Le futur ne sera pas ce qu’on en prévoit. Tout comme il n’est pas le présent de ce qu’on prévoyait dans les années 50, 1950. On espérait le meilleur de la technologie. On espérait le meilleur de la psychologie, et le meilleur dans tout. Tout comme l’on prévoit le meilleur de l’intelligence artificielle, aujourd’hui, il ne sera pas.
Il sera ce que l’inertie lui laissera l’occasion d’être. C’est évident que ceux qui en ont à tirer un bénéfice monétaire seront les premiers à en pousser l’expérience. Ils investiront des sommes monumentales pour éviter des sommes monstrueuses à des humains qui gagnent leur vie. Les robots demeureront des machines. Ils ne seront pas imposés sur les revenus qu’ils généreront.
Il est une chose de certaine, le statu quo ne sera pas. Il y aura ou il n’y aura pas révolution. Il a fallu environ 500 ans pour que la Renaissance apparaisse et qu’il y ait transition entre le Moyen-Âge et les temps modernes. Mais il y aura changement de paradigme avant le milieu du millénaire ou il n’y aura pas de milieu de millénaire pour l’humanité.
Est-ce que ce sera une autre période de noirceur? Je ne sais pas. Il sera un temps de lumière ou de grande noirceur. Mais le statu quo? Je ne peux l’imaginer. Il y aura changement, en commençant par le monde des finances. Il y aura un grand bouleversement. Le genre qu’on ne peut prévoir l’avènement, la forme, la durée ou l’aboutissement. Il se produira probablement dans le premier ou le deuxième siècle du troisième millénaire. Nous avons 20 ans de passés dans le présent siècle. Est-ce que ce sera une autre décennie de folie de vivre pour augurer d’une période noire? On le verra. Je le verrai peut-être, peut-être pas.
Tout ce que j’espère c’est que ce sera pour un avancement de l’humanité vers ce qu’elle pourrait être. Mais n’est-ce qu’un espoir?
Bertrand (@BDmoi)