Méprise? Envahissement?

Bien des gens, créent beaucoup de problèmes, pour ne pas dire la majorité des problèmes, en envahissant le territoire de l’autre ou simplement en se méprenant sur son intention. ne dit-on pas: “il ne faut pas juger l’autre si on n’a pas marché 2 milles dans ses souliers”?

Il n’y a pas de règle d’or sauf si l’autre personne pose la question. Tout est question d’ouverture ou d’envahissement. L’ouverture suggère, énonce son point de vue, simplement. L’envahissement impose et tient rigueur si on n’abonde pas en son sens, j’irais même jusqu’à dire exactement dans son sens.

Il faut apprendre à faire la différence entre imposer et suggérer et énoncer ou simplement dire. Bien des gens, malheureusement, ne peuvent discuter. Ils débattent, de tout et de rien, tout à la même intensité.C’est eux ou c’est nous qui avons raison. Pas de nuances, pas de discernement. C’est une plaie chez bien des abonnés de Twitter. Moins dans la vie de tous les jours car les gens ont un certain vernis de civisme.

Je ne sais si c’est la forme écrite ou l’anonymat du clavier mais, bien des gens sautent sur ce qu’on dit et rabrouent de toutes sortes de façons. Peut-être est-ce seulement ma perception? Je pense que la situation s’améliore. Le fait de fonctionner par écrit augmente la distance entre les communicateurs. Il y a plus de friture sur la ligne de communication.

Souvent, n’est-ce qu’une méprise. Les gens ont mal lu ou sauté aux conclusions. Il faut prendre ce qui est écrit pour ce qui est écrit. Mais, sans plus. Il y a tant de place à l’erreur ou au manque de nuance, sur twitter, que se comprendre est parfaitement est impossible. Il faut savoir se parler et communiquer. Mais, ce n’est pas donné à tous d’être concis en 280 caractères. Le pire quand on est concis on est perçu comme intransigeant.

En conséquence, le sort du Monde ne se joue pas sur Twitter et soyons plus modérés dans nos transports. On a le droit d’être surpris par une remarque mais il faut continuer à échanger pour, bien souvent, tomber d’accord avec l’autre. Il est bien des malappris pour nous insulter, mais ça ça fait partie du monde.

Bertrand (@BDmoi)

Dans la vie …

Dans la vie il est de tout. Des gens de toutes pensées, en plus de toutes perceptions et encore plus de tout jugement. Beaucoup de gens qualifient les autres par ce qu’ils disent ou ce qu’ils font. Peu importe l’intention et les raisons qui motivent une personne à dire ou à agir de la façon dont ils agissent ou parlent.

On qualifie les autres de bien des choses, selon qu’ils nous approuvent ou nous désapprouvent. La différence de nuance, bien souvent est perçue comme désapprobation. Cela ne laisse pas grand place à la discussion. Twitter est un outil tellement merveilleux mais, parviendra-t-il à nous faire dépasser cette tendance?

Il faut, d’après moi, grandir et arriver à discuter calmement. Il est un point cependant qu’il me faut mettre au clair. On doit exprimer notre point de vue, notre différence. Celles-ci n’est pas là pour écœurer le peuple mais pour exprimer une idée. Le temps et l’énergie passés à analyser les motivations et la personnalité de l’individu en question, fait perdre son message et nous empêche de tirer la substance de ce qui est dit.

Suis-je moralisateur? Peut-être. Ai-je l’envie d’être moralisateur? Je ne crois pas. J’exprime mon point de vue et ce qui me vient à l’esprit dans une conversation. Ai-je raison de penser ce que je pense? Oui! Un gros oui! est-ce que je pense que j’ai raison? Non. Mais bien souvent n’est-ce que le cheminement du sujet dans mon esprit. Une question que je pose, plus qu’une réponse.

Il est plein de conceptions des gens. La plupart des gens sont convaincus de ce qu’ils conçoivent. Là est une partie du problème. J’ai très peu de réponses fermes à des questions. J’ai beaucoup de théories sur beaucoup de sujets. Mais ce ne sont que des théories, que tout un chacun peut accepter ou réfuter. Ce ne sont pas des lois que j’énonce, la plupart du temps. Pourquoi parce que j’ai de la difficulté à savoir ce que je sais et ce que je crois.

Alors discutons avec joie et laissons-nous aller à la pensée émise. Profitons du temps qui nous est donné pour explorer ce magnifique don que nous avons, la pensée. Tout ça dans la joie et la bonne humeur, en prenant un bon café.

