S’en remettre aux autres!

Bonjour à Vous :-)))

Pour faire une image simple: la route est tortueuse, mal entretenue, pleine de fissures, le paysage défile, nous sommes sur la route. Au prochain détour il y aura un autre paysage, tout aussi invisible à nos yeux fixés sur la route.

Il n’en tient qu’à nous de rouler à la vitesse que l’on veut bien rouler. Il y en aura toujours pour nous dépasser, être exaspérés par la vitesse à laquelle on roule. Mais, à ma vérité, je me dois de dire que la largeur de la route est infinie et que toute la route va dans le même sens. Mais sa largeur étant infinie certains ne vont pas dans le même sens que nous exactement. C’est pourquoi il y a des collisions frontales, dont on sort plus ou moins amochés.

S’en prendre aux autres, qui ne vont pas dans le même sens, ou plus vite ou moins vite ou toute autre différence est dommageable à notre santé psychologique. Je ne parle pas de santé mentale parce que celle-ci a le dos large. Quand on parle de santé mentale on parle de maladie, pas de condition de vie.

Il faut donc adapter sa vitesse à ses besoins et mener la vie que l’on veut mener. Mais ce n’est pas donné à tous. Ce n’est pas vrai, Le problème c’est que c’est donné, pas achetable. L’argent n’y contribue pas. Suffisamment d’argent y contribue. Tout est dans le suffisant. La pandémie démontre que beaucoup de personnes ont accru leur pécule depuis la pandémie. Elles n’ont pu dépenser au rythme qu’elles le faisaient avant. Certaines s’adapteront à cette vitesse, d’autres reviendront à la vitesse antérieure et d’autres accéléreront à la vitesse lumière. C’est ainsi. Mais vous, que ferez-vous? Voilà la question.

Cet épisode de ralentissement nous est offert gracieusement par le virus. Ce que nous en ferons ne dépend pas des autres mais de nous. Tirez-vous sur le bord de la route (il n’y en a pas) et ajustez votre GPS personnel. Trouvez-le, on en a tous un. Ensuite reprenez la route à votre vitesse et dites-vous que la route vous appartient et qu’il n’en tient qu’aux autres de faire pareil. Alors, je vous le dis: c’est votre problème et non celui des autres. La chance vous a été offerte. Maintenant il n’en tient qu’à vous.

Bertrand (@BDmoi)

Les autres et moi!

Il y a moi et les autres. Les autres sont des moi et je suis l’autre des autres moi. Tout ça pour ne dire qu’une chose: je ne peux projeter sur les autres des intentions que je n’ai pas.On me traite de rêveur, de bisounours, de déconnecté de la réalité… C’est peut-être vrai mais probablement faux. Je crois être assez connecté à la Réalité pour savoir que le monde dans lequel on vit est loin d’être idéal.

Mais les autres le savent-ils? On n’entend parler que de ce qui devrait et ce qu’il faudrait. Mais nous, que faisons nous? Bien peu pour la plupart. Je n’ai aucun contrôle sur les autres. Mais puis-je m’exprimer sur ce qui est POSSIBLE de faire? Ce n’est pas que je le crois réalisable maintenant mais que, une personne à la fois, avec le temps, peut-être y arriverons-nous? Mais nous nous serons mort mon frère (Raymond Lévesque).

Il en est pour penser que les forces du mal se liguent contre nous. Peut-il y en avoir pour dire que les forces du bien se liguent pour notre bien? Il est de tout dans le monde. L’espoir? C’est penser qu’au détour du chemin il y aura un panorama plus agréable. L’important n’est que d’avancer et ne pas se désoler à l’avance.

Bertrand (@BDmoi)

Politiquement correct?

La rectitude politique est un phénomène passager, je l’espère. On refuse la différence en la célébrant. C’est de la folie pure. Il faut plus de différence pour la rendre plus acceptable. C’est comme la technologie. Il faut plus de technologie pour contrer les méfaits de la technologie pas assez mature.

Suis-je un malappris pour dire que tous sont différents? Suis-je un malappris pour dire que le monde est déconnecté de la réalité pour dire que l’on ne peut traiter tout le monde de la même façon? Suis-je un malappris pour dire que le fait de harceler une personne qui a dit quelque chose , de vrai, mais contraire à la rectitude politique, est harcelé par un harceleur qui ferait bien mieux d’accepter la différence qu’il promeut à si grand cri?

