Faut-il d’abord passer au travers dela crise.

Faut-il d’abord passer au travers de la crise avant de changer le système ou faut-il changer le système pour passer au travers de la crise? Le gouvernement a une certaine obligation de résultats. Surtout après avoir clamé la possibilité en période électorale. Je crois évident que nous avons une crise sociale et sanitaire difficile à cerner. On garoche des dollars à gauche, à droite, c’est un SOS…

Personnellement je crois qu’Il faut normaliser le flot des besoins avant de changer carrément le système. Je crois qu’il faut prendre un remède de cheval pour apaiser la crise sinon on va tout perdre.

Le gouvernement, en temps de crise, a le pouvoir de changer (temporairement) les règles du jeu. Le temps de régler la crise et d’établir les nouvelles règles du jeu.

Remède de cheval:

  • Conscription de tous les intervenants en santé. (5 ans)
  • Il n’y a plus de fournisseurs privés en santé.(Abolition)
  • Suspension (pour 5 ans) de toutes les conditions de travail négociées par les syndicats.
  • Application d’une utilisation ponctuelle de toutes les ressources d’hébergement privées ( Hôtels et RPA ET CHSLD PRIVÉS.

Dégager les lits d’hôpitaux, terminer l’utilisation des listes d’attentes et voir à une utilisation rationnelle des ressources. Voilà l’objectif sur un horizon de 3 ans. Ensuite établir finalement une mode de fonctionnement des années 3000 pour la santé.

Cela est radical. J’en suis totalement conscient. Mais la situation actuelle ne peut durer. On s’en va dans le mur à toute vitesse. On est hors contrôle absolu.

Faudrait-il en arriver là? Je crois que oui. Qu’en pensez-vous?

Bertrand (@BDmoi)

La meilleure école de gestion?

La meilleure école de gestion au monde est celle de la vie. Mais elle est exigeante en devoirs et en leçons. Chaque soir faut-il en extirper les leçons de la journée et chaque matin faut-il se faire un devoir d’en tirer parti. Mais l’incessant bruit de la télévision et le manque de révision fait qu’on repart chaque matin sur le même pied, pas souvent le bon.

Pensée pénible et réaliste pour ceux qui font l’école buissonnière.

Bertrand (@BDmoi)

La richesse des pauvres?

La richesse des pauvres et la pauvreté des riches? Contradiction ou réalité? Sincèrement, j’ai connu les deux mondes. Le seul qui avait raison c’est Gilles Vigneault: “Tout le monde est malheureux”. https://www.youtube.com/watch?v=QIeasPj-jb0

Bien des pauvres, et ils sont nombreux, connaissent la richesse sans bénéficier du revenu minimum. Ils triment dur pour vivre et survivre. Mais ils ont de purs instants de bonheur quand ils se réunissent. Les riches eux semblent vivre le malheur de peur de perdre ce qu’ils ont gagné, bien souvent de chance. Ils se réunissent peu pour ne pas se faire quémander. Le folklore de la richesse c’est ça.

La réalité c’est que l’amoncellement financier n’apporte pas la même chose pour chacun. Il en est, insécures, qui ne pensent qu’au futur et ce de façon pénible. Il en est d’autres qui vivent dans le passé et ont peur de l’avoir perdu.

Il y a ceux moins nombreux qui vivent dans le présent. Certains heureux d’autres pas. Une chose semble les unir cependant, c’est la déconnexion avec le monde de l’argent, de la politique et du rêve. Ne vivent-ils que l’instant présent. Certains disent que c’est l’insouciance. Ce n’est pas nécessairement vrai. En est-il qui sont bien informés et d’autres qui ne consultent pas les médias. La caractéristique commune semble être la déconnection du monde extérieur de l’image. Ils ne se préoccupent pas de leur image et ne se fient pas sur les apparences. Rien qui ait rapport avec l’argent.

Alors il y a un monde financier qui va s’effondrer. Un jour ou l’autre. Soit par impossibilité de croître ou par impossibilité de fournir. Beaucoup pensent que la survie passe par l’essaimage vers les étoiles. Nous rendrons-nous là? Je ne sais pas. Je sais cependant que je vis actuellement, dans le monde actuel, avec un revenu actuel et des besoins satisfaits. Ainsi en est-il de vous. Faut-il raccourcir votre horizon pour voir les fleurs qui sont près de vous? Peut-être. Une chose est certaine prendre conscience de ce qu’on a comme richesse personnelle face à ses besoins réels, peut bien souvent nous apaiser et faire que les jours soient plus radieux.

