La liberté n’est pas le problème.

Bertrand discute la vraie nature de la liberté, qu’il voit non pas comme une reconnaissance des autres, mais comme une fidélité à soi-même. Il évoque la liberté comme un contrat avec soi, limité par la société. Vivant sa vie selon ses valeurs, il accepte que cela l’ait souvent rendu impopulaire ou perçu différemment. Pour lui, la liberté a un prix élevé: l’individualité et l’éloignement du groupe. Bertrand conclut en affirmant fièrement que malgré la solitude, il a atteint le sommet d’être en vivant en homme libre.

La liberté n’est pas le problème, le concept de liberté n’est pas tel qu’On nous le dit. Là est le problème. La liberté est un contrat que l’On passe avec soi-même. Un contrat contient TOUJOURS 2 PARTIES entre les contractants. Mais une des conditions pour valider le contrat est le libre-arbitre. Cela fait défaut dans le cas de chacun ou presque. On choisit pour nous (la société, les parents…) les territoires où l’on peut exercer sa liberté. Je suis libre, je l’ai toujours été. Mais la liberté a un prix qui est très élevé. Lequel? On verra.

Le concept de liberté que l’on nous enseigne est celui où les autres vont nous reconnaître libre. Là est tout le problème. La liberté D’être reconnu libre n’existe pas. La liberté existe de fait, du fait d’être loyal à ce qu’on est. Il est bien différent d’être populaire. Beaucoup de bassesses sont nécessaires pour être populaire. J’ai toujours été libre, j’ai (presque) toujours été loyal à moi-même mais, on m’a qualifié d’être une esprit fort, on m’a déclaré têtu ou opiniâtre. C’est le prix de la liberté. Ne pas être populaire au point d’être jalousé de ne pas être comme les autres. Jalousé n’est pas le mot mais je n’en connais pas de meilleur.

Au soir de ma vie, je constate que je ne suis pas populaire. J’ai toujours essayé d’agir dans le meilleur intérêt des autres, selon moi. Mais pas selon leur avis intéressé. Agir dans les meilleurs intérêts des autres, est un question de perception personnelle. J’agis, selon ma compréhension honnête des choses en fonction du bien commun. Ça c’est être honnête et cohérent avec ce qu’On est, quoiqu’Il nous en coûte. J’ai souvent, très souvent été perçu comme quelqu’un qui se prenait pour un autre mais c’est la perception des autres. La réalité est que je suis cohérent avec mes valeurs, mes pensées, mes réflexions et mes actes, quoiqu’en pense ou juge qui que ce soit. Ça c’est être libre. Ne pas dépendre de l’Opinion d’autrui. Mais, comme je l’ai dit le prix à payer est immense. C’est celui de l’Individualité et de la non communion ou de la collégialité.

On ne peut être reconnu libre, on ne peut être reconnu que différent et en toute logique, c’est ce qu’On est, de réalisation et de fait. Les gens l’admettent du bout des lèvres mais au fond d’eux mêmes ils espèrent faire partie du groupe. On ne peut être différent et faire partie d’Un groupe. Chaque geste est du cas par cas, et ce n’est qu’en suivant le fil conducteur de sa vie que l’on peut estimer avoir été libre. Alors les gens se disent contraints d’agir comme ils agissent parce qu’ils ne peuvent souffrir d’être traités en paria. Je pourrais épiloguer sur ma vie mais qu’il suffise de dire que j’ai toujours agi conséquemment à mes valeurs et mes pensées. Vous dire que j’ai souffert de solitude est sous la vérité. Mais j’avais un immense besoin de liberté. Donc, pas de compromis. Pour être libre il faut assumer sa liberté et assumer sa liberté c’est ne pas être comme les autres. Je ne ferai pas le procès de qui est le mieux mais j’ai l’Immense sentiment d’être un être libre. Ce qui, pour moi est le summum d’être.

Bertrand (@BDmoi)

L’âge de l’égocentrisme et de l’intolérance.

Les années 20 de 1900 et les années 20 de 2000 se ressemblent. Le début du centenaire est marqué d’une flambée d’égocentrisme qui mène à toute l’intolérance des gens. Chacun espère que les autres agiront dans le sens qu’ils désirent. Pourtant chacun agit pour soi donc, cela amène nécessairement désillusion totale. De tout le monde. Et les médias qui en rajoutent en en nous assénant, tel le supplice chinois, une litanie d’évènements qui ne sont pas idéaux.

