En toutes choses il faut nuancer

En toutes choses, il faut nuancer. Même cette phrase doit être nuancée. Il existe des choses inacceptables, que l’on ne peut accepter. Il existe des actes irresponsables, que l’on doit interdire. La polarisation actuelle ne cessera que lorsque les gens commenceront à nuancer leurs opinions et leurs émotions. On dirait, si on suit les médias, que tout le monde (toujours selon les médias) ont le piton des émotions collé dans le plafond. C’est la déprime totale ou l’énervement total. Si c’était vrai, on aurait une invasion de zombies.

Je, oui moi, crois que la pire invention de l’Homme n’est pas l’imprimerie ou la télécommunication, c’est plutôt l’invention des médias qui déforment, plutôt qu’informer. Ils se retranchent derrière la liberté d’expression pour répandre leur fiel pour des raisons vénales. La liberté d’expression est soutenue dans la charte pour garantir (hum!) le droit à la recherche du bonheur. La portée immense des médias, qui ne sont pas des humains, ne garantit pas le droit au bonheur. Elle est plutôt propagande destinée à imposer des idées et dévier ainsi la liberté d’Opinion.

Les gens de médias ont la liberté d’expression personnelle. Mais, le fait d’être payés par les médias, subroge leur liberté d’expression personnelle, dans leurs médias respectifs, pour adopter la position du médium. On ne leur interdit pas de dire ce qu’ils pensent, mais, la direction les choisit en fonction de ce qu’ils pensent.

La nuance est là. On ne leur dit pas quoi dire officiellement, mais la diversité d’opinion n’existe tout simplement pas. L’Information (avec un grand I) n’existe pas. Il n’y a que propagande organisée.

Polarisation? Apparences données par les médias.

Bertrand (@BDmoi)

La démocratie a-t-elle encore sa place?

La démocratie a-t-elle encore sa place ou la polarisation de la société a-t-elle atteint un tel niveau qu’il est illusoire de penser la gestion par le peuple?

Quelle est la définition du mot démocratie ?

Le terme démocratie, du grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, combinaison de δῆμος / dêmos, « peuple » (de δαίομαι / daíomai, « distribuer, répartir »), et kratein, « commander », désigne à l’origine un régime politique dans lequel tous les CITOYENS participent aux DÉCISIONS publiques et à la vie politique de la cité.
Démocratie – Wikipédia

Aujourd’hui, avec les moyens de télécommunications actuels, il est POSSIBLE de faire des référendums mensuels et même hebdomadaires. Avec le téléphone et l’internet on peut rejoindre n’importe qui. Mais serait-il opportun de le faire? Personnellement? Je crois que oui! Je crois le bon sens populaire plus nuancé que ce qu’en montrent les réseaux sociaux ou qu’en pensent les médias.

La joute politique prendrait une bonne dose de sérieux et de responsabilité si, après avoir été votée à l’Assemblée Nationale, une loi, pour être avalisée, devait être soumise à un référendum populaire.

On en a la possibilité, avec les ordinateurs les coûts seraient relativement bas et l’avantage social en serait entièrement bénéfique. La polarisation de l’opinion des gens semble terrible. Dans les faits je ne crois pas que ce soit le cas. Il y a eu, il y a et il y aura toujours des extrêmes. La saveur actuelle nous est donnée par la représentation émotive qui nous est donnée par les INFÂMES médias.

Pour revenir au bon sens populaire il faut absolument que l’on fasse entendre, politiquement, la voix de TOUS les citoyens. Je pense que c’est la seule voie à suivre si on veut continuer d’appeler notre régime politique une démocratie.

Bertrand (@BDmoi)

Jugement téméraire de calvas.

Mon père détestait les gens qui jugent sur la première impression. Il disait presque inévitablement: jugement téméraire de calvas. C’était un signe de grande réprobation. Il était pour le respect total des individus. Prendre les gens comme ils sont, pas comme on les voit.

Ma mère était très observatrice des apparences. Comme toute bonne mère de ce temps elle voulait être fière de ses enfants. Les apparences étaient alors très importantes. Mon père et ma mère ont très bien vécu ensemble. Mais l’important est l’héritage qu’ils m’ont laissé. Les gens ont droit à leur apparence. Quelle qu’elle soit. Leur apparence ne reflète qu’une infime partie de ce qu’ils sont. Il faut pouvoir dépasser nos préjugés car ceux-ci sont basés sur les apparences.

