Pareil pas pareil?

Même âge, mais pas même sexe, différent mais pareil on sait plus où on en est. La Charte des droits et libertés garantit le droit à ne pas se faire discriminer. C’est dire le contraire de la réalité.

Prenons l’exemple du président élu de la France. Le plus jeune, jamais élu, et son épouse? Diront certains. C’est contre la Charte, faire référence à son âge? Et pourtant les stéréotypes fusent.

En cette journée contre l’homophobie et la transphobie. Il est effarant de voir combien de gens impliquent des choses par l’énoncé de faits, qui ne regardent personne.

On a beaucoup de chemin à parcourir. Ce qui regarde l’union de 2 personnes, quelles qu’elles soient, ne regarde pas les autres surtout, s’il est question de sexe, d’âge, de religion ou de race ou d’orientation sexuelle ou autres distinctions de même nature.

Tant d’événements sociaux sont discutables et si peu sont discutés. Alors laissons les autres à leur bonheur et, nous, occupons-nous du nôtre et de celui de nos proches et moins proches.

Bertrand (@BDmoi)

 

La démesure? Plutôt normal!

Sommes-nous au siècle de la démesure? “Satiété engendre démesure.”-Solon.

L’exemple de l’image jointe montre ce qu’on peut réaliser quand la démesure règne. Dans ce royaume du pétrole où on étend le désert dans l’eau. Au point que c’est visible depuis l’espace. On avait connu les polders Néerlandais, pour permettre de produire des denrées, mais là, ce n’est que création de terres pour ultra-riches et pure vantardise. Mais l’argent peut tout en notre monde. C’est tellement vrai. Tout. On peut dépenser sans compter pour sauver un mouton tombé entre deux rochers, payer des millions pour un joueur de hockey, dépenser un milliard pour illuminer un pont, mais dépenser 1 million pour sauver des millions d’enfants en Afrique et en Asie ça c’est trop mesuré pour faire les unes des médias.

Nous sommes dans le siècle des extrêmes. Famine extrême, on en entend parler. Conditions extrêmes pareil. Mais problèmes chroniques passent sous silence. 1 milliard pour fêter le 375ième de Montréal c’est quoi? La démesure d’une ville qui n’a pas su entretenir les infrastructures que le passé nous a léguées. Un beau gros “show de boucane” complètement inutile. Et fort dispendieux. Mais, comme dirait Chrétien, “que voulez-vous?” Ce sont les riches qui déterminent les priorités, mais 1000 millions?

Tout, en ce monde, est décidé par des gens qui sont nantis et remplis à satiété. Il en coûterait une fraction de ces extravagances pour éradiquer la faim dans le monde et peut-être même la fin du monde. Qui sait.

En attendant on se complaît à reconnaître l’ingéniosité humaine dans toute sortes de domaines mais on ne peut réaliser le besoin primaire d’une bonne partie de l’humanité. Pas par manque de ressources mais par raison de surplus de ressources allouées à certains. Beaucoup les nomment le 1% mais de fait c’est plus que ça.

Toute notre société est riche, si 1% de notre PIB était consacré à régler la famine, pas à aider les pays, il n’y aurait plus de famine. Mais Une grande partie des ressources est détournée. Alors à quoi bon donner si tout ce qu’on donne ne se rend pas à destination. On accepte que le réseau d’eau de Montréal fuit de l’eau traitées à raison de 35% mais on se déculpabilise de ne pas donner sous prétexte qu’une partie ne se rend pas.

La démesure paie. Plus il y a démesure, plus ça paie. Le dernier exemple en lice est celui de Bombardier. Démesure parmi les démesures. Mais non, c’est le point de normalité où l’on est rendu. Et ça ne s’améliore pas.

Bertrand (@BDmoi)

 

Pourquoi?Pourquoi?Pourquoi?

Il est des gens pour penser que la société réagit comme un organisme vivant. Tel un banc de poisson qui semble évoluer comme un seul être. La technique du banc de poisson est de se trouver au milieu pour ne pas être mangé par un prédateur. Il n’est pas dit que ça fonctionne pour l’individu mais ça fonctionne pour l’espèce.

Qu’est-ce qui régit le comportement individuel? Nous sommes, chacun, un mélange de traits de personnalité innés et acquis. Il est des traits familiaux, souvent acquis dès le jeune âge(2-5 ans) non par ce que l’on nous a dit mais par ce que l’on a observé. On dit en anglais:”Monkey see monkey do”. On a l’inverse en Français, de manière sarcastique, “Faites ce que je dis, pas ce que je fais”.