Bertrand (@BDmoi)

Une vision des choses.

J’ai, de par mes expériences et mon vécu, une certaine vision que j’aimerais partager. Il s’agit de la routine. Celle-ci est réconfortante, prévisible et monotone. Bien des gens s’extasient quand ils la brisent. J’ai une routine qui n’en est pas une. Coucher quand je m’endors, levé quand je me réveille, manger quand j’ai faim, et tout le tralala. Ce qui implique que mes horaires sont fluctuants. Les seuls ancrages? Les rendez-vous pris avec les gens.

Au gré de mes pensées, je fais un parcours assez uniforme. Mais dans les faits, tout est débridé. Je suis là à me laisser impressionner et je réagis à ce que je perçois. Probablement en est-il ainsi de tous? Mais, ma particularité, c’est que je n’attends rien de la vie, que de me faire vivre des moments agréables que je saisis, quand ils passent et que je laisse passer pendant que j’en saisi un autre.

Mon but principal, dans la vie, rencontrer des gens et échanger. C’est tout. Cela amène bien souvent des moments de grâce et d’émerveillement. Il faut les accepter quand ils sont là et ne pas chercher à les provoquer outre-mesure.

Je vais continuer à écrire mes petits essais au fur et à mesure de mes pensées. J’aime ça. En prime? Certaines personnes les apprécient et encore mieux les commentent. Que demander de plus? De la régularité? Je ne saurais y arriver car je me lève quand je me réveille et que j’écris quand j’ai quelque chose à écrire.

ALors merci pour la belle semaine que l’on vient de passer en groupe, et nous continuons la démarche au fil des jours. N’hésitez pas à faire des remarques, elles sont les bienvenues.

Bertrand (@BDmoi)

Quand est-ce que trop c’est trop?

Trop, d’après le Larousse, est un adverbe qui exprime l’excès, que la limite est dépassée. Donc dans la notion intrinsèque de trop il est une constante, une vérité sous-jacente. Cela implique nécessairement un jugement. Quand on communique on est au moins 2 personnes. Donc par conséquent au moins 2 points de vue. Donc presque nécessairement divergence d’opinions.

Trop est un mot qui cause beaucoup de division. Il existe des emplois universels de trop. Mais ils devraient être réservés aux sciences exactes. En clair, ce qui est trop pour un ne l’est pas nécessairement pour l’autre. Le jugement personnel entre en ligne de compte. Ce qui est trop pour un, bien souvent est-il ignorant du fond, peut ne pas l’être, pour diverses raisons pour l’autre.

J’aime faire des expériences. J’utilise beaucoup la formule “Et si…?” Faire des essais. Bien des gens disent que je suis trop ci et trop cela. mais qu’ont-ils à faire dans mes souliers? Je suis un être original et je le sais. J’aime bien parce que je ne m’ennuie presque jamais. Mais le simple fait d’exister est, pour certaines personnes, trop. Je suis bien et j’ai beaucoup de plaisir à être ce que je suis.

Trop? Je ne poserai pas la question car il y en a que ça dérange. D’autres au contraire envieraient cette notion. Le jugement inhérent à l’utilisation de trop cause beaucoup de frictions entre les gens. L’utilisation de “trop” à grande échelle cause le politically correct (rectitude politique) qui afflige présentement notre société. Toutes sortes de modes promues par des gourous reconnus par qui? On ne le sait pas.

En conséquence, ayons bien à l’esprit que lorsqu’on utilise le mot “trop” on est en terrain glissant. Il y a jugement et en matière de jugement tout est personnel ou presque. La vie est pleine d’exemples ou trop de ci ou trop de ça a amené des découvertes agréables ou carrément fantastiques. Mais pour une découverte peut-être y a-t-il eu 1000 échecs ou conséquences désastreuses. C’est la façon dont marche la vie. Peut-être devrions-on nous utiliser trop avec le point d’interrogation? Plutôt que de faire une affirmation en faire une question?

Cela aurait l’avantage de conscientiser l’essai ou la notion. Plutôt que d’être réfractaire au changement devrions-nous chercher à l’expérimenter pour voir où ça mène? Tout semble être une question de dosage. C’est la pensée qui me vient. ALors soyons vigilants et quand nous utilisons le mot “trop” interrogeons-nous pour savoir si on sait de quoi on parle ou si c’est simplement un changement dans nos habitudes?

Bertrand (@BDmoi)

Il est possible de discuter dans le respect.