C’est triste parce que les gens n’écoutent pas les autres qui sont conscients. La seule parade à tout ce déferlement de folie personnelle, est de parvenir à accepter le différence. Il faut prendre conscience que les autres sont différents, ET QU’ILS Y ONT DROIT, là est le manque de savoir vivre de notre société. On s’offusque de l’Odeur de l’autre, qui a travaillé à la sueur de son front. On s’offusque même que notre nez soit chatouillé. Nous étendons notre espace personnel à une grandeur égocentrique. Tous nous doivent le respect et nous ne devons le respect à personne.

Ça fait longtemps que je parle d’intolérance, dès 2017 j’ai écrit ceci; https://bdmoi.mdugre.info/le-digital-augmente-t-il-lintolerance/

La précision extrême de 0 et 1 fait disparaître l’approximation et les nuances. C’est ou ce n’est pas. Pour faire apparaître les nuances il faut une succession d’évaluations. Mais qui en a le temps? Qui en a le désir? Les évaluations à l’emporte pièce de ce qui est et de ce qu’On voudrait laissent peu de place à la tolérance. Depuis BUSH si vous n’êtes pas avec nous vous êtes contre nous. Là est la source de tout le malheur. Ne pas accepter, ni même tolérer la différence nous rend inhumains.

Je suis presque content de quitter ce monde stupide où l’on se préoccupe plus de ce que les autres peuvent penser de nous que de ce que nous pensons aux autres. Tout se doit d’être selon notre conception et la richesse humaine n’a plus de place sur Terre. Nous sommes parvenus à un degré de confort qui fera que notre société périclitera. Ce confort, il est le résultat de millénaires d’effort de contrer les éléments. On s’Imagine tout savoir alors qu’on ne sait rien. On s’Imagine que l’argent achète tout mais c’est de la poudre aux yeux. Les sociétés laborieuses et concentrées sur l’effort, sombrent dans une folie personnelle où les qualités humaines sont disparues.

Je suis désolé de vous l’écrire, mais vous êtes partie du problème. Les mots n’ont plus de sens et les concepts sont évaporés. Il n’y a que l’émotion du moment qui compte pour la plupart des gens. L’émotion est l’ennemi de la raison. C’est triste mais j’ai perdu la foi dans notre société. Il y a des personnes qui agissent conformément à leurs pensées. Mais le problème c’est que peu réfléchissent et prennent le temps d’analyser la réalité. La réalité est différente pour chacun mais les médias infectes ne cessent d’en faire une bouillie sans saveur et contraire à l’idéal.

Y aura-t-il une suite? On verra.

Bertrand (@BDmoi)

Le TEMPS une ressource?

Les gens disent souvent qu’il faut profiter du temps qui nous est donné. Le temps n’est pas une ressource, c’est plutôt une contrainte. Le drame c’est que cette limite n’est pas déterminée en quantité totale disponible. Beaucoup n’ont pas conscience que le temps passe et ne revient pas. Ce qui n’a pas été fait, quand le temps était favorable, ne produira pas de fruits parce que les actions n’Ont pas été effectuées au moment où il était possible de le faire.

J’ai passé beaucoup de temps à réfléchir sur une grande quantité de sujets. Quand j’ai identifié des actions que je voulais voir posées, la plupart du temps, je l’ai fait. Quand une action est identifiée elle ne prend généralement pas beaucoup de temps à réaliser. Aussi procrastiner nous enlève du temps de mûrissement des actions que nous avons posées. Autrement dit on ne mange jamais de fruits mûrs mais des fruits récoltés hâtivement suite à l’urgence de la faim.

Peut-être est-ce le secret de mon bonheur relatif. Ayant réalisé que j’avais vraiment exécuté ce que j’avais envisagé exécuter et ce, dès que je l’ai imaginé, je n’ai pas de regrets. Maintenant qu’il ne me reste plus beaucoup de temps confirmé, je réalise la richesse de ce trait de caractère. IL faut, dès qu’on a décidé quelque chose, mettre en branle l’exécution de celle-ci.

Le temps est une contrainte implacable. Il faut du temps pour que les actions apportent leur résultat. Temps pour se décider, temps pour agir, temps pour laisser germer le résultat et temps pour récolter. La fortune ne sourit pas qu’à l’audace mais à la célérité de l’action. Bien des gens disent que tout n’est qu’une question de Timing. Le Timing? C’est que dès qu’On a conscience de quelque chose, on agit. Le problème c’est qu’on espère un résultat immédiat. Il faut laisser au temps le temps d’agir. La pensée est rapide mais la réalité est tout autrement.

Bertrand (@BDmoi)