On a mis en branle pour les réaliser. Là est l’écueil de nos déceptions. Croire en ses chimères et ne pas mettre tout en oeuvre pour les atteindre.

Bertrand (@BDmoi)

Est-il venu le temps?

Est-il venu le temps de ne vraiment pas prendre la politique au sérieux? Je ne crois pas. Je crois venu le temps de ne pas prendre les politiciens au sérieux mais celui de se retrousser les manches pour que des êtres sérieux viennent en politique. Il est temps d’être des citoyens à part entière. Mais, est-ce la volonté de ceux qui se plient à tous les fantasmes des politiciens?

Les gens qui estiment qu’ils ont été élus pour diriger les citoyens l’ont complètement faux. N’ont-ils été élus que pour ériger les règles de comportement entre les individus. Mais la majorité les laisse faire la place à leurs fantasmes. On joue à la politique, on dit ce qu’on veut et on se pose en juge de ce qui est admissible ou pas du comportement de gens.

De tout temps la censure a-t-elle prouvé que ce n’était qu’une question de perceptions et pas de droit. On a la liberté d’expression ou on ne l’a pas. Faut-il légiférer ce qui est dit? OUI! Faut-il légiférer la façon dont c’est dit? NON! Le langage est un ensemble de conventions inventées pour que les êtres humains puissent partager leur point de vue de la réalité. Qu’on utilise un mot qui exprime un concept certain, historique ou présent, est légal. Donc utiliser le mot nègre est-il légal. Mais parler de racisme, dire qu’une race est supérieure à l’autre ne l’est pas, peu importe la façon de l’exprimer.

Qu’un homme possède un marteau est une chose. Qu’il l’utilise mal en est une autre. Le problème réside dans celui qui utilise le marteau pas dans celui qui le possède. Elon Musk est le propriétaire de Twitter. SI, il enfreint le principe de liberté d’expression, qu’on le dépossède et qu’on le cloue au pilori. Mais il n’est pas responsable des utilisations faites par les utilisateurs de Twitter.

Pas plus que Marconi est responsable de l’utilisation que font les gens de la radio. On s’attaque aux apparences et on ne s’attaque pas aux manifestations de haine. Notre société est toute mêlée entre ce qui est et ce qui paraît. L’essence est dans le geste, l’apparence est dans la perception individuelle.

Il est venu le temps de faire la part des choses et d’élire des gens qui voient la Réalité et pas les apparences. Mais les gens sont-ils prêts à élire de telles personnes et à en assumer les conséquences?

Bertrand (@BDmoi)

Toutes les gens qui s’offusquent?

Toutes les gens qui s’Offusquent de ce que les autres commentent leur profession, quelle qu’elle soit, sont des affreux narcissiques. Ceux qui veulent la reconnaissance des autres doivent commencer par les reconnaître, les autres. Bien des gens qui disent aux autres de se mêler de leurs affaires ne sont là que pour dire pourquoi les choses ne peuvent changer et combien ça coûte pour ça.

Notre société est vraiment mal foutue en ce moment. Les récriminations de chacun ne visent que l’amélioration de leurs propres conditions. On braille à la reconnaissance, par la paye bien entendue, et combien, pauvres de petits eux, ils font pitié avec leur immense charge de travail. Il est des gens, parce qu’ils sont connus, qui ont des porte-voix. Gregory Charles en est un. Il a dit ce que bien des gens disent et encore pire, bien des bons enseignants.

Les récriminations des syndicats, qui ne visent définitivement pas l’intérêt des citoyens ont le haut du pavé des télécommunications. Ils utilisent les fonds des syndiqués pour augmenter le financement de campagnes pour aller chercher plus de fonds encore. C’est ça l’enfer pavé de bonnes intentions. On dit qu’on veut le bien de la profession APRÈS QU’ON AURA LE BIEN DES INDIVIDUS SYNDIQUÉS. Mais ce temps ne vient jamais, parce que ce sont les mécontents qui se font entendre au syndicat. Cycle infernal vous dites?

Il faut finalement écouter ceux qui ne parlent pas. Comment? En les regardant agir et en les imitant. Mais ils ont un défaut majeur, ils aiment leur métier et surtout ils aiment les gens pour qui ils travaillent. Pour utiliser une image dégueulasse: on ne peut forcer l’âne à boire alors éloignons-les de la rivière et laissons la place aux chevaux qui piaffent de soif de vie.

Trop de gens se mêlent de dire ce qui ne va pas. Quand un étalon prend les devants et montre le chemin, il faut le suivre. Des États Généraux en Éducation? Une nécessité, si on a l’intérêt des enfants à coeur. Mais encore faudrait-il les reconnaître ces enfants?

Bertrand (@BDmoi)

Investir dans les structures? Non!

Il faut arrêter d’investir dans les structures gouvernementales. La dernière hérésie vient du pari Libéral. Ajouter un sous-ministre de chaque ministère pour chaque région. Le fonctionnarisme prouve sa pauvre contribution au bien-être des Québécois. Dans un monde de pénurie de main d’Oeuvre c’est aberrant.

Il faut faire maigrir les structures, Je ne parle pas de la première ligne mais bien de la structure qui vit des efforts de la première ligne. Il faut renforcir celle-là à partir des ressources qui sont dilapidées par des postes plus intéressés à leur bien-être qu’à celui des citoyens.

La Covid a démontré que le message du haut vers le bas et du bas vers le haut se perd dans la fonction publique. Ce n’est pas une caisse de résonnance mais bien une chambre de l’ombre et du silence. Les seuls échos qui sortent sont les cris de déculpabilisation de l’organisme publique.

Nous sommes dus pour une refonte du système total. Mais, ça n’arrivera pas. Nous sommes pris dans une accalmie politique où il n’y a pas de vent de changement de la société. Chacun est pris dans un je,me,moi et il n’y a pas d’endroits où se rejoindre et se parler.

