Est-il venu le temps?

Est-il venu le temps de laisser tomber les balles et de les ramasser une par une? Tel un jongleur, l’humanité est à se débrouiller pour jongler avec un trop grand nombre de balles en même temps.

Plein de choses découlent de cette constatation qui est une véritable question. Cela dépasse l’envergure de cet article. Alors qu’en est-il?

Bertrand (@BDmoi)

La vie ne vous intéresse pas.

Les forces armées avaient un slogan: “Si la vie vous intéresse”. La preuve que la vie ne vous intéresse pas est la faible réponse aux forces armées. Trève de farce. La vie ne vous intéresse vraiment pas car les mêmes nouvelles désespérantes se passent, jour après jour dans les médias. On a beau dire et penser que ce ne sont que des anecdotes mais, chacun ayant ses histoires d’horreur, doit-on se rendre à l’évidence que ce n’est pas le cas.

J’ai appelé au 1 866 appelle, en état de crise, j’ai parlé à une personne, on m’a mis sur l’attente pendant 20 minutes parce qu’il y avait un autre appel. Je le comprends. J’ai alors émis l’idée qu’il devrait y avoir des gens, parmi ceux autorisés, qui pourraient recevoir l’appel chez eux, suite à un transfert d’appel. Bell et Vidéotron se feraient sûrement une gloire de préciser leur apport. On m’a dit que c’était une bonne idée que d’avoir des pompiers volontaires en alerte au cas où. Tout ça est d’une possibilité technologique enfantine. Mais, ce n’est pas prévu et surtout ce n’est pas dans les plans. Faute d’argent? Ça ne coûte pas une maudite cenne.

Ceci n’est qu’un exemple de la désespérante folie dont les gens en position font preuve. La possibilité existe, l’impossibilité est purement humaine. La vie n’a pas de prix, c’est vrai, elle ne vaut rien, même pas pas une cenne.

Bertrand (@BDmoi)

Vivre sa vie!!!

Bien des gens se définissent eux-mêmes par ce qu’Ils font. C’est un travers dans la société. Nous devenons ce que nous faisons et pas le contraire. Pourquoi? À cause du regard que l’on croit que les autres posent sur nos fonctions. C’est un drame largement répandu et qui donne lieu à toutes sortes d’absurdités sur Twitter et dans la vie.

La plus grande absurdité est celle-ci: feriez-vous ce travail si vous n’étiez pas payés? La grande majorité des gens répondent par la négative et c’est évident. Donc pour certains nous sommes ce que la chance nous a apporté dans nos démarches d’emploi. Il y a tant à dire que je me tairai. Mais qu’il suffise de dire que cela semble la base de notre folie comportementale socialement.

Sur ce, réfléchir comporte des risques. On peut se trouver bien niais. Mais il y a une parade, c’ets le déni.

Bertrand (@BDmoi)

Pour mon 800ième article.

Si j’avais le pouvoir de changer une chose dans le monde actuel ce serait ceci. UN don c’est un don donc ce n’est pas déductible d’impôt. L’Impôt sur le revenu est l’impôt sur le revenu. C’est le principe qu’il faudrait respecter. Dans tous les cas. Il faudrait peut-être instaurer une impôt sur les profits. Les entreprises jouent énormément sur le calcul de celui-ci.

En fin de compte ne faudrait-il pas tout simplement ne pas se cacher la tête dans le sable? Tous, les politiciens compris. Les con tribuables le font bien?

Bertrand (@BDmoi)

Le bien cause du mal!!!

Quand le bien cause du mal c’est la régression de la civilisation. Il semble que nous en soyons rendus là. Pourquoi? Parce qu’on utilise mal les mots et leur signification. Il existe un dictionnaire des synonymes. Mais il n’y a pas de synonyme parfait. Chacun implique une certaine nuance. Les gens vont s’attarder pendant des heures pour choisir une nuance de couleur parmi un éventail dont les différences sont à peine perceptibles. Mais pour ce qui est des mots ils se contentent de faire de grands splash d’idées tout croche, de sous-entendus et de clins d’oeil.