Pourquoi subissons-nous tout ce décrochage scolaire, à tous les niveaux? Il y a de multiples raisons et chacune ne s’applique qu’à quelques individus. La somme des 25% et plus de décrochage scolaire, avant la fin du secondaire, est comme vouloir expliquer le comportement spécifique du poisson dans le banc.

Pourquoi un jeune laisse tomber l’école? Tant de raisons l’expliquent. Mais, à mon point de vue, il y a une chose qui me semble de première importance. C’est le peu de projection dans le temps que font la plupart des gens. On vit d’une paie à l’autre, on ne se pose pas de questions sur ce qu’on ferait si… On réagit en fin de compte quand on n’a plus vraiment le choix. Voilà ce que beaucoup montrent à leurs jeunes. Les jeunes (20-25%) ne sont motivés par aucune habitude démontrée par leurs aînés.

L’exemple du cultivateur à Longueuil, celui qui a déversé du purin à l’union des producteurs agricoles, est un cas de désespoir. Pas pour lui, pour ceux qui voudraient faire de l’agriculture familiale. Il assume son geste et n’a trouvé que ce moyen pour alerter les gens sur la situation des agriculteurs. Quel rapport avec le décrochage? Pour un agriculteur motivé pour essayer de changer la situation, pour alerter la population il y en a combien qui ont baissé les bras?

Dans la vie, j’en suis persuadé, une personne va agir (être motivée) si et seulement si elle voit une porte de sortie, en identifie une stratégie pour faire valoir son point et aussi une des 2 choses suivantes: elle n’a rien à perdre ou a tout à gagner.

La motivation, qui manque à beaucoup, ne vient pas d’encouragements “vas-y t’es capable” mais de visions que l’on communique aux autres. Exemple: quand on fait voir à une personne, un moyen suffisamment crédible, pour elle, de sortir des dettes dans un laps de temps raisonnable, elle réagit souvent dans ce sens. Pas tous mais beaucoup.

Pour faire réagir la masse des décrocheurs, il faut cesser de se battre sur le comment et vraiment plancher sur le pourquoi. Une relation d’humains à humains est la clé pour partager les visions. C’est là d’après moi qu’on manque le plus le bateau. Pas que les gens ne soient pas bon? Mais que les gens sont dépassés, par des normes inhumaines.

On essaie de développer des bâtiments et des organisations pour inciter les jeunes à persévérer. Il faut au contraire humaniser, rendre à des dimensions humaines, les lieux et les relations entre les individus. Les outils informatiques permettent de rapprocher les humains en mettant les connaissances au bout des doigts, et bientôt de la parole.

J’ai appris, à l’université des principes d’administration. Je suis sorti de l’Université sans projet d’entreprise. Je savais que je n’étais pas prêt. J’ai alors passé 8 ans à travailler dans des entreprises pour parfaire mon éducation en la confrontant avec la réalité. Ce n’est qu’après, que j’ai trouvé le projet qui m’intéressait. Et même pire, que j’en ai trouvé plusieurs.

On demande, aujourd’hui, à des jeunes qui ne voient rien de réjouissant dans leur avenir, de mettre l’épaule à la roue. Pourquoi le feraient-ils? Ce qu’ils voient est contrarié par ce que l’on dit. Qu’est-ce qu’ils vont croire? Leurs yeux ou nos paroles. Tout passe par la vision quand on parle de motivation. J’ai souvent expérimenté et presque toujours ça s’est avéré. Donc la solution au décrochage passerait par l’empathie plus que par la contrainte.

Bertrand (@BDmoi)

 

La solitude et la vieillesse?

Certains voient la vieillesse comme cette image. Pas moi. Loin de voir un paysage désertique et me voir comme un être vieilli et dénudé, je me vois au temps de la récolte. Je suis entouré d’un jardin plein de légumes et de fruits où le temps a fait son œuvre. Les gens qui se plaignent d’être seuls ne sont généralement, selon moi, pas ceux qui ont le plus aidé dans leur vie.

Je n’ai pas des douzaines de personnes autour de moi, je n’ai même pas tous mes fils. Mais, tout comme moi, ils vivent leur vie et travaillent leur jardin. J’ai prévu la fin de ma vie et j’ai cultivé mes talents. Même mes funérailles sont pré-arrangées et payées.