Il m’est venu une pensée ce matin qui explique ce que je veux dire. Il existe la pression sociale à la conformité et le besoin personnel d’identité. Chacun veut être différent et reconnu à l’extérieur mais veut être accepté et aimé à l’intérieur. Cela s’exprime de millions de façons. Pour atteindre l’intérieur il faut dépasser l’extérieur. Pourquoi tant de gens le disent consciemment et ne le font pas inconsciemment?

Nous sommes des bibittes complexes et complexées. Se préoccuper de ce que les autres pensent de nous, nous empêche d’être. N’étant pas, on se préoccupe de ce qu’on voit des autres. Folie? Réalité humaine que bien peu d’humains dépassent.

N’est-il pas temps de mettre du sérieux dans la démarche et d’adopter l’attitude de mon père face au jugement des apparences?

Bertrand (@BDmoi)

L’avancement technologique nous aide-t-il?

L’avancement technologique aide-t-il l’humain ou le rend-il moins humain et plus isolé? Les grandes inventions ont été réalisées par des êtres rêveurs et plus souvent qu’autrement des êtres qui avaient à coeur l’avancement de l’Humanité et de l’humanité.

J’en suis. Mais la résistance au changement fait que la perception des gens est dérangée par Douloureuse réalité de l’humanité. La guerre et la pornographie sont les deux pôles qui profitent en premier des évolutions technologiques. C’est triste mais ce sont ces deux aspects qui cherchent à profiter des faiblesses humaines de toutes les manières possibles.

L’avancement technologique, depuis les années 1800, a grandement évolué. La technologie des télécommunications est passée de l’imprimerie, au télégramme, à la radio sans-fil et tout le reste dans le temps de trois générations. C’est extrêmement rapide. Mais depuis les grecs anciens, 700 à 200 avant J.C, l’esprit humain et la civilisation ont peu évolué. La civilisation? Pas plus.

Donc blâmer la technologie ou les réseaux sociaux pour les malheurs des humains est comme mettre le marteau en accusation pour le meurtre de M. Tartempion. Ça ne fait que signifier la vacuité de qui accuse. Les médias en sont une preuve éloquente.

NOUS UTILISONS les technologies. NOUS SOMMES LES SEUL RESPONSABLES, de l’usage fait de la technologie. Le rôle premier de l’Humanité est de se préoccuper de l’humanité des humains. Ce qui est supposé distinguer les humains des animaux c’est que l’humain est supposé savoir se servir des outils qu’il a créés. Les animaux sont plus intelligents que nous, ils se servent de certains outils, que leur donne la nature, pour se nourrir.

Ne serait-il pas temps que les humains se rendent compte qu’ils utilisent les outils pour se détruire? Un petit virus nous a mis tout à l’envers. Notre sacro sainte lubie de dominer la nature a fait de nous des individus totalement obnubilés par la mort. C’est triste, combien ont perdu 3 années de leur vie. D’après moi pas beaucoup. Mais beaucoup, peu importe leur âge, ont cessé de vivre depuis longtemps. Ils existent. Le problème? C’est que s’ils vivaient ils échangeraient avec leur environnement, Nature et humains.

IL faut respecter l’avis que beaucoup donnent au malade. Si tu veux guérir il faut que tu t’aides un peu. Alors prenons en de la graine et aidons-nous. La civilisation n’attend que nous. Chacun de nous.

Bertrand (@BDmoi)

Il y a bien des choses que je crois.

Il y a bien des choses que je crois et je ne pense pas avoir toujours raison. Une de ces choses, que je crois, un élu a droit à une partie privée de ses actions personnelles mais pas le droit de bloquer des citoyens de la part des élus sur son compte politique. Comme tout citoyen un élu a droit à un compte personnel sur les réseaux sociaux pour ses opinions personnelles. Mais il ne doit pas faire de politique sur son compte personnel. Il doit avoir un compte politique pour ses opinions politiques. Sur ce compte il n’a pas le droit de bloquer quiconque. Et je m’explique.

Réglons le compte personnel. Il faut permettre à l’élu d’avoir des échanges hors politique avec les gens. Que ce soit pour applaudir un athlète ou publier une recette de poutine. Mais là s’arrête son compte personnel.