Non seulement est-il possible mais, tellement agréable. On a beau dire, on a beau faire, la bonne volonté de chacun est au rendez-vous depuis une semaine. On a des échanges transamériques et transatlantique et ce en français. Il y a bien de l’espagnol par ci par là mais, avec google translate on peut très bien se tirer d’affaire. D’autres langues pourraient s’ajouter, on ne sait jamais.

Il y a beaucoup de personnes qui lisent nos échanges. Twitter n’est pas un désert vide. De temps en temps certaines personnes se risquent à intervenir et c’est absolument agréable. Parfois il faut jouer du curseur parce que les propos s’emballent. C’est là qu’on a toute la substance de la discussion. Car c’est une discussion et non un débat.

Ayant bien mis la table pour spécifier que les mots ne veulent pas dire la même chose pour tous, que l’on peut maladroitement s’exprimer et que l’on doit se garder une marge d’erreur, ce qui est plaisant c’est que les gens prennent le temps.

Dans le temps, jadis naguère et autrefois, dans une autre vie, j’ai fait une expérience avec le propriétaire d’un bar. Il avait de la difficulté à maintenir une clientèle stable. Je lui ai proposé d’envoyer une lettre par mois à ses clients. Lettre qui soulignerait les anniversaires et donnerait des nouvelles du bar. Rien de sérieux. Une lettre qui trancherait avec les annonces que les gens reçoivent dans les boîtes aux lettres.

J’ai demandé à tous les barmans de remplir des papiers avec les renseignements des clients nécessaires. Parti d’un envoi de 40 lettres le premier mois, j’en étais rendu à 450 après 6 mois. Le propriétaire étant grec j’ai même envoyé une lettre trilingue, français, anglais, grec, pour annoncer une soirée grecque avec tout le tralala. La soirée fut un immense succès. Le bar a tellement prospéré que le propriétaire l’a vendu un bon prix.

Tout ça pour dire que, quand on laisse le temps au temps, temps de se parler et de communiquer, tout le meilleur peut arriver. Alors avant la journée, ici au Québec et en Amérique du Sud et en avant-midi pour les gens d’outre Atlantique, venez jaser avec nous. Si le sujet n’est pas intéressant, amenez-en un autre. Twitter n’est pas conçu pour ça mais s’y prête bien.

Il y en a qui utilisent des marteaux pour toutes sortes de fonctions. Ici Twitter peut faire mentir sa terrible réputation. Bonne journée et venez déjeuner et prendre le café avec nous, los amigos.

Bertrand (@BDmoi)

La science ou la nouvelle

Bien des nouvelles de la science sont en fait des flashs de connaissance. Les nouvelles sont rapportées par des journalistes. Ceux-ci savent écrire et cherchent plus souvent qu’autrement à éblouir le lecteur. Certains, sérieux, en ont fait une carrière comme Charles Tisseyre ou autres. Mais, la plupart manquent de rigueur. Ils recherchent l’aspect spectaculaire de la nouvelle.

C’est un peu pareil dans la vie de tous les jours, je crois. Comment? Dans le vocabulaire que les gens emploient. Bien des gens s’expriment avec les mots exacts qu’ils ont entendus quelque part. Il y a bien des gens férus du sens des mots, qui choisissent minutieusement celui qui va exprimer le mieux la nuance de ce qu’ils veulent dire. Il y en a d’autres qui jouent avec les mots pour en faire ressortir les nuances de concepts qu’ils ont en tête.

Le fait est que, les mots, la langue, ne sont pas les mêmes pour tous et surtout chacun. Outil imparfait, utilisé imparfaitement par des êtres imparfaits c’est un environ de malentendus assez fréquents. Mais on a perdu l’outil qui permettait l’ajustement des interlocuteurs: la discussion.

J’aime échanger avec les gens. J’aime par conséquent discuter surtout sur twitter où les nuances ne surviennent qu’à coups de 0 et de 1. Il faut beaucoup de 0 et de 1 pour faire une photo. On appelle ça des pixels. À mon avis il en est de même pour les tweets. Très peu de gens ont la concision pour exprimer assez précisément en un seul tweet. C’est vraiment ardu.

Alors, on peut admettre que beaucoup de gens sont sur twitter pour se défouler ou chercher l’âme sœur ou autre. Mais, si vous voulez échanger, de grâce donnez-vous du temps? C’est la grâce que je vous souhaite.