La beauté d’un jardin est qu’il est toujours temps de le travailler, même à l’automne de la vie. Beaucoup de “Je” pour ceux qui n’ont pas ma chance. Il sera moins gros, moins fourni ou même complètement vide, mais, même le simple fait de voir les rangs bien délimités et les pancartes de ce que l’on a semé, dans un espace bien travaillé nous aura occupé tout le temps que ça a pris. L’occupation est le seul remède à l’isolement. Ne pas attendre des autres mais donner à ceux qui sont autour.

À moins d’être complètement désorganisé, il y a toujours moyen de faire quelque chose pour les gens autour de nous. Le bénévolat est l’ultime rempart contre la solitude. Quand même ce ne serait que faire un ou deux téléphones par jour à des gens qui, comme nous, souffrent de solitude. Le temps passé à aider les autres, c’est autant de temps que l’on se sent utile et fonctionnels. C’est d’ailleurs le principal temps que l’on n’a pas à gratter ses bobos.

Alors il n’y a que l’imagination qui nous manque, pour faire d’une terre abandonnée un jardin fleuri. N’oubliez pas les fleurs poussent très vite, surtout dans le désert. Elles n’ont pas le temps de prospérer et ne durent pas longtemps. Mais les soins qu’elles requièrent sont autant de soins que l’on apporte à notre âme.

Bertrand (@BDmoi)

 

Similitude ou différence?

L’humain semble condamné à se regrouper et à se séparer. On ne sait pourquoi. Mais c’est ça. C’est le début de la schizophrénie, particulièrement en force pendant l’étape de l’adolescence.

Quand on est jeune on se voit tous pareils, même si on est différent. Il y a bien la différence fille-garçon mais, on peut passer par-dessus. Puis arrive la pré-adolescence où tout commence à se chambarder. Les gars avec les gars et les filles avec les filles. Mais c’est, semble-t-il de moins en moins vrai. Une constante pourtant, plus la densité de population est grande plus il y a ségrégation entre les humains. Du moins c’est ce que j’ai observé. En campagne il y a plus de différences entre les jeunes qu’à la ville. C’est ma théorie que la densité forte porte à la similitude et la densité moindre augmente la tolérance à la différence.

Si j’applique cette théorie à la ville et à la campagne des adultes il semble que ça se tienne. Plus la densité d’humains au km carré est grande plus on assiste à un regroupement de similitudes et à l’inverse plus il semble que la tolérance à la différence soit grande. Cela m’a fait pensé à l’expérience des rats. https://achedeuzot.me/2014/04/01/espace-limite-et-surpopulation/

Lisez-la bien jusqu’au bout, ça vaut la peine.

C’est, d’après moi là où nous nous en allons effectivement. Il y a tant de choses à dire qui confirment le cheminement et la progression. Alors peut-on changer ou est-on faits comme des rats?

Bertrand (@BDmoi)

 

La pyramide des âges au Canada

Les politiciens sont dans une situation où ils privilégient l’attente passive. Juste à voir la forme de la pyramide des âges du Canada, on comprend pourquoi. La masse des votants est dans le haut. Et la déformation s’amplifie au fur et à mesure des années. La situation se résorbera lentement dans une trentaine d’années. En attendant, et c’est le cas de le dire, on ménage la chèvre et le chou. Les jeunes ne sont pas encouragés à la politique parce que, contrairement aux années 60, ils ne représentent pas un poids électoral déterminant. Mais ce sont eux qui essuieront les échecs des politiciens passés.

Tous ces besoins humains des générations âgées, en perte lente d’autonomie et en durée étendue de longévité, ne pourront être comblés que par la jeune génération de travailleurs. Mais qui paiera leurs salaires? Là est l’épineuse question. On aura des besoins immenses et des ressources plus que limitées. La quadrature du cercle. On n’a pas les politiciens qu’il faut pour régler ou tenter de régler le problème.

On a besoin de visionnaires altruistes et préoccupés du long terme. Les politiciens actuels, presque tous, n’ont que l’appartenance au parti pour la prochaine élection. Ils ont courte vue, et, égocentrisme forcené. La suite de scandales en est rendue ridicule. Le cynisme est partout présent, quand on parle aux gens autour de nous. Je fais du bénévolat auprès des personnes âgées, je fais du transport, et je passe beaucoup de temps dans les salles d’attente. Le discours des gens y est édifiant. L’âge d’or, oui, l’âge d’or des médecins. Ils en ont profité et en profitent encore. Mais les personnes qui s’occupent des gens en perte d’autonomie, elles, sont sous-représentées et surchargées de travail. Et ça ne fait que débuter.

