Le système de santé déborde.

Le système de santé déborde et ce, depuis longtemps. La demande dépasse l’offre. Pour établir un équilibre, il faut bien analyser la position des deux courbes.

Celle de l’offre reflète l’idéal que peut nous offrir un système centralisé et complètement normé. Tout pareil partout. L’offre est rigide et essaie de couvrir toutes les spécialités de façon régionale. De plus l’Offre est en constante évolution. Et celle-ci doit être disponible partout. Au rythme où vont les choses, il semble impossible d’y arriver.

La demande elle, est dispersée sur le territoire. IL y a les grandes villes où on répartit les ressources selon la population mais les régions déversent des quantités appréciables de gens qui ont besoin de soins spécialisés. Il demeure que la demande est très grande et que la responsabilité de sa santé est remise au gouvernement. Ce qui, au départ, devait être un système de réparation de maladies ou d’accidents, est devenu, suite à une demande sans cesse croissante, un monstre à plusieurs têtes. On demande tout au système et en plus on ne prend pas sa santé en main.

Il y a donc un écart entre les deux que le prix ne peut aider à stabiliser puisque le système n’est pas financé par l’utilisateur direct. Parti d’un idéal noble, le système a évolué d’abord et avant tout à la faveur des politiciens, qui ont fait des lois pour remplir leurs promesses.

Conclusion il faut agir sur les deux courbes. Redéfinir l’offre de façon rationnelle redevenir à la mission de base soit les accidents et les maladies. Dans un même temps il faut se servir du système d’éducation pour instruire les jeunes sur la santé et sur les moyens de la préserver.

Nous avons une période à passer qui ne sera pas facile. L’alourdissement de la demande dû au vieillissement de la population et la difficulté de recrutement de personnel à temps plein, rendent le problème insoluble à court terme. Il faudra passer ce temps en crise permanente. De plus il est possible d’envisager une détérioration de la situation à cause des effets de la pandémie. Augmentation de la demande et stabilité de l’offre.

Notre société a besoin de visionnaires munis de fortes personnalités orientées vers le futur. Nous avons exploré bien des côtés du potentiel humain. Mais on doit se rendre à l’évidence. Il faut concentrer les ressources financières et humaines pour augmenter la capacité à répondre à la période qui reste du vieillissement de la population qui devrait durer une vingtaine d’années encore.

On doit donc magnifier l’image des fonctions d’aide du personnel et essayer de maintenir la plus grande autonomie des personnes. C’est tout un programme.

Bertrand (@BDmoi)

Jamais être humain n’a disposé de tant de pouvoir?

Que ce soit Biden ou Poutine ou Xi-Jinping ou tout autre potentat, notre civilisation n’a jamais affronté un tel déséquilibre de pouvoir entre les gens. Nous sommes actuellement aux prises avec une situation ou 3 hommes peuvent faire exploser la planète entière. Quoiqu’en pense qui que ce soit, c’est la réalité. Huit milliards d’individus suspendus aux volontés de 3 personnes à la base. C’est démentiel. Au départ l’humain avait le pouvoir de sa force personnelle. Puis est venu la tribu et avec elle diriger la tribu. De là bien des concentrations de pouvoir qui ont amenés plein de guerres territoriales. Avec le temps, l’avancement technologique ne permettant pas la guerre autrement qu’avec ses voisins, la dévastation a été contenue historiquement.

Mais, en 2022, les choses sont rendues tellement plus simples et complexes. Y a-t-il encore démocratie? Voir l’article de Wikipedia (en profiter pour faire un petit don) https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mocratie.

Mon point principal est que nous avons abandonné notre pouvoir en le déléguant au travers du vote pour des personnes qui promettent mer et monde mais qui en sont incapables de réalisation. Le pouvoir abandonné, est concentré parmi des gens qui s’attribuent les droits et qui ne sont pas imputables de la délégation du pouvoir des gens. Tout est là.

On aura beau s’égosiller individuellement, notre sort final, n’est pas entre nos mains. Pourquoi? Parce qu’on l’a abandonné, graine à graine, au fur et à mesure de l’augmentation du confort personnel. L’image du patricien romains étendu dans le triclinium mangeant nonchalamment une grappe de raisin nous représente bien. Actuellement, on se prélasse dans nos privilèges et on ne fait rien pour assumer notre liberté.