Bertrand (@BDmoi)

Différence et déviance (2ième essai)

Tout le monde est différent dans son ensemble. Il n’y a 2 personnes exactement pareilles. C’est, je crois, reconnu de tous. Partons de ce principe. Corollaire évident, on n’est personne, comme une autre personne. Je n’ai rien inventé.

Quand on se compare, on ne se compare jamais en totalité, mais, selon une caractéristique précise. Il faut absolument s’en pénétrer. On est tous différents mais par rapport à une caractéristique on se regroupe selon une distribution normale, plus ou moins centrée.(voir essai précédent: http://bdmoi.mdugre.info/il-y-a-normal-et-normale/ )

On a souvent dit et écrit: “Le respect n’est pas dû mais se mérite”. Peut-être quand on respecte une personne. Mais en ce qui concerne les autres il y a un degré de respect qui s’appelle le civisme. En société, le civisme permet de lubrifier les contacts interpersonnels. Alors parlons de civisme et pas de respect.

Dans notre société, où les extrêmes sont exacerbés, on en est rendu à qualifier de déviance (maladie) presque toutes les différences. La moindre différence par rapport à ce qui est jugé la norme par quelques-uns, devient maladie ou déviance. Je ne suis pas à discuter des véritables déviances qui dénaturent les rapports humains. Dans les cas extrêmes il existe la notion de déviance. Que ce soit dans le domaine sexuel ou autres tels l’anxiété et bien d’autre problème psychologiques il existe des degrés au-delà desquels il faut la notion de déviance.

Mais, ici, concentrons-nous sur la différence. Le civisme est le respect de la différence. Il n’y a pas si loin de la coupe aux lèvres. Cette notion exprimée il est facile de convenir que ce devrait être la norme. Qu’est-ce qui l’empêche? D’après moi, c’est l’incompréhension. La différence est jugée par chacun comme étant un plus ou un moins. Une qualité ou un défaut. Mais, dans les faits, c’est une différence qu’on accepte ou pas.

Les gens ont de multiples raisons d’être différents. Tendance naturelle, éducation, expériences, frustrations… Il faut donc en conclure qu’une différence est jugée selon notre compréhension à nous. Pas selon la motivation de celui qui est différent.

En conséquence j’en viens à considérer que le manque de civisme est principalement dû à chacun de nous qui cherchons à justifier notre différence par l’incompréhension de la différence de l’autre. On pourrait faire un grand pas en acceptant les autres comme ils sont, à l’intérieur d’une plage suffisamment grande de degrés de différence, en cessant de juger mais accepter.

Alors rétablissons la mesure entre différence et déviance.

Bertrand (@BDmoi)

Budgéter pour les nuls.

Il est possible de budgéter facilement. Il y a des gens qui fonctionnent d’une paie à l’autre. C’est plus courant que l’on pense. Il faut penser que tous ne sont pas des prévisonnistes avisés. Alors voici une approche qui peut permettre un certain moyen d’économiser.

Tout d’abord, déterminons la période de paie. Elle est souvent hebdomadaire ou aux deux semaines. Les gens ont facilement l’idée qu’il y a 4 payes dans un mois ou 2 payes. Donc budgéter votre mois avec 4 ou 2 payes. Le montant dont vous disposez est facile à déterminer pour le mois. Ce devrait être votre base de budget. Tout mettre en montant par mois permet de budgéter facilement. Vous aurez un meilleur contrôle de votre argent.(toutes les dépenses annuelles devraient être divisées par 12 et l’argent mis de côté, dans un CELI par exemple, à chaque paie. Un truc pas si facile).

Mais il y a un bonus à opérer de cette façon. Il y a 52 semaines dans un an. Donc il y aura 4 mois où il y aura 5 payes hebdomadaires ou 2 mois où il y aura 3 payes. Que faire? Les mettre de côté pour les vacances et les REER. Donc quand il y a une cinquième paye ou une troisième, placer dans un compte d’épargne, sous forme de CELI.

Vous aurez donc de l’argent pour vos vacances (1 ou 2 semaines) et de l’argent pour vos REER (2 ou 3 semaines). Possible, facile et sans douleur.

Voici mon truc et il fonctionne. On n’a pas besoin de beaucoup de volonté et de discipline.

Bertrand (@BDmoi)

De la différence à la déviance.