Je suis peut-être un malappris mais la personne qui me juge est stupide. Elle réalise de fait ce contre quoi elle se bat. Mais c’est l’état de bien du monde actuel. Ce phénomène de dénonciation de tout fait poindre une période trouble. Tout comme dans l’Allemagne des années 30, la pensée unique, avec un coupable désigné par la rectitude en prime, a permis aux pires excès de l’humanité de se produire.

N’apprendra-t-on jamais à discerner les signes avant-coureurs de telles ignominies? On verra bientôt ce qui en sera. Il y aura une élection au mois de novembre qui nous fera savoir comment cela va évoluer. Triomphe de la folie ou de la différence.

Bertrand (@BDmoi)

À mon fils Mathieu!

Il est minuit trente, le 13 août 2020, et je suis assis à mon clavier d’ordinateur pour essayer de te prouver que la Réalité est ce qu’elle est et n’est pas ce qu’elle n’est pas. Je trouve nos discussions passionnantes. Mais là, je suis poussé dans mes derniers retranchements. :-))) C’est du délire. Il me faudra donc ton indulgence à la séquentialité de l’exposé à ce qui est un instantané de l’Infinité.Fais bien attention aux majuscules et aux minuscules. Il y a Réalité et réalité , Irréalité et irréalité.

Tout d’abord la Réalité est infinie en étant finie. La réalité est humaine, définie dans le vocabulaire humain. elle fait partie de la Réalité que l’On perçoit. Ce qu’on appelle l’irréel fait partie de la Réalité parce que ça existe au point de vue mathématique. Mais l’Irréalité n’existe pas. La Réalité est ce qu’elle est et n’est pas ce qui n’est pas. Donc l’Irréel n’est pas Réalité. Il ne peut exister l’Irréel parce que la réalité est ce qui est et n’est pas ce qui n’est pas.

C’est assez absurde mais ça correspond à ce que je pense de la Réalité. Si on utilise la théorie des ensembles, l’ensemble Réalité est. L’ensemble Irréalité est vide. Il ne peut y avoir d’union Réalité et Irréalité. Même si dans notre compréhension il y a l’ensemble réalité et l’ensemble irréalité. l’irréalité fait partie de la Réalité mais pas de l’Irréalité car l’Irréalité n’existe pas, n’étant pas Réelle.

La Réalité contient tous les ensembles mais tous les ensembles ne forment pas toute la Réalité. Et c’est là que l’imagination peut nous emmener dans des territoires qui ne sont pas la Réalité. Soient donnés les ensembles exclusifs “possible” et “probable”.L’ensemble “impossible” existe et est séparé de l’ensemble “possible” dans la Réalité. pour ce qui est de “probable” et “improbable” il en va autrement. Mais tout les 4 font partie de l’ensemble Réalité.

Ce qu’on désigne, dans notre vocabulaire imparfait de réalité et irréalité existent parce qu’on les perçoit. Ils font par conséquent partie de la Réalité.

Fin de l’essai 2324 on se reprend pour l’essai 2325. Il est 1:03. Fin officiel de l’essai. :-)))

Suite au prochain numéro qui suivra ta prochaine intervention.

Bertrand (@BDmoi)

Nous vivons en 3 dimensions?

Sur Terre nous vivons sur la surface. Face à la grandeur de la Terre, nous n’occupons que la pelure. Déjà nous sommes rendus à deux dimensions seulement. Mais avec la rectitude politique qui semble régner sur Terre, nous en sommes rendus à devoir vivre selon un seul point de vue, le meilleur? Non! le mieux.

Relativement, il peut exister meilleur car c’est la comparaison, selon un critère ou plusieurs, de deux éventualités qui existent toutes les deux. Mais, il ne peut exister sur Terre le mieux, l’absolu. Donc on perd 2 dimensions à la réalité en mettant de l’avant ce que l’on considère l’idéal.

L’Univers se disperserait à une vitesse effarante, selon la science actuelle. Mais l’univers humain lui, semble se disperser à une vitesse aussi fulgurante. Tous les principes qui retenaient ensemble les sociétés, tous les repères sont disparus. Il y a bien quelques humains qui s’en rendent compte mais ils sont tellement isolés qu’ils ont l’air de bouts de bois plantés, ici et là, par des vents qui nous éparpillent à gauche et à droite.