Les gens au pouvoir, plutôt que montrer l’exemple, utilisent les gens à leurs fins. Divisés sont-ils? Divisés ils font les gens. Il faut absolument revoir le système de distribution du pouvoir pour qu’en fait la société s’unisse et dirige la destinée des gens. Il faudra probablement passer par une grosse crise pour y arriver. L’inertie est tellement grande (la masse des gens) et le mouvement si indolent, qu’une telle crise deviendra inévitable. Toutes les prémisses sont en place, il n’y manque que le déclencheur. En sommes-nous loin? Je ne saurais dire, mais je déplore la possibilité de le vivre.

Bertrand (@BDmoi)

Laisser tomber les principes?

Laisser tomber les principes pour un seul principe? Si on le fait , il faut bien définir les mots et les concepts. L’Égalité de tous, n’est pas l’égalité de chacun. Tout le monde est égaux en droit devant la loi. Ce principe peut s’appliquer. Mais tout le monde est égal est impossible. Nous ne sommes pas des vases communiquant mais bien des humains qui partagent difficilement.

  • Chacun est différent.
  • Nous vivons en société.
  • On est en démocratie (gouvernement par le peuple)
  • Gouverner pour tous ne peut se faire en gouvernant pour chacun.
  • La majorité qui appuie un principe ne doit pas oublier les autres principes mais elle doit leur accorder un ordre de préséance. C’est impératif.
  • Nous formerons une société quand nous aurons un objectif de société. Avoir un objectif pour l’argent ne sera jamais un objectif de société. Il faut devenir humains. C’est à dire agir conformément aux principes et pas aux émotions.

Je pourrais continuer mais mettons que le programme est assez chargé. La pensée unique, égocentrique, qui a cours actuellement dans le monde occidental, est orientée sur la contemplation de son nombril. On applique à tous les autres ce qu’On pense que l’on applique pour nous. C’est primordial cette affirmation. Appliquer aux autres est une erreur monumentale, ce qu’On pense n’est que notre pensée qui peut être bien différente de nos actes.

Bien des gens s’expriment à gauche et à droite. Je ne parle pas de l’option politique, mais bien à tort et à travers. Il appartient à chacun de gérer sa vie, à l’intérieur des LOIS en vigueur. Quelles que soient les recommandations de qui que ce soit.

Nous sommes dans des circonstances inédites pour notre société actuelle. La peur individuelle de chacun s’est agglomérée à la multitude. IL y a des morts, il y a des blessés et des mal pris. C’est un fait. Mais l’humanité a progressé, si c’est possible, dans un maëlstrom d’événements plus catastrophiques, les uns que les autres. IL faut s’en convaincre et agir conformément à l’enseignement de l’Histoire. Prendre son temps est la clé. Pour faire quoi? S’améliorer. Tout est là.

Bertrand (@BDmoi)

Période de transition?

Bien des gens se demandent si on est en période de transition? La réponse réside non pas dans l’idée des gens mais dans les réactions des politiciens au réseau de la santé. Nous sommes encore dans le pic du réseau de la santé même si une grande partie de la population a contracté le virus. Celui-ci évolue toujours et peut évoluer encore beaucoup.

Donc, pour répondre à la question de base, on ne sait pas. Ce qui est extraordinaire, à mon point de vue, c’est la rigidité de pensée des gens. Les gens ne cessent de dire, et les médias renchérissent à qui mieux mieux leurs doléances, quand cela se terminera-t-il? Mauvaise nouvelle: ça ne se terminera pas. Il y aura stabilisation du virus à un moment où il y aura un ralentissement des mutations.

Nous avons commencé à trouver des parades à ses manifestations violentes. Vaccin, médicaments et autres recherches pour les antivirus sont en cours de manière très intensive. Alors pendant ce temps, il faut vivre. Bien des gens ne savent quoi faire de leur temps. S’instruire, s’éduquer, utiliser les ressources informatiques dont la majorité dispose, et rechercher autre chose que sur la pandémie, à moins que vous alliez voir TOUT ce qui est publié sur la pandémie. Vous en avez pour des heures et des heures.

J’ai lu plusieurs fois le dictionnaire Larousse de A à Z, pas les pages de personnes, mais les premières pages avant les pages roses, que j’ai lues en passant, et je n’ai pas tout retenu, c’est certain. Mais ça m’a fait passer du bon temps, ça a agrandi ma culture, et ça m’a permis de nuancer bien des choses. Je ne saurais vous encourager plus à le faire.

