Hier j’ai beaucoup discuté sur Twitter!

Je ne sais si c’est suite à mon article d’hier http://bdmoi.mdugre.info/parler-de-la-realite-sur-twitter/ mais j’ai entrepris une campagne de réaction aux tweets que je trouve inappropriés au bien-être de la population. J’ai tweeté de 4 heures du matin à 6 heures du soir, sans arrêt. J’ai même mangé à l’ordinateur.

Qu’en ressort-il pour cette expérience d’une journée, un dimanche, la veille du retour à l’école des enfants. Il en ressort que, pour avoir une conversation, il faut secouer violemment les gens. Les apostropher. Quand on a finalement une conversation, échange entre les gens DE POINT DE VUE, l’atmosphère se détend. On passe du royaume des émotions au royaume de la raison. Ça m’est arrivé avec quelques twitteux hier. Dont une discussion qui a duré 2 bonnes heures.

Vous dire que je suis aux anges? Vous n’en avez aucune idée. Mais ce qui m’a fait le plus plaisir, c’est que j’ai constaté que la TL de #polqc s’était grandement adoucie. Les tweets colériques avaient de beaucoup baissé et les agitateurs agitaient moins. Il faut dire que je les retwittais avec mes remarques. Laissant libre cours au lecteur de faire son choix.

Donc mon expérience d’hier, que j’ai l’intention de poursuivre aussi longtemps que je serai sur twitter, me prouve que les gens sont raisonnables et qu’il suffit de les faire débarquer de leurs émotions ou de les faire réviser leur objectif pour avoir des conversations utiles et commencer à retirer tout le jus que Twitter peut produire.

Rassurez-vous je n’ai pas l’intention de presser pour avoir du jus. Le jus est là, à nous de le soutirer.

Bertrand (@BDmoi)

Parler de la réalité sur Twitter!

Parler de la réalité sur Twitter n’est pas très populaire. Les retweets ne pleuvent pas et encore pire, les gens ne veulent pas émettre leur POINT DE VUE. L’outil, merveilleux s’il en est un, n’est utilisé que pour passer le temps ou pire encore répandre le fiel de ses pires émotions. Il y a bien des photos de chats et de chiens mais ça ne satisfait que la personne qui les émet. Je n’ai rien contre les photos de chats et chiens tout n’est que question de dosage. Proportionnellement, il faudrait des propos de qualité.

Qu’entend-je par qualité? Des propos qui essaient de dégager nos perceptions de la réalité. Les gens émettent des opinions non réfléchies. Beaucoup ne sont là que pour perdre du temps. Occuper un temps oiseux et improductif. Je n’ai rien contre l’humour, quoique il passe souvent mal sur Twitter.

Alors je parle de la Réalité sur Twitter et le dosage de celle-ci est infime. Pour que ça change? Il n’en tient qu’à vous.

Bertrand (@BDmoi)

Les vraies affaires!!!

Beaucoup ne veulent parler que des vraies affaires. Toutes les affaires sont réelles, elles ne font qu’exister. Ce que les gens appellent les VRAIES affaires sont celles dont ils considèrent qu’elles leur rapportent ou coûtent quelque chose. Donc au lieu de les appeler les vraies affaires appelons les les affaires profitables. Ce serait plus juste et moins péremptoire.

Bien des gens ne veulent que des discussions constructives. Ce qu’il veulent c’est profiter des lumières de l’autre. Mais ils n’écoutent pas l’autre et ne profitent que de ce qui traverse leur filtre de la conversation. Filtre qui ne cesse de dire bon ou inutile.

Communiquer c’est un échange entre 2 personnes. C’est comme la recherche de l’or. Malgré tout notre bon vouloir, on rejette la plus grande partie de l’or. On ne fait que se préoccuper de celui que l’on voit, immédiatement. Ce n’est pas triste, c’est ça.

Alors prenez le temps de discuter et faite le tri après. Il y a probablement beaucoup d’or dans ce que vous avez filtré. Et surtout, si on vous demande: êtes vous bien certain de vouloir savoir? Alors bouchez-vous les oreilles si vous ne l’êtes pas, ça risque de faire mal.

Bertrand (@BDmoi)

La clé de l’inertie!!!

La raison de l’inertie c’est la peur. La peur c’est l’ignorance de la raison. Les gens résistent au changement. Pourquoi? Parce qu’ils vivent. Ils respirent donc ça ne doit pas être si pire que ça. Pourquoi changer? Ceux qui voient un problème essaient d’y apporter une solution, du moins une réponse au problème. Suffit-il de nier le problème? Non il ne peut s’agir que d’en douter.