Une médaille a trois dimensions. 2 facettes et une tranche. La tranche peut avoir plusieurs facettes. Les médias réduisent à une dimension ce qui se passe. Les gens ne mettent pas leurs lunettes pour scruter les médias. C’est donc une bande de non-voyants, hurlant leur désespoir, qui se promènent les yeux rivés sur leur écrans dans un monde dénaturé.

Donc, j’en appelle à tous les gens qui ont encore des repères, de les suivre et de former, avec ceux qui les entourent, un sentier qui mène à la réunion de tout le monde. C’est peut-être un appel dans le désert? Je ne crois pas. Je crois encore qu’il y a trois dimensions.

Bertrand (@BDmoi)

Quand on se regarde on se désole…

Quand on se regarde on se désole, quand on se compare on se console. Rien n’est plus faux. On commence par se comparer et se désoler c’est un peu comme ça qu’on est élevé. J’en ai long à dire mais me contenterai d’une approche courte et directe, à mon habitude.

Combien de parents ont dit: regarde X, lui, ou elle, se comporte d’une manière ou ont l’air de ou ne sont pas ou …. Tous, sans exception. Du moins dans notre culture. Se faire dénigrer fait partie de notre culture. Peut-être est-ce moins vrai aujourd’hui mais je ne le crois pas.

Beaucoup de gens disent (avec la parole) l’important ce n’est pas l’apparence. Mais combien se retiennent de dire et d’exiger que l’apparence est mère de toute acceptation sociale. Ce n’est pas notre regard qui nous désole de nous. C’est le regard que les autres ont portés sur nous et le jugement des apparences qu’on nous a inculqué. C’est triste, infiniment triste.

Et maintenant, on veut peser les enfants pour voir combien ils ont pris de poids durant la pandémie. Folie par-dessus folie.

Bertrand (@BDmoi)

Avertissement!

Avertissement: (disclaimer)

Ceci étant donné, allons-y dans le vif du sujet. De quoi vais-je parler? De quoi allez-vous être asséné? De sexe. Du pur sexe. Pas de la porno, quoiqu’il en sera question, pas de l’amour, quoiqu’il en sera question, mais bien de ma vie de conditionné par le sexe que j’ai depuis la naissance, augmenté de l’éducation que j’ai reçue chez moi et au séminaire (le petit, pas le grand) mais et surtout de mon frère plus âgé (dieu ait son âme).

  • Si vous lisez ce texte c’est que je l’ai publié, ce qui n’est pas garanti au moment où je l’écris.
  • Si vous continuez à lire ce texte vous en prenez l’entière responsabilité (de le lire , pas du texte)
  • Contrairement à Mission Impossible, tout ce que vous allez lire est vrai et ne s’autodétruira pas dans les prochaines minutes.
  • Finalement, je vais dépasser ma limite habituelle de 500 mots pour un sujet.

Déjà, écrire ces phrases m’a été un peu difficile. Pas tant dans ce que j’ai écrit mais dans l’atmosphère interne que ça a amené chez moi. Tant de souvenirs ont reflué et un désordre indescriptible s’est installé dans mon esprit. Alors sans plus tarder, lançons-nous dans le sujet.

Je suis né garçon et je le suis demeuré, sans interruption volontaire ou involontaire, depuis ce temps. J’ai 66 ans de vie masculine et pas une seconde de vie féminine. Donc je ne peux parler de vie féminine que ce que j’en ai observé ou entendu parler. Non, je suis purement spécialiste de MA sexualité masculine.

Il y a eu plusieurs phases dans ma vie sexuelle. Comme tout le monde, je présume. L’époque bénie où les humains étaient les humains, pas de distinction personnelle vis à vis du sexe de la personne opposée. Cette période s’est terminée brusquement par l’ajout que mon frère a fait à mon éducation. Vers 10 ans, je savais que les filles étaient les filles et les garçons les garçons. On jouait au hockey dans la rue et la vie suivait son cours. Mais à la maison, mon frère, de 4 ans plus âgé, a introduit des magasines pornos. Que j’ai par hasard trouvés, nous vivions dans la même chambre. J’ai basculé dans le monde des grands par la porte d’en arrière. Découverte graduelle du monde de la femme et début d’une sensation étrange, l’érection et le “serrement de testicules”, Je ne sais à quel âge s’est produite la première éjaculation mais je me souviens encore de la sensation que ça m’a fait dans mon ventre. Je ne l’oublierai probablement jamais.