Ah! Il y a bien les médias et les réseaux sociaux mais, au lieu de tirer profit l’un de l’autre, on se bat pour les revenus publicitaires. Quand on est menés par l’argent? On périt par l’argent.

Bertrand (@BDmoi)

Tout au meilleur et tout le temps?

Il est impossible d’avoir tout au meilleur et tout le temps pour chacun. Il est même impossible d’avoir tout et tout le temps au meilleur, pour qui que ce soit. Il est une chose de viser le bien mais notre vue uniquement dirigée sur l’idéal nous rend susceptibles à la colère.

Ne jamais, ou presque jamais, être satisfaits de ce que l’On possède, n’en être satisfait que lorsqu’on coche la liste des possessions pour passer immédiatement à la ligne suivante de ce qu’On n’a pas? Ainsi semble la réalité des gens si on les écoute parler. Mais, à la réalité nous sommes gâtés et la majorité des gens, quand on les arrête et qu’on les interroge posément, disent être heureux et satisfaits.

Je fais du bénévolat et je me frotte régulièrement à bien des gens. Souvent, quand on me parle de tous les problèmes possibles de santé, est-ce que je rétorque: le corps humain est une machine si complexe que c’est surprenant que l’on fonctionne. Tant de choses peuvent manquer de tant de façons et pourtant on vit.

Présenté ainsi les choses reprennent souvent un angle moins victimiste et plus jovial. Aussi, dans un monde infiniment complexe et diversifié, devons-nous faire l’inventaire de tout ce que nous jouissons. Quoique certains en pensent nous avons toutes les libertés mais chacune a son prix. Là est tout le problème. On ne peut bénéficier des bienfaits de la société sans en assumer le prix. Mais, comme l’humain est rarement satisfait, cette réalité est souvent oubliée.

Bertrand (@BDmoi)

Les réseaux sociaux ne sont qu’un révélateur pas l’objet de la photo.

Obama dit que les réseaux sociaux doivent être régulés. Les réseaux sociaux ne sont pas responsables de la photo qu’ils révèlent. N’est-ce la même chose que le bain révélateur en photographie. Mais il faut s’inquiéter de l’état de la démocratie. Celle-ci n’est que le résultat de notre société gavée à outrance et qui tolère les iniquités graves. La société qui tolère les manquements maintes fois réitérés par une justice de pacotille, autant pour les délinquants que les politiciens.

Les réseaux sociaux ne sont pas le problème mais seront-ils le moyen par lequel on verra si la situation se résout. La faible utilisation des réseaux est la cause de notre perception erronée de la société. L’objectif ne prend que ce qu’On pointe et la photo qui en résulte est une vision que le photographe en a.

J’observe longuement Twitter. Je me concentre sur celui-ci. Je gère mes abonnés de façon à avoir un éventail élargi de points de vue. Constamment dois-je me remettre à l’esprit le faible taux de personnes sur le réseau et aussi que les gens, pour la plupart ne font que tirer des impressions et participent peu à ce qu’on peut penser de ce qu’ils pensent. Il n’est bien souvent qu’une esquisse de ce que les extrêmes, motivés à publier leur avis, laissent échapper.

On a souvent droit, bien souvent, à des réactions épidermiques d’êtres sensibles à certains mots (maux peut-être). On n’a pas la photo de chacun, encore moins celle de la société. Tous les médias de télécommunications polarisent. Mais la véritable cause de la baisse dans le monde démocratique est probablement due à la faiblesse des hommes et des femmes politiques. Je parle continuellement contre les partis politiques et les chefs de parti. N’est-ce qu’une lubie? Je ne crois pas. Sincèrement j’abhorre notre système politique actuel et il devra changer un jour. Quand les citoyens redeviendront des citoyens et pas des votants, peut-être, le portrait changera? En attendant, on ne peut empêcher les politiciens de dire avant les élections et se dédire après.

Bertrand (@BDmoi)

Sommes-nous vraiment de petites gens?

Il faut se poser la question sérieusement. Je suis peut-être trop cérébral. Je suis définitivement au-dessus de la moyenne des ours. Le faible niveau de discussion dans les médias et les émissions de télé réalité est désespérant. Ceux-ci occupent beaucoup de place sur les réseaux sociaux. Plutôt que de montrer fréquemment des images et des propos intelligents, on nous montre que des images de violence et de stupidité humaines. La beauté n’est montrée qu’à très faible dose et ce, dans des occasions extrêmement exceptionnelles.

N’en ai-je que contre les médias? Non! J’en ai contre tous les gens qui consomment de la merde médiatique qui diminue le sens humain des choses et qui amoindrit notre résistance à la médiocrité. Notre société est en déliquescence. Bien des gens le disent en haussant les épaules. Qui suis-je pour y changer de quoi? C’est exactement ça le problème. Personne ne peut vous changer que vous.

Personnellement, j’essaie d’agir et de publier des choses qui portent à la discussion et à l’amélioration subséquente de la société. Occasionnellement je republie des choses humoristiques. Mais, souvent, j’essaie de faire recirculer des idées que je trouve intéressantes. Mais, passent-elles presque toujours au milieu de photos qui représentent des moments idylliques peu ou à peu près pas réels. Beaucoup de rêve passe et entretient une atmosphère nébuleuse sur les réseaux sociaux.

Le futur n’est que la conséquence de ce qu’on fait d’aujourd’hui. Ce qu’on a aujourd’hui dépend de l’indolence du passé et on n’en tire jamais les leçons. Est-ce surprenant? Si on est réaliste non. Si on espère en la nature humaine? Sommes-nous vraiment de petites gens?

Bertrand (@BDmoi)