Pour ce qui est de son compte politique là c’est une toute autre affaire. Si les gens doivent faire la part entre sa vie privée et sa vie politique, lui-même doit-il en faire autant. Les réseaux sociaux sont entre les individus, quels qu’ils soient. Mais un compte politique est entre un élu et ses citoyens. À ce niveau, d’après moi, c’est comme la poste. C’est même aussi engageant qu’un courriel. Parce que c’est publique. Aussi, que le compte soit administré personnellement par l’élu ou par des adjoints n’est pas pertinent. C’est un organe politique dont l’élu est responsable. À ce titre je lui refuse le droit de bloquer qui que ce soit. S’il reçoit des menaces ou de harcèlement, il doit en aviser les forces policières. Dans de très rares cas extrêmes peut-il se résoudre à bloquer un anonyme qui le harcèle. Mais c’est en dernier recours.

Quand on va en politique c’est comme lorsqu’on prend un conjoint, pour le meilleur et pour le pire.

Bertrand (@BDmoi)

J’ai 68 ans est-ce que je veux en avoir 90?

Depuis deux jours cela fait 2 personnes de plus de 90 ans qui me disent qu’elles en ont assez de la vie morne qu’elles mènent. Une femme et un homme. Leur vie est une longue attente de mourir. Ponctuée de visites au CLSC et chez le médecin. Tout leur rappelle leur solitude et l’inutilité de la vie au grand âge.

Le gouvernement veut privilégier que les aînés demeurent à la maison. Mais ce n’est pas la solution pour de nombreuses personnes. Encore est-ce vivant et agréable quand on est entouré de personnes qui sont intéressées à nous et auxquelles ont peut se confier, surtout si on est en relative bonne santé. Mais, quand on est seul, on est vraiment seul.

L’homme a demandé l’aide à mourir mais on lui a refusé 2 fois pour cause de manque de maladie terminale. Pensons-y vraiment. On refuse l’aide à mourir parce qu’il n’a pas de maladie mortelle. La mort est une certitude. Elle arrivera. Qui, en société, a le droit de refuser le moment de la mort de quelqu’UN qui le désire intensément?

Je n’entrerai pas dans les détails, mais je dois avouer que je comprends entièrement leur désarroi. Quand, jour après jour, heure après heure, minute après minute, le désespoir succède au désespoir et ça, depuis des années, covid ou pas covid,

En tant que société on a l’obligation de la réalisation de nos aspirations si on oblige les autres à vivre selon nos principes. Nous ne faisons rien, collectivement, pour appuyer les personnes seules, de quel droit nous permettons nous de juger de leur volonté d’en finir?

Les gens qui souffrent de démence ne sont-ils que des gens qui ont compris la folie de la vie solitaire au grand âge? Je sais, poser la question semble absurde, mais se pose-t-elle vraiment?

On doit à la vérité de dire que le sort d’une personne qui désire mourir, n’appartient pas à la société de décider. Il existe un tas de considérations à envisager mais, l’essentiel de la liberté n’est-il pas dans la possibilité de s’évader d’une situation intolérable?

Et si vous étiez cloués sur votre chaise, à ne pouvoir que faire le ménage de ce que vous avez fait le ménage hier, sans contacts humains dignes, à attendre quoi? Exister. Ne plus être qu’un ensemble de souvenirs qui nous reviennent constamment.

Ne serait-il pas temps qu’on se préoccupe du sort de personnes et non celui des personnes privilégiées qui ont l’oreille de tous les gouvernements. Il est un temps pour l’âge d’or des personnes en santé relative. Mais il est l’âge de platine (plate) pour une quantité appréciable de personnes dont personne ou à peu près ne se préoccupe.

Bertrand (@BDmoi)

Recherche de gens?

Pénurie de main d’œuvre? C’est vrai et c’est faux. On a une pénurie d’êtres VIVANTS. Les gens cherchent plein de choses mais ils ne recherchent pas l’essentiel. On a tout misé sur l’économie. L’économie ne dépend pas des dollars ni des gouvernements. Elle dépend des gens. Ce que j’ai retenu de mes cours d’économie c’est: l’économie est la somme des échanges entre les êtres humains exprimée en dollars échangés. L’économie n’est donc pas la somme des échanges entre les humains.