À partir de ce moment, le “serrement” a toujours été présent tant que je n’ai pas été sous médication pour bipolarité. Alors c’est parti et revenu au gré des essais de mon psychiatre pour stabiliser ma condition hormonale cérébrale. C’est arrivé à partir de l’âge de 35 ans. Aujourd’hui disparu le serrement et bienvenue le calme des émotions. Ça fait un bout que ça dure et ça fait du bien. Le serrement a disparu complètement avec la disparition de la libido. L’âge, la médication ou l’ensemble de l’oeuvre font qu’aujourd’hui je peux fièrement dire: je suis PAUVRE de la femme qu’il me FAUT. mais je suis extrêmement RICHE de l’ABSENCE de toutes les autres.

Est-ce moi, est-ce tous les hommes? Je ne sais pas. Mais ce que je peux dire, c’est que ma période de sobriété médicamenteuse, a mis fin à une période de besoin intense de sexe. Bien équipé de valeurs judéo-chrétienne, j’ai traversé cette période grâce à l’aide de mon bras droit. C’est ainsi que les choses se sont passées. Je ne suis pas différent des autres, c’est une réalité masculine. Quand le serrement est trop important ou pénible, il faut faire sortir la pression. Nier le fait est dommageable pour tous.

Donc une vingtaine d’années active, ma libido m’a porté durement. J’étais gros, intellectuel, et dans l’ombre d’une vedette du sport dans la paroisse (mon frère). Pas le genre de celui qui fait le haut de la liste d’appréciation des filles à l’époque. J’ai toujours encaissé les rebuffades des filles, certaines imbéciles et maladroites mais, une autre, tellement gentille et pleine d’attention pour ne pas me blesser.

C’est donc un parcours normal pendant 20 ans. Marié père de 3 enfants (garçons tous les 3).Que vous le vouliez ou pas, que ce soit correct ou pas, la réalité est. On l’a niée si longtemps et on continue à la nier. Le monde permissif actuel est plein d’occasions pour que tout se passe de travers comme dans mon cas. L’opposition constante de sexes dans les médias et la société n’est rien pour améliorer la situation. J’aurais pu remplir des pages de détails sordides mais ce n’est pas mon but.

Mon but c’est de faire savoir, pas comprendre, que le serrement est un phénomène présent chez les garçons. C’est comme une grosse faim qui tenaille sans cesse. Elle ne disparaît souvent que suite à un exercice intense. Ceci n’explique pas cela mais, quand on a faim il nous est permis de manger, mais beaucoup nient le droit aux jeunes (ou moins jeunes) de satisfaire un besoin fondamental. Je ne fais pas l’apologie de la masturbation mais, il faut le dire, pour beaucoup c’est un mal nécessaire plutôt que de faire le mal chez d’autres. Que vous compreniez ou pas, que vous acceptiez ou pas, c’est la réalité.

Je ne suis pas un perverti, je suis un gars bien ordinaire. Plutôt que de présumer bien des choses, essayez donc d’en parler ouvertement avec les autres, filles et garçons. Nier la Réalité n’a jamais produit que des problèmes. Jeanette veut savoir? Au moins elle, elle écoutait.

Bertrand (@BDmoi)

À ceux qui chialent…

À ceux qui chialent contre l’utilisation des réseaux sociaux par les gens, plutôt que chialer contre l’outil faites donc profiter les autres de votre sagacité et de votre virtuosité.

Il ne sert à rien de blâmer l’outil. Les promoteurs de celui-ci ne font que chercher un moyen de faire de l’argent. Il appartient, et de fait, c’est ce qui arrive, aux utilisateurs d’en faire ce qu’ils veulent. Les outils sont malléables et peuvent s’adapter à l’usage qu’on veut en faire.

Donc si l’outil ne vous plaît pas, faites en sorte qu’il change et ne blâmez pas l’outil pour ce qu’il ne fait pas mais, faites le.

Bertrand (@BDmoi)

Rêver ou suggérer?