Si vous ne voulez pas utiliser un dictionnaire? Allez sur Wikipedia et promenez vous allègrement en cliquant sur les mots dont vous ne connaissez pas le sens. Il est certain que la pandémie sera terminée avant que vous n’ayez plus rien à investiguer. C’est sans fin. Vous pouvez toujours faire une petite contribution ça aidera à améliorer le contenu.

S’occuper l’esprit empêche les préoccupations vaines. Essayez de découvrir un nouveau contact avec la réalité. Là est la richesse qui vous est donnée par le temps. Mais, je le sais, peu liront et encore moins le feront. Mais je sème à tout vent, comme dirait Larousse.

Bertrand (@BDmoi)

Confusion ou confus?

IL faut faire la différence entre confusion et confus. Les mesures sanitaires du gouvernement, suivent les évolutions connues des réactions de la population au virus. Ce n’est pas une mince tâche. Sont-ils confus? La réponse évidente est oui! Mais créent-ils la confusion? Je ne crois pas. La confusion naît de l’imprévisibilité et de la variation rapide du virus.

La Réalité “est”, et je reviens souvent sur ce concept. On ne connaît que quelques bribes de réalité. Certains ont une vue plus pointue que d’autres. Ceux-là n’ont de cesse de nous dire que l’On ne peut prévoir. Mais les gouvernements ont à prendre des décisions qui affectent la situation de beaucoup de monde.

J’ai mon évaluation de la situation pour moi. Je ne l’ai pas pour tous. Aussi ne suis-je pas confus mais j’ai décidé de mon plan d’action. Ma vie se passe maintenant, que je le veuille ou pas. Je fais donc ce que je peux pour vivre le présent. Je me fais vacciner pour la 3ième fois ce matin et je poursuis ma vie. Aucune confusion. Ça marchera ou pas? Je m’en fous, j’agis selon mon entendement et arrivera ce qui arrivera.

Confus non! Résolu oui! Prendre ses informations des autres est notre lot. En faire la synthèse est notre devoir. Prendre sa décision est conséquence. Vivre est ce qui va arriver. Fatalisme? Réalisme et pouvoir personnel. La liberté c’est ça.

Bertrand (@BDmoi)

Il est un parallèle que je fais.

J’ai enseigné l’administration au CEGEP et toutes les études que j’ai vues ont démontré hors de tout doute que l’entretien préventif coûte énormément moins cher que d’attendre qu’il y ait un bris. Mais on ne peut se résoudre à arrêter la machine quand elle fonctionne. Il faut être vraiment convaincu. C’est comme dans le film “Moneyball”.

On ne peut en tirer les bénéfices que si on en accepte les contraintes. Nous sommes à la remorque de la technologie. Elle est remplie de promesses et de pièges. La peur des pièges nous retient dans le passé et nous empêche de progresser. La technologie est devenue tellement complexe et s’est développée selon un aspect de remplacement en cas de bris. La mode des combinés centralisés a essayé de s’implanter mais n’a pas réussi. Pourquoi? L’approche modulaire fait que l’On peut remplacer l’unité qui fait défaut uniquement et ne pas jeter aux ordures une composante qui fonctionne encore. Aussi la technologie modulaire permet plus facilement de profiter de l’avancement de la technologie.

Tout le problème du système de santé c’est qu’on centralise les décisions et qu’On les universalisent dans un monde modulaire et idéal. Un! le monde n’est pas idéal et deux! il n’y a pas un seul canal de transmission. Bien des modules dans la chaîne de transmission sont défectueux. Pour toute sortes de raison. Mais c’est ce qui fait que le système continue à marcher. Cahin caha mais il fonctionne un peu. La base est à peu près saine. Elle réussit des miracles d’autonomie avec le peu qu’elle a. Autant qu’il est possible en ce monde. Suffisamment d’Influx nerveux passe pour que les fournitures se rendent presque à bon port en bonne quantité. Là est l’état de notre système d’état. Il ne faut pas une évolution mais bien une révolution. Choisir entre des soins de qualité dans des modules autonomes ou des soins égaux partout. Le choix semble simple, mais ne l’est pas politiquement. C’est déconstruire le ministère de la santé complètement et scinder ce super ministère en 3 ou 4 morceaux indépendants sous une architecture de fonctionnaires fortement allégée globalement.

Le système est brisé. L’heure des choix n’a pas encore sonné. Il faudra se rendre plus bas encore pour que les choses changent.