De plus en plus de gens disparaissent du radar de l’économie et ce n’est que le début. L’obsession de contrôle des gouvernants est telle que la pression à la dissidence augmente. À force de chercher à tout contrôler de la masse, de plus en plus d’individus ne sont pas prêts à accepter les ordres des gouvernants. J’utilise le terme gouvernant au lieu de gouvernement parce que ce ne sont plus les élus qui gouvernent. Mais les groupes de pression. (Lobbys, syndicats, parti politiques…)

Les individus en sont donc rendus à s’épauler personnellement, les uns les autres, pour le bien-être de leurs proches. Il se crée non pas une économie parallèle mais bien une véritable économie de survie.

Le système de gouvernement, pseudo-démocratique, doit changer. Les gens pour revenir doivent sentir qu’ils sont représentés et qu’ils ont un véritable mot à dire dans le système. Devra-t-on passer par une crise majeure pour y arriver? Probablement. Bien des choses nous y conduisent, surtout l’inertie auditive et visuelle des gouvernements. On entend et voit que ce qu’on veut bien. Comme dirait César; alea jacta est ( le sort en est jeté). Nous hériterons d’un passé où l’on s’est borné à gérer les désirs et où les besoins ont été ignorés.

Bertrand (@BDmoi)

Qu’est-ce que signifie démocratie?

Liberté de parole? Pas directement. Démocratie

démocratie nom féminin

  1. Forme de gouvernement dans laquelle la souveraineté appartient au peuple ; État ainsi gouverné. Être en démocratie. – Le Robert

La démocratie, pour fonctionner, demande que le peuple puisse s’exprimer. Et le peuple doit pouvoir, un par un, se parler. Donc la liberté de parole n’est pas un synonyme de démocratie mais, la démocratie, pour fonctionner, a besoin de la liberté de parole. Bien des gens mélangent les deux. Aussi est-ce établi nommément.

Sommes nous en démocratie? Non! Avons-nous la liberté de parole? Non! Une est nécessaire à l’autre. Donc on n’a pas la liberté de parole parce qu’il y a des choses, des nuances qu’on ne peut pas dire autant de par la loi que par la réprobation de certaines gens. Bien des mots existent. Les mots sont des outils pour énoncer des nuances perceptibles de la réalité ou de l’imaginaire. Les mots sont des symboles que les humains se sont donnés pour communiquer les uns avec les autres.

Un Charlie, un vrai, permet à quiconque de dire ce qu’il veut dire. Mais, en contrepartie, il est permis de juger de l’intention de la personne qui émet les mots. Un mot, en soi, ne peut se parer d’une intention. Il faut un contexte assez établi pour pouvoir présumer, avec une certaine justesse, de l’intention de l’émetteur. Dans le royaume de la citation tronquée et de la clip de 4 secondes, il est impossible de juger de l’intention de la personne. On y accole souvent la réputation de l’émetteur. Mais encore là est-ce présumer.

Tout dans la réaction au mot est dans l’oreille et la tête de celui qui reçoit. Mais souvent celui qui reçoit y ajoute bien de chose ou en retranche. On appelle ça l’effet téléphone (du jeu du téléphone qui fait rire bien du monde). Ça c’est sans compter avec les erreurs de langage ou d’interprétation.

La polarisation qui existe actuellement dans bien des sociétés dites démocratiques, n’existe-t-elle bien souvent parce que l’on fait dire aux gens des choses qu’ils n’ont pas dites. Comment améliorer la situation? J’ai bien quelques idées mais sont-elles praticables? Je ne pense pas. Trop de choses qui relèvent du domaine des émotions entrent en ligne de compte.

L’intelligence humaine est une chose qui nous distingue mais elle est handicapée par le degré d’émotions qui nous submerge, qui est aussi humain. Depuis Périclès et L’Athènes antique il y a eu peu de progrès du côté des émotions. Là, d’après moi est la raison de toutes les guerres, et de toutes les confrontations. interpersonnelles. IL y a beaucoup de causes aux émotions et il faudrait qu’on commence à identifier ces causes et qu’on tente d’y remédier. Ainsi ferons nous un pas dans le sens de la liberté de parole et, de ce fait, la démocratie pourra-t-elle évoluer dans un sens où le peuple ait son mot à dire et que les gouvernants ne dirigent majoritairement que grâce à 29% des votants.

Bertrand (@BDmoi)

Yvan Cournoyer symbole des personnes âgées?