Beaucoup de gens m’écrivent pour me dire que je suis rêveur et que je me pense au pays des licornes et des câlinours. Vous êtes tellement dans l’erreur. Il est une grande différence entre le rêve et la possibilité. Le rêve c’est croire que tout peut se réaliser. Suggérer c’est montrer qu’il y a possibilité et les avantages de changer quelque chose, pas à tous mais à certains. J’ai près de 3000 abonnés. C’est une poignée. Je serais bien mal avisé si je croyais changer le monde entier.

J’ai plus de 720 écrits qui suggèrent des changements. Des choses que je pense valables et que certains pourraient partager. Il est curieux que la plupart des échanges que je reçois, je dis bien la plupart,et ils sont peu nombreux, ne soient que des remarques de l’impossibilité que ça s’adresse à tous. Je suis certain d’être lu par plusieurs. La plupart qui me suivent agréent avec mes dires et se cantonnent dans un plaisir certain.

Twitter, je l’ai maintes fois réitéré, est un merveilleux outil dont on ne tire même pas le millième du potentiel. Beaucoup pensent qu’il faut produire une oeuvre remarquable en 280 caractères. La réalité c’est que 280 caractères c’est comme un petit coup de couteau sur une bûche. Il en faut des centaines pour produire une oeuvre. Les gens cherchent l’instantanéité de la communication. Elle n’existe pas et n’existera probablement jamais.

Alors plutôt que de penser que l’énergumène se croit au pays des licornes, peut-on réaliser qu’il vient de donner un petit coup de couteau pour suggérer d’améliorer le monde dans lequel on vit et non pas espérer que tout va changer? On peut changer le monde, une personne à la fois, il faut commencer par nous. Pas plus, pas moins.

Bertrand (@BDmoi)

Le virus qui tue ou révèle…

Le virus qui tue ou révèle la société humaine? J’ai écrit ceci jadis en 2018 http://bdmoi.mdugre.info/formons-nous-encore-une-societe/

Mais nous sommes une sorte de succession d’individualités qui n’existent que pour elles. À regarder la chose de notre nombril on n’a pas la vue pour contempler l’ensemble. Ce que je vais écrire est dur et froid. Avis aux âmes sensibles.

La Terre est une entité parsemée de plein de diversités. De l’infiniment petit au majestueux gigantisme de la vie, tout y est en existence et je dirais en coexistence. L’Humanité se sent particulière. C’est peut-être vrai, et je dis bien peut-être vrai, mais ce ne l’est pas du point de vue biologique. Nous sommes tellement nombreux et réunis tellement densément que les virus ont la chance de sauter d’un individu à l’autre. Que ce soient les villes qui ont écopées durement n’a pas à surprendre.

Nous régnons comme des despotes sur la planète. 8 milliards ou à peu près. La densité des humains permet à l’espèce qui en tire profit de prospérer. C’est la théorie de Darwin en action. On en est là. Pas plus fins, pas plus fous. Peu importe ce qu’on ressent ou qu’on en pense, le virus existe et tire profit des occasions qui lui sont données.

Le taux de décès est d’environ 10% des personnes infectées. C’est vrai et c’est faux. Globalement oui mais, surtout compte tenu des conditions de densifications. Les aînés ont été écartés dans des usines à mourir. Pardon, à vivre plus longtemps en mauvaise condition. Là, le virus a frappé.

Qu’il y en ait pour dire, vae victis (malheur au vaincus), n’a rien de surprenant il y a des insensibles partout. Mais il faut se rendre à l’évidence, nous ne pouvons nous protéger de tout. Le virus frappe aveuglément. C’est nous qui lui donnons la chance de prospérer, se transmettre, ou pas. L’Humanité n’a pas le haut du pavé, comme elle le croit. Elle ne peut, et ne pourra probablement jamais, soumettre la Nature à son vouloir sans avoir à en payer le prix.

Sans vouloir dire qu’il faut laisser le virus agir, on se doit de vivre le temps qu’on vit. C’est le temps qui nous est donné de vivre et on peut, tout en se protégeant, vivre une vie valable. Toute comparaison avec le passé ou tout espoir futur sont vains. Plus que jamais, vivre l’instant est de mise. Assez de désolation et avant de pouvoir s’enlacer de nouveau, commençons à nous rapprocher socialement en respectant la distanciation physique.

Reformer une société nous aiderait à passer au travers de la situation. Je ne dirai pas épreuve parce que ce serait céder à la désolation ce que je me refuse à faire totalement.

Bertrand (@BDmoi)