Boileau a dit: ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément. C’est peut-être vrai car ce principe existe, et certains l’appliquent. Mais, il implique un état de fait qui manque dans la population. Il implique de bien concevoir, d’avoir une idée précise. Cela demande réflexion et habitude. Cependant, dans notre monde de vitesse, il n’est pas répandu de le faire. Ce qui compte le plus n’est pas la justesse du résultat et la recherche du bien de tous, mais la rapidité d’action et la recherche du bien de chacun dans sa différence. Voilà pourquoi je dis que le bien cause du mal. On demande à tous de se plier à la volonté de chacun.

C’est tellement impossible et inhumain mais cela devient de plus en plus la norme.Faut-il se surprendre de la division, de l’intolérance et du succès de Trump? Chacun, dans notre incompétence à utiliser sainement les mots, sommes incompétents à poursuivre le raisonnement au bout. Dès la première étape de réflexion on en fait la conclusion. Mais on ne tient pas compte des réactions. Je dirai donc: ce que l’on conçoit mal se termine mal et les mots n’ont plus de sens autre que de projeter des émotions.

Bertrand (@BDmoi)

L’entonnoir!!

Il y a plus de personnes sur la planète qu’il y a de personnes dans le pays.

IL y a plus de personnes dans le pays qu’il y en a dans la province.

IL y a plus de personnes dans la province qu’il y en a dans la ville.

IL y a plus de personnes dans la ville que dans le quartier…

Mais la question cruciale, combien y a-t-il de personnes qui lisent les tweets sur twitter. On pourrait reprendre l’entonnoir mais le résultat ne donnerait pas un grand pourcentage. Bien des personnes ne font qu’écrire pour se défouler et s’en vont. Beaucoup ne répondent qu’à ce qui leur est spécifiquement envoyé. Mais, bien peu passent du temps à lire les tweets qui passent et réagissent à ceux-ci.

C’est la réalité de twitter et la raison pourquoi tant de gens ont une mauvaise opinion de celui-ci. Donc, plutôt que pester contre l’ambiance sur twitter, mettez-y du vôtre et il reflétera une meilleure image de nous, si nous sommes aussi bons qu’on pense.

Bertrand (@BDmoi)

Sa perception!!!

On ne peut communiquer, parler, écrire, penser que de ses perceptions. Ceux qui nous reprochent de ne pas être objectifs sont ceux qui ne pensent pas. On peut essayer de faire le tour d’une question mais, il est impossible de percevoir ou discuter de ce qu’on ne perçoit pas. C’est d’Une évidence incontestable.

L’être humain ne peut, dans un éclair de génie, percevoir toutes les permutations de tous les éléments de l’Univers. La vie n’est pas assez longue pour en faire plus qu’un début d’énumération. Les gens ne peuvent utiliser les mots qu’ils ne connaissent pas. Bien des gens utilisent des mots dont ils détournent le sens. Les mots sont un outil imparfait, utilisé de façon imparfaite par des êtres imparfaits qui utilisent des moyens de communication imparfaits. Aussi, est-il surprenant qu’un peu d’information puisse-t-il passer entre les humains.

Soyez donc plus indulgent envers l’expression des autres et acceptez l’imperfection de nos communications.

Bertrand (@BDmoi)

Tant d’inepties!!

Interdire la liberté de parole à cause de ceux qui la nient, évaluer la structure au lieu de responsabiliser les gens, défendre les syndicats au lieu de défendre les syndiqués, et j’en passe des vertes et des pas mûres. Tout est indicatif que le contrôle est une obsession totale dans notre société. On veut tout contrôler mais on a une peur absolue d’être contrôlé.

Il serait temps de cesser les jugements d’intentions et s’en remettre aux résultats. Mais, pas dans l’absolu. Une hirondelle ne fait pas le printemps. Donc un fait peut n’être qu’une anecdote. On fait souvent, dans les médias, extrapolation au système de ce qui n’est qu’une anecdote. Tout est jugé comme étant représentatif de tout. Là est la cause de notre folie collective. Folie perpétuée par les médias. C’est à leur avantage, croient-ils? Mais au contraire cela désensibilise les gens. Beaucoup se détournent de médias. C’est un réflexe d’auto-protection.

Il est un besoin immense des informations que les médias pourraient donner. Mais il est un vide immense d’informations. On se gausse des conclusions de gros penseurs mais pour ce qui est de l’élaboration des hypothèses de départ, on repassera.

Bertrand (@BDmoi)