Lors de funérailles de Guy Lafleur, Yvan Cournoyer a dit qu’il commençait à se sentir bien seul. C’est une parole d’une autre idole de son temps. Et elle est très représentative des gens âgées de 70 ans et encore plus des gens qui ont 80 ans. Est-ce pour ça qu’on les entasse dans des endroits immenses dépourvus de bien des signes d’humanité?

La terrible réalité c’est qu’on ne peut changer le sort des personnes. Celles qui ont survécu à leurs conjoint(e), ami(e)s, travail et toutes les occupations de tous les jours. Bien des gens abandonnent la vie bien avant la mort. On se fait vendre les joies de la vieillesse par des gens qui manipulent du béton et de la soie.

Bien des gens, qui n’ont pas su vivre leur vie, se trouvent désemparés quand ils arrivent dans le troisième ou le quatrième âge, ce qui ne semble pas le cas d’Yvan Cournoyer. Est-il le symbole de ce que l’on a vécu et survécu? On a joui de l’activité le temps de la jeunesse. On a eu des enfants, on les a élevés, on a fréquenté des ami(e)s et on a espéré la farniente des vieux jours. Les vieux jours ne sont pas ceux qu’on avait envisagés. D’où une grande déception.

Pire est-il le fait qu’on se retrouve pris avec des inconnus. Des gens avec qui on ne peut partager un passé commun, des souvenirs de temps passés ensemble. La vie ne s’arrête à cet âge parce que l’on arrête de vivre. Vivre c’est profiter des occasions qui se présentent jour après jours. Bien des gens ont cru que la vieillesse était un temps pour se reposer, le temps qu’ils étaient jeunes. Mais confrontés à la réalité de la vieillesse, réalisent-ils qu’Ils n’ont pas appris à vivre. Vivre c’est interagir avec les gens. Découvrir les autres et partager ses expériences. Mais bien des gens pensent que les autres doivent venir les solliciter pour cela. Je l’ai dit la vie c’est profiter, pas attendre. Qu’attendez-vous pour profiter de vivre? Vous ne le ferez pas plus rendu au grand âge.

Bertrand (@BDmoi)

Les partis politiques exigent le pouvoir.

Les partis politiques exigent le pouvoir pour réaliser leur programme qu’ils proposent mais ne font jamais quand ils sont élus. C’est la folie de notre système démocratique, qui ne l’est pas. Dans quel sens de folie est-ce que j’utilise le mot? Dans celui de manque de cohérence avec la société et de sagesse envers la réalité de ce que nous sommes.

On ne cesse de nous abreuver d’idéal et de principes suprêmes. Mais la vie n’est pas ainsi. La vie procède de la diversité. C’est un fait. Ainsi apparaissent des traits qui permettent de s’adapter. Mais en s’adaptant on provoque un changement. Ce changement, que l’On provoque, demande adaptation. C’est une roue sans fin, la vie, quoi.

La démocratie se meurt car elle ne s’adapte pas aux changements qui sont survenus depuis longtemps. Il est fini le temps de l’absolu. Le relativisme d’Einstein prévaut et s’approche de la réalité universelle. Le temps où les élites décidaient de ce qui était désirable ou pas. La pression à la conformité des religions est en passe de perdre des joueurs. La polarisation des masses est le résultat de cette transition qui en est située entre deux extrêmes. Unité dans la différence et différence dans l’union. N’est -ce que la genèse de notre folie collective.

Nos institutions, bâties sur la volonté d’unir tout le monde sous un drapeau, sont surannées et doivent être revues. La liberté, réclamée par un si grand nombre, est une valeur fondamentale dans notre société. Être libre dans sa différence passe par l’acceptation du changement. La différence amène nécessairement changement car est-ce un moteur de changement.

Pour la survie de la démocratie, il faut absolument changer de la tradition qui a produit le changement de mentalités. Il faut en venir à un système qui permette l’élection démocratique d’individus représentatifs de la société actuelle et qui génère suffisamment de différences pour permettre l’évolution vers ce qui sera la nouvelle réalité.

Donc vouloir le pouvoir? La lubie des partis politiques pour rétablir la magnificence passée? Elle est passée. Il faut produire la magnificence à venir et ce changement ne peut provenir qu’en changeant nos institutions. Sommes nous sur la bonne voie ou pas. L’unification de tous passe par la représentation de la société auprès des instances gouvernementales. C’est un truisme qui démontre que la division doit se faire dans l’acceptation de la différence et l’union des gens passe par la liberté d’être soi et d’être représenté.

Bertrand (@BDmoi)