Je ne sais si c’est suite à mon article d’hier http://bdmoi.mdugre.info/parler-de-la-realite-sur-twitter/ mais j’ai entrepris une campagne de réaction aux tweets que je trouve inappropriés au bien-être de la population. J’ai tweeté de 4 heures du matin à 6 heures du soir, sans arrêt. J’ai même mangé à l’ordinateur.
Qu’en ressort-il pour cette expérience d’une journée, un dimanche, la veille du retour à l’école des enfants. Il en ressort que, pour avoir une conversation, il faut secouer violemment les gens. Les apostropher. Quand on a finalement une conversation, échange entre les gens DE POINT DE VUE, l’atmosphère se détend. On passe du royaume des émotions au royaume de la raison. Ça m’est arrivé avec quelques twitteux hier. Dont une discussion qui a duré 2 bonnes heures.
Vous dire que je suis aux anges? Vous n’en avez aucune idée. Mais ce qui m’a fait le plus plaisir, c’est que j’ai constaté que la TL de #polqc s’était grandement adoucie. Les tweets colériques avaient de beaucoup baissé et les agitateurs agitaient moins. Il faut dire que je les retwittais avec mes remarques. Laissant libre cours au lecteur de faire son choix.
Donc mon expérience d’hier, que j’ai l’intention de poursuivre aussi longtemps que je serai sur twitter, me prouve que les gens sont raisonnables et qu’il suffit de les faire débarquer de leurs émotions ou de les faire réviser leur objectif pour avoir des conversations utiles et commencer à retirer tout le jus que Twitter peut produire.
Rassurez-vous je n’ai pas l’intention de presser pour avoir du jus. Le jus est là, à nous de le soutirer.
Bertrand (@BDmoi)