L’enflure verbale et les politiciens

L’enflure verbale. Un mal qui atteint de plus en plus de gens mais particulièrement les politiciens. C’est désolant. On ne peut dire rien qui ne soit déformé dans l’émission du message et encore moins dans la réception. Un mot, particulièrement est galvaudé à qui mieux mieux. Il s’adit du mot “raciste”. Il y en a bien d’autres mais prenons celui-ci pour illustrer le propos.

Tout et son contraire, que l’on peut imaginer, est taxé de racisme. On peut, calmement, énoncer toutes les nuances de toutes les positions. Tout d’abord le racisme est dans l’œil de celui qui qui l’énonce. On peut très bien énoncer notre point de vue, qui peut être différent, sans être raciste. Mais on n’a plus le droit de dire quoi que ce soit, sans se faire houspiller par quelqu’un qui a un avis (opinion) différent.

J’en ai soupé des “Charlies” qui n’en sont pas. Ou bien vous êtes pour la liberté d’expression ou bien vous vous offusquez des dires d’un autre. Mais vous ne pouvez être les deux. Ne vous demandez pas ce que vous pensez. Demandez-vous ce que vous faites et alors vous aurez votre réponse. La vôtre, votre vérité. Si vous n’êtes pas fier de vous, c’est votre problème. Ce n’est pas à l’autre de changer d’attitude mais à vous.

ALors, selon nos lois, on a la liberté d’expression. Je m’excuse mais la liberté d’expression se manifeste par une acceptation des dires des autres. Pas par des vociférations que vous avez le droit à la liberté d’expression. Acceptation n’est pas partage mais bien acceptation. On accueille l’autre et on peut lui répondre avec des arguments. Pas des jugements téméraires de ce qu’il a dit.

Assainir l’ambiance est mon but. Mais, je m’attends, à une opprobre de quelques-uns, qui n’auront pas lu ce que j’ai écrit.

Bertrand (@BDmoi)

 

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