Ceux qui disent que Arruda n’a aucune preuve scientifique du bon résultat d’un couvre-feu, ne regardent que le doigt. Il n’y a tout simplement pas d’étude sur le couvre-feu. Cela ne veut pas dire que le couvre-feu n’est pas ou n’a aucune efficacité. Mais pour les idiots, je dis bien les idiots, il faut que pour adopter une solution à un problème majeur, qui n’est jamais survenu avant, il faut faire la preuve que l’élément de solution de la raison ait été prouvé valide avant de l’adopter.

Réalistement, dans les situations graves, aucune solution ou élément de solution ne peut GARANTIR le résultat. Mais la raison recommande d’ESSAYER quelque chose. Sera-ce bon, ne le sera-ce pas? On verra. Mais la logique nous dit que si on ne l’essaie pas on ne le saura pas. C’est certain que, rien n’étant parfait pour tout le monde, il y aura des gens qui vont en pâtir, tous le monde est différent. Mais, le fait que l’on ne bouge que si tout le monde le veut, fait que l’inertie gagne tout le temps. Il faut des précurseurs tenaces et plein d’abnégation pour surmonter les récriminations de ceux qui disent: si ça se faisait ce serait déjà fait. Idiotie, pure idiotie. La preuve que plein de choses sont possibles mais qu’on ne le voit pas, arrive à tous les jours. Il y a des nouveautés, bien souvent aussi facile à trouver que le bouton à 4 trous, qui restent à trouver et à essayer. Penser que l’on est parfait et qu’il n’y a plus rien à essayer est le comble de la suffisance.

J’en suis donc à dire que d’exiger des preuves irréfutables de quoi que ce soit est stupide et illusoire. Bien des choses, très bonnes, ont été découvertes pas des gens qui ont été précurseurs. Précurseur veut dire originaire de développement.

En conséquence. prendre le contraire de ce qui est dit n’en fait pas une vérité et encore moins une Réalité.

Comme dirait Xavier Galarneau: on le sait pas avant, rien qu’après.

Bertrand (@BDmoi)

Qu’ossa donne ou la leçon de la pandémie!!!

L’outrecuidance de l’Humanité fait face à son destin. Un virus n’a pas d’ami et n’a pas d’ennemi. Il ne fait pas la guerre, il accepte la réalité telle qu’elle est. L’Humanité n’est pas un mais une multitude. Il ne faut pas penser comme un mais comme une étendue vaste et diversifiée.

Traiter tous comme le même chacun est illusoire. Il faut plutôt faire comme le virus. Confiner, s’il n’en tenait qu’à un, fonctionnerait. Mais la réalité n’est pas telle.

Donc la leçon à tirer est celle-ci: vivre ce qu’on a à vivre, en endurer les conséquences, et, malgré le vent et la tempête, avancer vers le but de la vie. Le but de la vie c’est vivre. Pas exister. Alors vivez que diable. Rien ne sert de se cacher. Sortez au soleil et acceptez votre sort.

Bertrand (@BDmoi)

Les trous noirs!!!

Les gens, surtout sur twitter, sont des trous noirs. Ils absorbent un tas de messages et ne réémettent rien. La communication, pour remplir ses fonctions, a besoin d’échanges entre les gens pour faire que le message passe.

Mais les gens émettent difficilement des choses et ne lisent pas les réponses à leurs émissions. Ces émissions qui péniblement surpasse la pauvreté de leur pensée.

Bien des gens se pensent seuls. Ils ne le sont que parce qu’ils sont fermés à la communication. Alors il n’est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre et ne veut pas entendre qui cherche uniquement la confirmation de ce qu’il pense.

Alors confinez-vous trous noirs, c’est tout ce que vous voulez. TouT le monde, non mais beaucoup, ne veulent rien savoir de l’autre, la logique veut que le confinement ne soit que la seule solution possible.

Bertrand (@BDmoi)

Que ça n’aille pas plus mal!!!

La plupart des gens, je dis bien la plupart des gens ne veulent pas que ça aille mieux. Ils sont tellement négatifs, il veulent que ça n’aille pas plus mal. C’est comme les grenouilles dans l’eau très chaude. Elle est pas bouillante, on vit encore. Mais on espère que ça aille pas plus mal.

