Au sujet de l’humour sur Twitter?

Au sujet de l’humour sur twitter, il faut dire que ça en prendrait plus. Cependant il voyage très mal en 280 caractères. Le sarcasme est particulièrement mal saisi.

Les gens jettent des canevas sur la toile. Ils émettent sous l’impulsion du moment. La formulation humoristique demande beaucoup de soins en si peu d’espace. Il faut donc soigneusement choisir la formulation et les mots. Bien des gens réagissent épidermiquement. Il peut y avoir une bonne idée à la base mais pour faire de l’humour, en 280 caractères, c’est très difficile. Y réussir est très drôle et agréable. Mais n’a-t-on souvent que les réactions qui viennent suite à l’interprétation au premier degré par les intervenants.

Alors, si vous voulez être drôle, il faut travailler votre style d’écriture. C’est très difficile mais, quand c’est réussi, cela détend l’atmosphère au lieu de l’appesantir. Est-ce une des raisons pourquoi Twitter est pénible, parfois, pour certains.

Bertrand (@BDmoi)

Comparer le rôle d’un enseignant et d’un député?

Bonjour M. Drainville. En cet écrit j’ose comparer la tâche d’un enseignant et celle d’un député. Toute activité ne peut se comparer. Mais puisque vous avez en haute opinion celle de député puis-je la comparer à celle dont j’ai été, un enseignant de cours chargé.

Je ne comparerai pas la durée mais bien ce qu’elle peut impliquer dans une journée comme activité. Les heures de l’un comme de l’autre sont bien remplies. Ce n’est pas une question de temps mais bien de responsabilité. Aussi un prof a-t-il l’obligation d’exemplarité. Ce que vous ne semblez pas avoir. Pouvez vous vous accorder le luxe de votre tempérament sanguin sans aucune responsabilité vis à vis du public. Au moins ayez la décence d’admettre que vos capacités de communication dépassent votre capacité de réflexion. Ceci n’est absolument pas permis à un prof et même à plusieurs autres fonctions qui sont âprement jugées sur la place publique. N’êtes vous imputable qu’une fois aux 4 ans pour votre conduite personnelle. Pendant ce temps vous sévissez.

S’accorder une hausse de 30% de ses propres émoluments amène immédiatement un sentiment de suffisance envers sa propre personne. Peu importe la façon dont on l’exprime, la suffisance est là. Admettez que vous avez très bien rendu votre pensée intime et excusez vous. Ainsi votre émotivité sera-t-elle compensée par votre intégrité. Ce que j’ai osé espéré mais, n’en suis plus si certain.

Bertrand (@BDmoi)

Serait-il temps de recentrer le gouvernement?

Serait-il temps de recentrer le spectre de l’action des gouvernements. Les deux mains dans l’assiette au beurre, est-il surprenant que ça attire les profiteurs. Créer une entité qui a pour mandat de stimuler l’économie et toutes les activités commerciales comme l’Industrie, l’agriculture et tous ces ministères à vocation économique. La mettre sous l’égide d’un conseil d’administration imputable des résultats.

Pour le reste il y a 4 domaines essentiels à être couvert par les élus au gouvernement: l’Éducation, la Santé et la Justice, le quatrième point étant le Code Civil. Ces 4 domaines occuperaient à temps plein un gouvernement de 100 personnes élues personnellement, sans le paravent des partis politiques, dans un collège de personnes imputables de leur vote par l’aval des citoyens dans un référendum populaire trimestriel.

La nomination d’un recteur de collège parmi les 100 élus, ramènerait le nombre de votants au collège à 99. Pas d’abstention. Vous avez été élus pour délibérer et décider. Assumez. La population aura toujours le dernier mot.

Un rêve? Sûrement. Réalisable? Oui! Probable? Jamais. Le statu quo coûte des vies. C’est évident. Mais bouger coûte de l’honneur. Et ça il semble que ça coûte la peau des fesses sur lesquelles on est assis.

Bertrand (@BDmoi)

Perd on trop de temps?

Dans le domaine de l’éducation, perd on trop de temps à socialiser les enfants et pas assez à leur enseigner, les rudiments que leur cerveau éponge peut facilement absorber? La question est posée. Elle est posée facilement mais répondue immédiatement par des gens qui réfléchissent immédiatement selon des dogmes.