Un article de Radio-Canada m’a allumé. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1254305/syndrome-avance-phase-sommeil-etude-couche-tot-matin

Le nombre fait foi de tout et confirme que notre société est malade. Soient les prémisses suivantes:

On en vient donc au constat suivant: Les gens sont malades. On cherche à imposer une conformité totale à ce qui est différent. Le politically correct qui décime des gens qui sont différents de la moyenne est la nouvelle pression sociale qui nous a étranglés, et qu’on a vaincu, qui était celle des curés qui nous houspillaient pour la moindre incartade.

Je fais partie des SAPS comme le dit l’article. Je ne me suis jamais porté si bien. J’en ai donc conclu depuis le temps où je me couche quand je m’endors et que je me lève quand je me réveille que j’écoute mon corps et que celui-ci m’est très agréable. Cela fait plusieurs années que je suis ce régime. Mon chat ne s’en plaint absolument pas.

Qu’il y ait 20% des gens qui s’endorment tôt et qui se lèvent tôt est, selon la normale, absolument normal. 🙂

Ce qui n’est pas correct c’est de s’en formaliser. Et je m’inscris en faux dans cette démarche. Je dors à satiété, ce qui est le cas de très peu de gens. Mes nuits sont d’environ 7 à huit heures. Je m’endors immédiatement quand je me couche et je suis, après un café bien entendu, en pleine capacité de mes moyens au réveil.

Ai-je une vie rangée à cause de cela ou cela est-il à cause de ma vie rangée? Je ne saurais le dire. Mais au final, je suis heureux et me sens bien. Mon rythme de vie me plaît entièrement et, quand une occasion spéciale se présente, et il s’en présente, une petite phase d’endormitoir me gagne et dure une demi-heure. Puis je suis prêt pour affronter la nuit. Petite séance de bâillements et hop je suis dispos.

Alors assumons nos différences. Ce qui compte c’est le respect. Je n’ai pas de montre au poignet depuis 30 ans. Je suis obsédé par le temps quand j’ai une montre. L’important? Je ne suis jamais en retard nulle part. Vivre à son rythme a ceci de merveilleux, on s’assemble à qui nous respecte et on respecte ceux avec qui on s’assemble. Les autres on s’en fout ils font partie de la masse.

SAPS c’est la confirmation que le monde est différent et que dans la vie tout ce qui compte c’est le respect de la différence.

Bertrand (@BDmoi)

Il y a normal et normale.

Bien de gens trouvent normal ceci ou cela. Mais normal ne devrait pas s’employer dans ce cas. Il devrait être remplacé par beau, agréable, courant, adéquat, conventionnel ….

On utilise ce mot à outrance et il ne signifie pas ce qu’on veut dire. La normale par exemple signifie bien ce qu’elle veut dire. C’est une distribution continue qui répartit selon un critère un ensemble de choses ou d’individus. Dans l’exemple plus haut il s’agit de la distribution de l’intelligence chez les individus.

La déformation de cette loi mathématique cause bien des tourments chez bien des personnes. Le fait d’être considéré normal ou anormal. Un nain de 3 pieds et un géant de 7 pieds sont normaux. La distribution des humains est telle que les individus extrêmes sont parmi les probabilités d’existence. C’est ce que la normale nous enseigne.

Il y a tant de caractéristiques sous lesquelles on peut distribuer les humains. Il est évident qu’il y a des moyennes mais les extrêmes font partie de la normale. Donc cessons d’utiliser le mot normal pour ne pas créer de divisions tellement dommageables entre les humains.

Je vais illustrer plus fermement ce concept avec la sexualité. Il y a les extrêmes, des gens excessivement, relativement, attirées par le sexe opposé. Il y a aussi à l’autre extrême des gens très peu motivée par le sexe. Entre les deux il y a tout un panorama de degrés d’attirance pour les autres sexes ou le même sexe. Je trouve aberrante la place qu’occupe cette caractéristique dans nos sociétés et dans les religions. C’est nier la Réalité de la diversité des mélanges hormonaux chez les humains.

N’est-il pas permis de voir la réalité et ainsi de cesser de diviser les humains en étiquettes qui ne sont pas discontinues mais continues. Ceci dit pour nier le binaire chez les humains. Presque nul n’est totalement ceci ou totalement cela. Chacun est un dosage de quelque chose. Un dosage personnel qui a sa place. C’est nous, encouragés par les médias. qui avons tendance à tout catégoriser de façon distincte. Mais, entre les humains, il est une gradation dont chacun est tributaire. Qu’il y ait plus de ceci ou cela est possible. Ça fait partie de la normale et du normal.

Bertrand (@BDmoi)