Bertrand (@BDmoi)

La liberté est comme le bonheur.

La liberté est comme le bonheur ce n’est pas une condition mais un résultat. Résultat de NOTRE perception de ce qui est la RÉALITÉ. La réalité est imperceptible à chacun. N’avons-nous qu’une toute petite parcelle de celle-ci. Si nous étions intelligents, ce dont je doute de plus en plus, serions nous occupés à partager nos parcelles pour esquisser ce qui est la réalité.

Ce qu’on appelait autrefois les faits n’existent presque plus. Les choses sont maintenant tellement complexes que certains se targuent de connaître la vérité mais, celle-ci a disparu. Y a-t-il maintenant multitude de points de vue donc, d’opinions. La réalité est insoupçonnée.

La liberté, d’après moi, est la possibilité d’agir pour s’adapter à la réalité. Mais, comment s’adapter quand on ne la connaît pas? Aussi les gens sont-ils à cran et demandent de plus en plus d’information et consomment de plus en plus de médicaments pour essayer de s’en sortir.

Le bonheur s’obtient par la satisfaction de ses besoins. Encore faut-il faire la distinction entre désirs et besoins. La liberté s’obtient tout d’abord en connaissant la mesure de ses bras et l’étendue de sa vision. Nous sommes libres de diriger nos pas pour se servir de ses bras pour améliorer notre situation. Jamais ne connaîtrons-nous la réalité qui est infinie. Alors il faut absolument se parler et s’entraider pour être libre. Tout ça est bien complexe. Ça me fait penser aux films de zombies. Y a-t-il quelques personnes libres et heureuses. Les autres errent à la recherche du bonheur. Faut-il se déconnecter des malheureux pour être heureux et se déconnecter des gens qui ne se croient pas libres pour être libre?

Bertrand (@BDmoi)

Parler à visage découvert?

La déresponsabilisation personnelle sur les réseaux sociaux ou dans les automobiles est-elle une question d’anonymat présumé. Les gens cachés sous des avatars et des noms d’emprunts ou faux sont ceux qui instillent une ambiance fétide sur les routes (dans l’anonymat de leur auto) et les réseaux sociaux. C’est une affirmation grave mais maintes fois observée.

Lâchement exercé le droit de parole amène ce résultat. On n’a le droit que de dire la réalité pour améliorer le sort de la société. Voilà la prémisse qui manque toujours à la charte. Bien des gens se cachent pour dire des choses qui ne font qu’envenimer la situation.

La droiture exige une personnalité forte, qui assume ses opinions et peut tenir tête à une horde de sans allures. Cela n’est pas répandu. Le manque de civisme est effarent et c’est pourquoi les réactions épidermiques sont si présentes quand l’anonymat est la norme.

Vous pouvez dire n’importe quoi à ce que je dis, je m’en fous. Si vous argumentez, dans le sens de parler avec des arguments sur ce que j’ai parlé, alors nous discuterons. Mais, si vous ne faites que contester mes paroles ou me donner votre opinion ou pire encore manifester votre réprobation par des épithètes ridicules, je passerai outre, vous n’en valez pas la peine si vous êtes cachés.

Avoir peur des conséquences de ses paroles est de plus en plus répandu parce que la majorité se taisent ou ne font que dire des âneries. Le bully de la rectitude a beau jeu parce que les gens n’ont pas la colonne nécessaire pour nuancer les principes. Rien n’est parfaitement noir ou blanc. Mais dans le cas des gens qui se cachent il y a une grande majorité de gens qui ne sont pas assez forts pour se tenir debout. Assistons nous rapidement à une dévolution ou n’est-ce qu’une étape avant une progression de la civilisation? J’ose poser la question.

Bertrand (@BDmoi)

L’utopisme est la continuation.

L’utopisme est la continuation. Penser que les choses n’évolueront pas est utopique. Tout évolue dans tous les sens. Réglons le cas de l’utopisme tout de suite et une fois pour toute. On me dit souvent que mes textes sont utopiques. L’utopisme est la défense de ceux qui ne veulent pas changer. Ils ne veulent rien essayer. Tout changement est voué à l’échec. Ont-ils le droit? Absolument. Mais ils me font pitié du fait de ne pas espérer mieux. Mieux n’est pas idéal. Mieux est amélioration. Dans quelle direction? Vers quoi? On peut rêver et faire des pas qui sont possibles.