Ces gens restent dans le chaudron et ne font rien pour en sortir. De quoi ont-ils peur? Que ça empire. Pas assez pour sortir du chaudron ou essayer quelque chose. La peur c’est ça. L’inconscience c’est ça. Ne pas être conscient de la température de l’eau.

Ceux qui sont en dehors du chaudron sentent la chaleur du feu intense sous le chaudron. Le rayonnement du feu est tellement fort que leurs yeux sont aveuglés. Ils ont beau crier l’avertissement, les gens dans le chaudron sont sourds ou tellement occupés à déblatérer contre la chaleur qui ne cesse d’augmenter.

Pour éteindre le feu sous le chaudron et espérer un refroidissement graduel de l’eau, il faut qu’il y ait suffisamment de monde qui sorte du chaudron pour participer à éteindre le feu sous le chaudron. Combien? Je ne sais pas mais, ce que je sais, c’est que l’On n’est pas assez nombreux.

Alors cessez de bailler sur la chaleur et faites un effort pour sortir du chaudron. On a mis le feu collectivement, il faudra l’éteindre collectivement. La fin à la Hollywood c’est seulement dans les films américains.

Bertrand (@BDmoi)

La peur !!!

Dans mon article précédent: http://bdmoi.mdugre.info/premier-article-de-2021/

J’ai parlé des 3 composantes nécessaires à la bonne utilisation des stimulants: vision, but, stimulation. Devrais-je en parler tout de suite ou prendre une approche graduelle des ingrédients pour parler de la recette ensuite? Il y a tant à dire mais la source principale de l’échec est toujours la peur. Et oui cette terrible peur qui nous anéantit tellement souvent. Alors je vais commencer par disséquer la cause de l’inertie des gens, et de l’inertie sociale.

La première chose à dire au sujet de la peur c’est: Sentiment d’angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d’un danger, réel ou supposé, d’une menace (souvent dans avoir, faire peur) ; cette émotion éprouvée dans certaines situations : Trembler de peur. Appréhension, crainte devant un danger, qui pousse à fuir ou à éviter cette situation : La peur du ridicule.- Larousse

Disséquons maintenant:

  • sentiment: état intérieur. Qui est en réaction à quelque chose.
  • présence : perçue par les sens (vue, odorat, goût, toucher, son)
  • réel ou supposé: très important d’analyser (si on a le temps)
  • menace: possibilité plus ou moins réelle. Peut aussi être récompense.
  • quelques exemples mais la peur du ridicule est très forte pour certains

Est-il désirable de ressentir la peur? Oui. Dans le cas d’un danger, surtout s’il est imminent, il est bon d’éprouver la peur. Mais la plupart des gens s’arrêtent là. À la moindre sensation de peur ils s’enfuient. Mais il est des centaines de degrés de peur.

Y a-t-il présence effective d’un élément qui déclenche la peur ou est-il supposé? Est-il réel ou est-il potentiel, ou est-il probable?

Je ne ferai pas l’énumération des quelques causes réelles et les innombrables causes possibles ou probables. Faites votre part du travail. :-)))

Mais attardons-nous à une chose, une seule, l’imminence du danger, s’il en est un. Dois-je prendre la poudre d’escampette, sauter dans un arbre ou faire la statue? Si, et je dis bien si, la réponse est non, alors ce n’est pas imminent. On a donc tout le temps pour le processus à suivre. Je résumerai celui-ci à la réponse à la question suivante: ouais, pis? Si on ne fait que poser cette question stupide, déjà le sentiment de peur peut s’amoindrir et même disparaître.

Cependant, le premier élément à regarder est: est-ce que le danger est réel , dans le présent, ou potentiel dans le futur, ou simplement possible ou imaginé? J’imagine les gens se dire: qui a le temps de faire ça, aujourd’hui? Tous et chacun. Ils ne le prennent pas, mais ils l’ont. Il faut s’interroger sur l’Intensité de la peur. Car il existe beaucoup de degrés d’intensité.

Alors avant d’aller plus loin, il faut se dire que nous avons tous les outils pour bien utiliser la peur. Celle-ci a été très utile et à permis à l’homme d’évoluer vers une civilisation certaine, mais encore une certaine civilisation. Donc le frein à l’amélioration de la civilisation serait-il la peur? C’est ma prétention.

Je termine ici cette partie et je vous reviens plus tard avec la suite, tel que promis.

Bertrand (@BDmoi)