La Vie et le marketing

Le marketing et la vie. La vie et le marketing. Parti des techniques de propagande dans les années 20-30 pour évoluer en techniques publicitaires dans les années 50-60 . Dans les années 60 a émergée une dimension philosophique du marketing, on l’appelait marketing social. Parties d’un objectif de maximisation des ventes, les techniques de marketing ont été développées. Puis on s’est interrogé sur le pourquoi on utilise ces techniques.

Partons des années 60 pour définir la philosophie marketing pour ensuite en venir aux techniques utilisées non pas pour le bien du consommateur mais pour un meilleur retour sur l’investissement marketing.

La philosophie du marketing dans les années 60, disait à peu près ceci: partons des besoins des consommateurs pour développer des produits qui répondent à leurs besoins, au prix qu’ils sont prêts à payer, là où ils penseront le trouver selon qu’on réussira à les informer.  Grosse commande aux multiples répercussions dans bien des domaines. On partait des consommateurs pour aboutir aux consommateurs. L’objectif n’était, selon la philosophie, la plus grande partie des consommateurs mais bien la meilleure satisfaction de chacun de ceux-ci. Objectif louable mais combien illusoire.

Le marketing est revenu à ses origines après un abâtardissement avec la philosophie. Le nouvel objectif est maintenant, à peu près: maximiser le retour sur investissement en ciblant les segments de marchés avec des produits suffisants, et pour ce faire, rejoindre efficacement ces segments selon leurs habitudes de consommation.

Tout est maintenant ramené en $ et seulement en $. On parle d’investissement et de retour sur investissement. On parle d’obsolescence programmée. On parle de moins en moins de satisfaction garantie ou argent remis. (Ils sont au bord de la faillite) On ne vend plus de la satisfaction on vend des prix. L’argument de publicité est vente, solde, le moins cher…

Les gens ne sont pas dupes mais sont consternés par l’offre de la concurrence qui se coupe le cou à coup de soldes. La philosophie de satisfaire les besoins n’a pas survécu aux années 60. La révolution des jeunes  a laissée la place au consumérisme et on s’est perdu dans la quantité.

Aujourd’hui, l’offre de publicité a tellement augmenté que les diffuseurs de publicité voient les portions de tarte diminuer massivement et spécialiser la segmentation de leurs cible. Les médias (journaux TV) se plaignent de cet état de fait. Je crois que l’on fait une marketingnite aigüe et que le patient souffre de ballonnements de l’esprit dont il ne saisit pas la cause.

Une succession de techniques toxiques à haute dose, et un manque de valeurs derrière les motifs des agissements. C’est une des causes de vente d’antidépresseurs, je crois.

Bertrand (BDmoi)

 

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