Bertrand (@BDmoi)

Avoir le choix n’est pas décider

Avoir le choix c’est avoir plusieurs éventualités. Ne pas avoir le choix c’est ne pas pouvoir se décider devant des opportunités exclusives. Donc on a le choix mais on se dandine d’un côté ou de l’autre. Aussi veut on toutes les possibilités et on ne sait choisir. La difficulté n’est pas la réalité. Ce qui existe c’est la façon dont on a été élevé.

On nous a élevé avec des standards inatteignables. On veut nous faire meilleur qu’avant. Si on part du principe que les gens font ce qu’ils peuvent, ce qui n’est pas vrai, il y a place pour l’amélioration. C’est un fait non reconnu mais évident. Qu’on nous dise d’être le meilleur que l’on peut est bien. Qu’on nous le serine en nous mettant le contrexemple dans le visage continuellement, est plutôt dévastateur. Cela crée une pression énorme dans l’individu. Déception quand on évalue ses performances par rapport à ce qu’on croit que l’On est capable de réaliser.

Personne, non personne ne peut vivre à 100% tout le temps. Il est un période de temps ou l’on peut se dépasser mais cela ne dure qu’une période. Il ne faut pas se juger à l’aune de cette période mais au fait que nous sommes humains et soumis à des cycles.

Le moyen de s’en sortir repose sur le fait de décider de ce qu’on fait et des limites que l’on peut s’imposer dans chacune des situations qui se présentent à nous. La principale décision que l’on à prendre est celle de l’usage de son temps.

Le temps est la seule ressource incompressible dont on dispose. Décider de son temps c’est choisir ce qu’on veut faire. Peu importe les opportunités qui sont innombrables, choisir c’est vivre en santé. Se laisser porter par les qu’en-dira-t-on et les pensées idéalistes est se créer une pression énorme de laquelle on ne peut que difficilement se sortir.

Peu importe l’âge que vous avez, sachez que la pression nous est causée que par l’idée que l’on se fait de nous ou que l’on pense que les autres ont de nous. Sortez du moule, et évaluez l’usage que vous avez fait du temps qui vous a été donné et décidez, sur une base réaliste, ce que vous voulez faire dans le reste de votre vie. C’est tout ce que j’ai réalisé de mon expérience.

Bertrand (@BDmoi)

Il n’est possible de ne naviguer qu’en eaux calmes

La vie est un vaste océan parcouru par des vents, des courants plus ou moins forts et qui possède différentes profondeurs. Qu’on soit à la dérive ou qu’on navigue vers un port précis, on peut profiter d’une journée ou même d’une semaine de calme. Mais à tous les jours? C’est impossible. Aussi faut-il essayer d’embarquer et d’assurer (fixer solidement) tout le matériel dont on pourrait avoir besoin.

Nos parents essaient de nous équiper du mieux possible. Mais quand on est débarqué du bateau de nos parents, doit-on se débrouiller avec ce qu’on a pour affronter le temps. Aussi faut-il se tenir près des ports pour emmagasiner les choses dont on aura besoin en cas de mauvais temps. On ne doit s’aventurer en grande mer que lorsque l’on est assez confiant de pouvoir résister aux intempéries que l’on peut traverser.

Il existe des tempêtes lorsqu’on est à terre, mais on a le secours de la société dans ces moments là. Mais lorsqu’on est sur son navire, on doit faire avec les conditions. Que le passé nous ait permis de bien nous équiper n’est pas le point. Le point réside dans le fait qu’on passera ou on ne passera pas à travers la tempête. Bien des gens n’ont pas l’expérience des vents forts. Ils ont été bien préparé en équipement par la Nature et les parents. Aussi, beaucoup sont inconscients de ce que ça représente. Il est difficile de s’imaginer la mer démontée quand on n’a connu que quelques petits grains. Alors ne vous fiez pas à vos souvenirs mais essayez d’imaginer la mer démontée et que vous devez attendre qu’elle se calme en vous tenant dans le vent et en ne laissant pas les émotions vous envahir. La raison est ce qui permet de durer dans la tempête et les émotions bloquent la raison. Alors profitez du calme pour envisager la tempête et vous y préparer. Elle viendra, un jour ou l’autre, et durera ce qu’elle durera. C’est la vie courante, la fin est le naufrage. Mais ne dit-on pas: Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir. Alors naviguez vers le port le plus près et équipez vous de ce qui vous manque et délestez vous au maximum de ce qui vous appesantit inutilement. Bien des souvenirs nous retiennent au passé et ne sont pas vraiment réconfortants en cas de mer démontée.