Prenons le cas des partis politiques. Je rêve à un système où il n’y a pas de partis politiques, de paravent d’élus et de plantes vertes. Cela ne se fera pas du jour au lendemain, c’est certain. Mais c’est possible de l’envisager. Plein de choses peuvent se produire pour arriver à un tel résultat. Comment le provoquer? Par où commencer? Là est le problème. Toutes les théories sociales et économiques reposent sur une système où l’information est parfaite et les comportements logiques. Ce qui n’est pas vrai dans la réalité. Aussi, TOUS est impossible. Mais pour qu’il y ait changement il faut une masse critique de gens qui changent dans le sens voulu. Quelle grosseur la masse? Si 34% des votants est suffisant pour avoir 100 députés on peut toujours chercher à évaluer.

Le tout en main immédiatement est absolument impossible. Il n’arrivera jamais c’est certain. Mais à partir d’un moyen de communication efficace, où l’on ne discute que de la Chose Publique et où un système d’ordre évacue les insanités et les gens qui ne font qu’invectiver, peut-être, est-ce que ce serait possible? Les gens qui ont des idées et qui sont ouverts à la discussion ont besoin d’un tel lieu. Mais vu que les choses demandent des investissements et des frais de fonctionnement, n’est-ce pas finançable actuellement. Si un milliardaire peut s’offrir Twitter, peut-on espérer un jour un milliardaire plus intéressé à cet objectif?

L’utopisme réside peut-être là?

Bertrand (@BDmoi)

Y a-t-il un mauvais dans l’histoire?

Y a-t-il un mauvais dans l’histoire du débat des provinces et du fédéral dans le domaine de la Santé? Il n’y en a pas un mais, ils le sont tous. N’est-ce qu’une foutue guéguerre d’égos et de pouvoir. Tout n’est que question de perception? Non! C’est vraiment une guéguerre où le rôle du fédéral et des provinces est délimité. Le fédéral, avec ses immenses moyens, peine à rendre le peu de services qu’il est supposé rendre aux citoyens. Ai-je à élaborer? Si oui, veuillez me contacter.

Pour ce qui est des provinces. Elles ont la tâche ardue de rendre les services de proximité et de résultat. Les besoins sont immenses mais, il faut dire qu’elles ont un ménage à faire dans la société. Il faut rétablir le lien citoyen-gouvernement et diminuer l’effet des groupements, de tous les groupements. La priorité est de rendre les services aux citoyens. Pas aux entreprises et surtout pas aux multinationales et aux lobbyistes. Le marché dicte les conditions. Les politiciens travaillent contre le marché. Par des interventions impulsives et guidées par des orientations personnelles.

Je suis entièrement méchant. Les politiciens, quels qu’ils soient, ont trop de pouvoir et pas assez de compétence pour l’exercer. À l’occasion il peut y avoir un individu qui se démarque et donne espoir. Mais c’est peine perdue. Les mouvements sociaux ont pris les gouvernes de notre système. Pas un homme n’est assez fort de colonne pour leur faire plier l’échine.

Je ne sais comment cela va se terminer ni quand. Mais, quelle que soit la fin elle sera difficile et abrupte. On parle de bris de la chaîne d’approvisionnement? Ce n’est rien, il y aura rationnement, pas par manque de production mais par manque de logistique et de logique.

En attendant, profitez du restant d’abondance pour préparer les années de vaches maigres qui s’en viennent. On a abandonné une génération, on va en payer le prix amèrement.

Bertrand (@BDmoi)

Pourquoi ne pas élire une nouvelle équipe du tonnerre?

Le parti libéral vogue 60 ans plus tard sur les restes de la Révolution Tranquille. Il est à la fin de celle-ci. Il est nécessaire de faire disparaître les partis pour créer une nouvelle équipe du Tonnerre. Mais cela ne peut arriver dans un monde partisan. Il nous faut créer cette équipe nous mêmes. Par des élections responsables d’élus visionnaires et responsables. Le système partisan sous l’égide d’un chef est devenu impraticable dans un monde évolué. La Révolution Tranquille a produit des effets extraordinaires grâce à des individus extraordinaires.

Les partis politiques sont rendus à la lie. On divise les ressources humaines et on oppose des gens qui devraient se relancer les uns les autres comme ce fut le cas dans l’ÉQUIPE DU TONNERRE. Notre système actuel ne fait que diviser et imposer une majorité qui n’en est pas une.