Pour répondre judicieusement il faudrait sortir des cathédrales et vraiment faire des études expérimentales sur des enfants dont les parents acceptent l’événement. Bien des gens parlent de sciences de l’éducation. N’est-ce que suffisance de la profession. IL n’y a de science qu’après une expérimentation sérieuse. Où sont les études comparatives de toutes les initiatives. Tout n’est qu’un ramassis de croyances, plus ou moins suivies et essayées.

J’expose donc une idée farfelue, créer des expérimentations sérieuses avec groupe de comparaison pour les différentes façons d’enseigner. La façon de juger serait d’évaluer la capacité des étudiants à énoncer des textes nuancés sur des sujets plus ou moins controversés. Personnellement, je crois que c’est une question de rigueur de grammaire et d’enseignement au primaire. Il faut bien entendu un vocabulaire étendu pour énoncer les nuances. Il faut utiliser ces années de 4 à 10 ans, années où le cerveau absorbe absolument l’essence de la langue et âge auquel, d’après moi, se forme le cerveau au contact de la grammaire et des mathématiques.

On peut changer le cours des événements et rendre les citoyens plus forts en cadrant le départ de vie. Pour ça il faut de bons profs qui disposent d’outils éprouvés. Prendre le temps de bâtir une fondation solide est le succès d’une vie de communication et de raison.

Bertrand (@BDmoi)

Se formaliser de tout et de rien.

Se formaliser de tout et de rien appesantit le climat malsain de la communauté. La moindre anecdote fait grimper les chroniqueurs et les animateurs dans les rideaux. En dernier exemple celui de la Fête des Mères. Tout d’abord mal énoncé et mal rapporté. On n’annule pas la fête des mères, on la change pour la fête des parents. On n’abolit pas en ne soulignant pas. Faire 2 jours de nouvelles avec ça? Un simple exemple d’où on est rendu.

À chaque jour sa crisette pour énerver les gens. Que ce soit Arcand ou Martineau ou Lévesque ou autre, les grands chevaux galopent quotidiennement. Il y a beaucoup de choses qui sont vraiment abominables. On fait des reportages et c’est très bien. C’est le rôle des médias. Mais quand il n’y a pas de chose abominable et nouvelle qui se passe, on saute sur des anecdotes que l’On généralise à outrance. Il y a 8 000 000 d’individus dans le Québec. Que 100 personnes aient une chose en commun, c’est évident, purement statistique. Mais se servir du cas d’une personne pour faire de l’esbrouffe quotidienne pour détourner de l’information véritable.

Les sujets qui touchent au quotidien des personnes, on passe rapidement et on ne veut que provoquer des émotions en intensifiant le contenu émotif des mots utilisés. Ainsi on cancelle la fête des mères. Stupidité stupide et vile. Qu’une classe de deuxième année dans le coin de Québec fasse évoluer le concept pour élargir la portée de la fête est une chose. L’annoncer comme une révolution au Québec? Une monstrueuse autre.

Comme dirait quelqu’un, prenons notre gaz égal (j’ai une auto électrique c’est peut-être pour ça) et il faut plus de nuances pour prendre la juste mesure de ce qui se passe. L’info divertissement est maintenant devenu l’inf0-émotion. La surmultiplication des moyens de communication écrite, parlée ou vidéo a créé un monde de futilité ou chacun crie au loup et ameute la population sur des sujets déplorables pour une personne mais somme toute, anecdotique.

J’abhorre le rôle que jouent les médias. Tous les médias. On est passé d’un monde d’information dans les années 50 et 60 à un niveau de distraction dans les années 2000. Le fameux bug de l’an 2000, où tout devait s’effondrer, est un exemple concret de reprises de nouvelles absolument sans fondement et facilement réglé par les gens concernés.

Le monde tourne et continuera de tourner. Avec ou sans nous. Le temps qu’on vit, peut on vivre et ne pas s’énerver? Certains n’ont l’impression de vivre que lorsque l’excitation les gagne. Dommage pour eux. Mais il y a de tout dans la vie et il faut savoir apprécier chaque moment.

