Souvent a-t-on le choix. Il y a plein d’opportunités pour utiliser son temps et ses ressources. Mais on ne veut pas le faire. Trop de considérations nous en empêchent. La principale considération qui nous empêche de progresser est la question de “tous” et “chacun”. “Tous” est illusoire. Il est impossible de plaire à tous et encore moins est-il possible de les satisfaire. N’est-ce pas la principale pierre d’achoppement de tout le monde. Tout le monde? Presque.
À partir de cette prémisse il est plein de raisonnements que l’on peut faire. J’en choisis une possibilité en laissant tomber toutes les autres. N’est-ce pas ce qu’est choisir? J’affirme donc par la présente que le bien de tous n’existe pas parce que “Tous” n’existe pas. C’est nul et non avenu. Chacun existe. Ainsi rencontrons-nous des “chacun” autour de nous. Nous sommes un chacun nous même. Un chacun ne peut tout faire. N’est-ce qu’une lapalissade? Non! C’est l’infâme réalité.
Donc il suffirait que chaque chacun s’occupe de chacun qu’il croise de manière civile pour que tous se comportent de manière civile. On commence à toucher le fond du baril. Tous, en soi, n’existe pas je l’ai dit. Tous n’est-il qu’une illusion et la réalité est-elle l’ensemble des chacun en relation avec les autres chacun. La grande illusion que nous proposent les médias et les politiciens est celle de nous faire croire possible le bien de TOUS. Les stéréotypes et les généralités exposés par ceux-là ne servent qu’à manipuler chacun dans le sens de leur intérêt en les assimilant à tous.
Un choix s’offre alors, on se recueille et on choisit le besoin que l’on veut satisfaire. Choix revient donc à abandonner, temporairement, les autres besoins. Mais la plupart des gens considèrent-ils la vie comme une série de moments éternels. N’est-ce pas un aberration? Pourtant, à en écouter parler plusieurs, on peut en tirer la conclusion. Mais ce n’est pas important. Soyons donc chacun ce que nous sommes et débarrassons nous des apparences. Essayons de voir chacun comme il est. Si tous les chacun agissent ainsi, tous seront plus heureux. Mais le plus important est de le faire plus qu’hier et moins que demain.
Bertrand (@BDmoi)