Nous devons trouver une manière de rendre les gens responsables et efficaces. Malheureusement, on n’en parle pas. Pourquoi? Parce qu’on a peur du changement. Bien du monde s’entendent pour dire que le temps de changer est arrivé. Le changement fait peur.

Faut-il un affrontement ultime ou sommes-nous assez forts pour instiller ce changement de constitution dont nous avons besoin pour une évolution post-révolution.

Il faut en venir, d’une façon ou d’une autre à un nouveau mode de gouvernance. J’ai écrit ceci: https://bdmoi.mdugre.info/quel-est-le-vrai-role-des-gouvernements/

Lisez c’est un point de départ. Le ciel est sombre, j’aimerais entendre le bruit du tonnerre d’une équipe qui envahit le terrain. Puis-je l’espérer de mon vivant?

Bertrand (@BDmoi)

Du choc des idées jaillit la lumière.

Y a-t-il plus de matière et de substance dans ce qui est dit? Se taire laisse supposer bien des choses. J’aurais dû dire ceci ou cela. Si tu avais répondu quelque chose et que l’autre se soit offusqué, peut-être aurais-tu pensé à lui dire ceci ou cela?

Bien des gens se taisent et laissent supposer un tas de choses. Toutes plus fausses les unes que les autres. Mettre un point final à la discussion est-il le problème? Je crois que oui. Plutôt que de chercher à comprendre l’autre, veut on lui clouer le bec?

Il faut cesser de chercher à avoir raison et plutôt chercher à voir du point de vue de l’autre. Ainsi élargit-on l’horizon et apprécions nous réellement la réalité. Pléonasme? Non! C’est la vraie réalisation de ce qui est.

Tout le monde se plaint d’être incompris, mais, prend-on le temps de s’expliquer? Pas se justifier mais bien, s’expliquer? Il faut respirer lentement et prendre le temps. Nous sommes trop pressés? Non, nous sommes trop stupides pour le réaliser. Le temps est le temps que l’on fait quelque chose, pas le temps que l’on a raison. Quoi de meilleure utilisation du temps que de se parler pour se comprendre?

À part dormir pour être frais et dispos dans nos interrelations, je ne vois pas de meilleur usage du temps.

Bertrand (@BDmoi)

Pourquoi les gens ont besoin de reconnaissance?

Pourquoi les gens ont-ils besoin de reconnaissance? Peut-être à cause des gouvernemamans? Peut-être surtout parce qu’ils ne se connaissent pas? Peut-être?

Les gens veulent être reconnus pour quelque chose. Ils feraient n’importe quoi pour la notoriété. De fait, font-ils n’importe quoi pour la notoriété. Mais, la plus belle chose qu’ils peuvent faire pour eux c’est de se connaître. S’ils se connaissent, pourront-ils être connus puis, reconnus. On me traite souvent de bisounours ou d’utopiste. Jamais je ne parle d’un futur qui est prédéterminé. Toujours je parle d’un futur qui est possible. Possible un par un. Pas immédiat, mais, qui peut arriver avec le temps.

Pour ce faire il faut passer par l’éducation et le civisme. Être traités comme des humains responsables. La première chose à faire est de s’éduquer soi-même. Il est un passe-temps qui pourrait changer la vie de bien des gens et c’est de lire le dictionnaire. Les gens ne le font pas. Pourtant c’est plus important que la Bible. Il faut connaître les mots pour accéder à la Bible. Quand on comprend les mots de la Bible on connaît les concepts inscrits dans celle-ci. Le message passe. Ainsi en est-il de l’éducation que l’on passe aux enfants. Il faut leur enseigner la connaissance et l’amour des mots. Cela doit passer par une vraie priorité du système d’éducation. Pas des dollars, des gens.

Pour se comprendre et être apprécié, faut-il utiliser les bons mots et les bonnes attitudes. Mais ça ça vient avec une bonne éducation.

Reconnaître les autres n’arrive que lorsque l’on se comprend. Réalité? Oui! Mais que fait-on? On bourre le crâne des enfants avec des choses qui préoccupent les grands qui ne savent comment exprimer leur désarroi. Ai-je identifié les causes du marasme actuel? Je le crois. Veux-t-on y faire face? La question est lancée.

Bertrand (@BDmoi)