C’est faux et archi faux. Il y a plein de gens pour effectuer des tâches simples pour un salaire décent. Ceci étant dit voici ce qu’historiquement, main d’œuvre signifiait. Qu’il manque de gens, supposément qualifiés, au salaire minimum est une réalité absolue. Énoncé ainsi la réalité s’éclaire.
Il manque de diplômés, c’est vrai. Pourquoi? Parce qu’on ne produit que des diplômes, pas des gens qualifiés. C’est une histoire longue que je ne raconterai pas ici, mais, vous avez chacun votre illustration du problème.
Ensuite, on ne reconnaît pas la valeur du travail effectué. On pleure qu’on perd des contrats mais ce n’est que poudre aux yeux. Si on chargeait le véritable prix des biens produits, il y aurait beaucoup moins de demande. Le véritable prix de la main d’oeuvre et des ressources pour les produire.
En cette période de PCU, l’argent s’est mis à couler à flot. C’est une situation temporaire et exceptionnelle. L’abondance de l’argent, au lieu de diminuer les dettes personnelles, du passé, en prévision d’un futur peut-être, probablement, terne, durera peu et a engendré une dépensite (inflammation des dépenses des ménages) aigüe. On braille actuellement pour des employés qu’on mettra à la porte aux premiers jours d’automne financier.
Plutôt que de se contenter de prendre la charge, temporaire, on pleure les occasions manquées parce qu’on est en période extraordinaire. Il y aura des temps sombres, peut-être noirs, c’est certain. Passeront au-travers ceux qui n’auront pas de dettes et ceux qui se seront procurés ce dont ils ont besoin pour vivre.
IL y aura une crise de liquidités terrible et ce sont les riches propriétaires et les riches libre de dettes, qui passeront durement la période, qui risque d’être longue. Il faudra passer au-delà de la période de cylindre et revenir à une pyramide des âges de forme pyramidale pour que ce tourment se règle pour longtemps.
J’espère sincèrement me tromper. Mais on ne fait que pleurer sur les symptômes mais on ignore totalement la maladie et le remède qui s’impose, payer ses dettes, se faire un coussin de ce qu’on a absolument besoin et laisser passer la tempête. Sera-ce une tempête parfaite ou un gros grain? On verra.
Bertrand (@BDmoi)