Bertrand (@BDmoi)

La vraie liberté c’est quoi?

La réalité concrète? Nous ne sommes pas libres, si les autres ont le droit de juger. La mort est le seul juge. Les autres ont le droit de juger et même de dire leur jugement. Là s’arrête la portée de leur droit. Nous n’avons pas l’obligation d’accepter le jugement de l’autre. Ceci est le principe absolu. Mais la réalité est toute autre.

Nous vivons en société. C’est un fait dont très peu de gens reclus peuvent s’échapper. Avec la vie en société, surtout dans la nôtre, vient un immense lot de satisfactions mais aussi un immense lot de contraintes. Loin de les énumérer je vais essayer d’en tirer les grandes lignes. Essayer est le juste mot. Dans notre société, à l’intérieur des lois votées par l’ensemble des élus (2 conditions indépendantes), nous pouvons agir légalement jusqu’à preuve du contraire. Nous dépendons donc, à un certain degré, du jugement d’autres personnes, soient les policiers, les juges, les élus et les lois et règlements qui en découlent ainsi que des plaintes de nos pairs.

La liberté, comme certain l’appellent la LIBÂRTÉ, n’existe pas dans les faits. Il existe un état d’inconscience des lois et règlements qui mène à la liberté d’action et de paroles. Jusqu’à temps que ça tourne mal. Tous enfreignons nous quotidiennement quelques lois ou règlements. Ils sont tellement nombreux et spécifiques. Ne pas être poursuivis est notre conception de la liberté. En conséquence la liberté est-elle une certaine inconscience ou un état de non savoir.

Donc le seul juge reste la mort qui réside dans le déni total de liberté. Être vivant, c’est disposer de quelques degrés de liberté. Combien? Lesquels? Ça dépend de chacun. Ça dépend de son autonomie, de sa connaissance de lui et des autres, de son environnement physique et humain et beaucoup de son aptitude à rationaliser les choses et les gens.

Je crois avoir saisi l’essence de ce qu’on entend par liberté: c’est l’aptitude que ressent un individu à accomplir les actes qu’Il juge adéquat pour lui et les autres. La liberté, dans notre civilisation basée sur les émotions, n’est pas un concept philosophique ou légal, mais bien une sensation personnelle de pouvoir agir selon son entendement. Les contraintes sont celles que l’on perçoit de l’extérieur. Pas les contraintes réelles, car on peut se faire arrêter, mais bien celles qui nous retiennent d’obéir à tous nos phantasmes.

Pour certaines personnes la simple peur d’être jugé les rend révoltées ou amorphes. Chacun réagit selon son sentiment de liberté ou son sentiment de peur de la mort. Est-ce ça la vraie liberté? En tout cas la liberté n’est pas un concept de groupe en aucune façon. Je le crois.

Bertrand (@BDmoi)

Il n’y a pas de lumière sans ombre – Louis Aragon

Qu’est-ce que cela dit sur votre position? Si vous êtes dans la lumière les autres verront votre ombre. Ils vous verront très peu de face, dépendant de leur position. Si vous êtes dans l’ombre d’une personne, vous ne ferez pas d’ombre, on ne vous remarquera pas. L’ombre que l’on projette n’est que ce que les autres voient de nous. Presque toutes les personnes cherchent la lumière et ne se retournent pas pour voir de face ceux qui suivent. En conséquence très peu de personnes nous voient sous notre vrai jour.

Que faut-il en tirer? Bien des choses mais d’abord et avant tout ceci: si vous ne vous tenez pas droit, votre ombre sera tordue. C’est ce que les gens verront et déduiront de vous. Se tenir droit, devant la lumière est essentiel. Vous verront sous votre vrai jour, ceux qui vous regardent en face. Mais pour cela il faut qu’ils se mettent le visage à l’ombre. Beaucoup ne recherchent que la lumière et ne regardent pas ailleurs. Notre comportement modifie notre ombre qui modifie la perception que les autres ont de nous. Il faut en être conscient. Conscient pour nous et conscient pour les autres.

Donc cessons de regarder l’ombre des autres le jour et profitons de la nuit pour nous voir de l’intérieur. Il y a beaucoup de lumière artificielle qui fait que l’on projette des ombres indistinctes. Donc soignez votre posture pour refléter l’ombre la plus droite possible et représentative de votre vraie silhouette.

Bertrand (@BDmoi)