Bertrand (@BDmoi)

Fête des mères

Il est ce jour venu
où l'on ne s'est plus vu
C'était il y a longtemps
plus de 42 ans
Mais es tu toujours vivante
et bien vibrante
dans mon souvenir
mais aussi mon avenir
Tu m'as bien éduqué
parfois m'as tu frappé
c'était pour mieux m'embrasser
Mais toujours m'a tu appris
que l'On mérite ce qui suit
Jamais je n'espérais
dépasser l'âge de ton décès
Mais j'y suis rendu
sans m'être perdu
J'ai bien failli disparaître
après que tu m'aies fais naître
Mais tu as vu ma descendance
Avant tes vacances
Aussi es tu partie
pour le restant de ma vie
Et n'es tu revenue
que dans une boîte velue
À ma mère que j'ai eu la chance
de toute sa présence

On veut tellement plus?

On veut tellement plus? Le veut on vraiment? Je crois que les gens, la majorité, désirent des choses. Plutôt que vouloir satisfaire leurs besoins, ils aspirent à trouver la lampe d’Aladin qui leur apportera tout ce qu’ils peuvent désirer. Et pour ça ils cherchent dans le Dieu Argent ce qu’Ils ne pourraient trouver qu’en polissant et en poliçant leur intérieur.

Je ne suis pas moralisateur mais bien réaliste et fataliste. Bien des gens disent que le monde court à sa perte. Ce n’est pas ce que je crois. Après avoir évolué vers la civilisation, nous laissons nous lentement glisser dans la pente du déclin. Ceux qui ont bâti, l’ont fait en luttant contre les conditions et en utilisant l’énergie de leurs bras et la force de leur imagination.

Aujourd’hui disposons nous du pétrole et de l’énergie électrique et sommes nous sur le point de développer l’intelligence artificielle. Pourquoi? Pour en faire moins. On a peur que l’intelligence artificielle dépasse l’intelligence de l’Homme. Ce ne sera jamais le cas ainsi. Ce qui arrivera c’est la diminution de l’intelligence et de l’imagination sous le niveau de la machine, qui atteindra bientôt son paroxysme, car le créateur déclinera.

C’est devenu mon intime conviction. Moins on en fait, moins on veut en faire. Les riches, et quelques inventifs, possèderont la technologie et profiteront de la cupidité des masses. Les gens, plutôt que de se tourner vers l’intérieur pour identifier leurs besoins intimes, trouver la source de leur imagination et ainsi la motivation de leur labeur, chercheront dans les plaisirs faciles, promus par des publicitaires toujours plus débiles et démagogues, l’écoulement d’un temps oisif occupé à brasser leurs possessions. Ici on appelle les objets qui nous encombrent des tracas. J’aime bien cette appellation.

tracas

nom masculin

  1. 1.VIEILLI Embarras, peine, effort. Se donner bien du tracas.
  2. 2.Souci ou dérangement causé par des préoccupations d’ordre matériel.Tracas domestiques. Mots de sens similaire : difficulté ennui. (déf: Le Robert)

Ainsi est-ce arrivé que nous sommes passés de l’effort à l’ennui. Ce mot, tracas, résume le passage de l’Homme qui cherche à surpasser son environnement à celui qui profite béatement de ses turpitudes. Je suis méchant? Hum!!! Pas la moitié de ce que je le pense vraiment. J’aimerais beaucoup en discuter avec vous. Mais Twitter, un outil fabuleux, n’est pas utilisé à son potentiel.

Bertrand (@BDmoi)

La majorité a-t-elle encore des droits en société? En démocratie?

La majorité a-t-elle encore des droits en société? En démocratie? Société et démocratie sont des mots distincts et représentent des concepts absolument différents. Mais, dans le langage courant certains les pensent liés. Du moins dans notre Québec et notre Canada. Pour les définitions de société et démocratie, je vous réfère au Larousse:

société https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/soci%C3%A9t%C3%A9/7315

et pour démocratie

https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/d%C3%A9mocratie/23429

Formons nous une société et sommes nous en démocratie? J’en ai discuté dans des textes précédents. Mais l’important ici est de considérer la question posée au début.

Le fait d’interchanger les mots dans la discussion est préjudiciable et on tombe facilement dans le débat parce que l’émotivité est à son comble.

Respecter l’individu ou les minorités ne veut pas dire, en démocratie, que l’on doive obéir à leurs désirs. Cela signifie qu’On ne peut juger de la personne sur la base de ses droits. C’est tout.

Pour ce qui est de la majorité, le climat actuel est très pernicieux. N’y a-t-il pas seulement un réchauffement climatique mais aussi, dans notre société, un réchauffement des tempéraments. L’individualisme forcené de certains crée une pression à la conformité impossible. Ou est-elle absolument sans aucune orientation précise? Ne ressent-on que la pression sociale mais pas dans une direction précise. C’est, je crois, le problème de base de la polarisation et de l’insatisfaction actuelle des individus dans la société. Je crois que nous sommes un agrégats d’individus et non une société qui a des valeurs communes. Le pire c’est que nous croyons être en démocratie mais que la majorité des citoyens est conspuée par une minorité très vocale et organisée.

Je ne sais ce que vous en pensez mais, peut-on en discuter?

Bertrand (@BDmoi)

Je me fous du français mais…

Je me fous du français mais pas de notre culture sociale. N’en ai-je que pour ce qui est véhiculé et rien pour le véhicule. Mais les véhiculés peuvent-ils survivre au véhicule? C’est une grave question. La culture se transmet par les mots. Les mots sont adulés par certains et utilisés par d’autres. L’usage des mots véhicule des concepts. mais le faible niveau de compréhension des mots (vocabulaire restreint) fait que l’incompréhension résulte du bruit des mots.

Tout comme le latin et le grec ancien, que j’ai péniblement étudié pendant 4 ans, m’a permis d’être soumis à la pensée des philosophes anciens, peut-être le français survivra comme langue de culture. L’intelligence artificielle fera disparaître les vases clos que sont les langues. Mais faut-il espérer que les intercommunications feront apparaître une plus grande civilisation des peuples? Je ne saurais dire.

Espérons en la valeur de plus de technologie suite aux balbutiements du 20ième siècle. Tout nous est permis avec la venue de ChatGPT qui est à l’aube de sa puissance. Il en ressortira du mal, comme pour n’importe quel outil créé par l’humain, mais peut-on espérer qu’Il nous permettra d’évoluer au contact des autres cultures? Nous verrons.

Bertrand (@BDmoi)

L’émotivité fait de nous des pantins.

L’émotivité fait de nous des pantins. Les gens réagissent épidermiquement et instantanément aux stimuli que la vie leur envoie. C’est une observation que je fais suite à des heures de bénévolat et de lecture sur twitter. Ce ne sont que mes points de vue. Mais il y a beaucoup de réflexion dans le processus.

Selon la présentation des stimuli, les gens réagissent différemment. Aussi l’état du moral de la population, qui se détériore, est-il dû en majeure partie, selon moi, au fait que les médias, tous, choisissent la façon de présenter les choses de manière à provoquer. Non seulement cherchent-ils à provoquer mais font-ils preuve de dirigisme. C’est une accusation grave, je le sais.

J’ai, à maintes occasions, récriminé contre les médias. Mais, là, je mets la responsabilité du résultat sur les récepteurs qui ne réfléchissent pas. On me dit de ne pas écouter les médias si ça me déplaît. Cependant suis-je à l’affût de ce qui se passe dans mon monde. Comment pourrais-je décrier une état de fait déplorable si je n’étais pas conscient du tort infligé par les médias.

Les médias se défendent en disant que, sur twitter, n’importe quel hurluberlu équipé de WordPress peut écrire n’importe quoi. Je suis un hurluberlu et ce que j’écris vaut pour ce qui est écrit. Mais, beaucoup ne lisent pas et c’est ainsi que le monde tourne. Les gens accordent leur confiance à ceux qui sont connus et écartent les yeux du propos d’inconnus.

Je ne me plains pas, je constate. Les gens agissent comme dans les pires romans et films de science-fiction et ça, à cause de leur réaction émotive. Aussi, faut-il prendre le temps de raisonner avant de résonner.

Bertrand (@BDmoi)