Les aidants, sont de plus en plus âgés et près de la retraite. Ils auront des moyens pour ceux qui viennent des milieux gouvernementaux, car ils ont de bons fonds de pension. Fédéral, provincial, municipal auront des revenus. Mais le reste, les 70% qui ne sont pas syndiqués dans l’OCDE n’auront que les ressources fournies par les gouvernements. Ressources fournies par les gens au bas de la pyramide. 1 ou 2 travailleurs pour 1 ou 2 aînés. Illusoire? Réalité probable, à moins qu’une comète ne heurte la Terre d’ici là.

Suis-je déprimant? Suis-je déprimé? Pourquoi le serais-je, je serai mort d’ici là. Mais j’ai un profond regret pour les deux générations qui suivent, qui essuieront les dégâts laissés par une génération gâtée, qui n’a pas su nettoyer le terrain sur lequel elle a marché.

Bertrand (@BDmoi)

 

Lapalissade tellement lapalissade.

Les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent. Quand les patrons gagnent, en un an, 347 fois ce que gagne le travailleur moyen, comment est-ce possible? Comment se fait-il que ceux qui en ont le moins besoin gagnent plus que ceux qui en ont le plus besoin?

Un simple calcul mathématique suffit pour répondre à la question. Mais la logique est qu’on demande aux gens, qui, théoriquement, ont le moins de capacité de s’en tirer, de faire avec le moins de ressources. Les riches, qui, encore théoriquement, ont le plus de moyens, de s’en sortir avec les plus grosses récompenses.

On hérite d’un passé d’inégalités qui ne cessent pas. Il y a de plus en plus de personnes dans les extrêmes et de moins en moins dans la classe moyenne, démontrant que la tête dans le frigo et les pieds dans le poêle, en moyenne, on est bien. Mais en réalité on prépare une période instable. Le climat de corruption prend de plus en plus d’ampleur, et les gens commencent à se poser des questions.

Voici une autre lapalissade en devenir. On semble vouloir détourner le problème sur les conflits religieux. On semble même les amplifier par des comportements hautement discutables. Le truc devient tellement évident que les jeunes se désintéressent de la politique et des choses publiques. Leur avenir viendra quand la génération qui a hérité de tout sera disparue. Génération dont je fais partie.

Nous avons hérité d’une période hautement fertile en politique et en réalisations. Mais nous nous sommes endormis sur le succès et avons continué sur la lancée qui s’essouffle. Québec inc. qui fuit de partout. Nos fleurons disparaissent puis font faux bond. Ro-Na, St-Hubert et bien d’autres sortent du giron québécois, et les gros qui restent font déshonneur, ne suffit-ce que nommer Bombardier et Lavalin.

Tout ce qui est financier sort du Québec. Le problème c’est le peu de confiance que l’on a envers nos jeunes. On ne cesse de les décrire fumant du pot et jouant aux jeux vidéos. Mais la réalité est toute autre. Après qu’on les ait laissé tomber à l’école, décrochage plus de 25%, beaucoup retournent AUX ÉTUDES et essaient d’améliorer leur sort. Mais les opportunités y sont-elles? Ils investissent un ou deux ans pour prendre en mains leur éducation dans l’espoir d’améliorer leurs conditions de vie. Individuellement, ils ont tous des chances de réussir. Mais collectivement qu’en est-il?

On aura de moins en moins de besoins en techniques spécialisées. Les robots et l’intelligence artificielle vont prendre, d’ici 10 ans, des proportions faramineuses. Ces techniques informatiques, seront possédées par les plus riches. Inutile de démontrer ce qui soutient ce jugement. Donc on continue à enrichir les plus riches et les pauvres s’appauvrissent car moins de travaux, non spécialisés de bas-niveau.

Alors, que feriez-vous si vous étiez intelligent et jeune dans le monde qu’on leur a préparé? Vous fumeriez du pot et joueriez aux jeux vidéos. Voilà ce qu’on a réservé aux générations futures. Mais la vie étant ce qu’elle est, la popularité des cours offerts aux décrocheurs, démontre que la vie est résiliente et que l’espoir, bien que moins répandu, en pourcentage, alimente toujours les humains qui voient des façons de s’en sortir. Cela nous sauvera-t-il du problème de répartition de la richesse? J’en doute. Mais, personnellement, mes 3 enfants sont bien placés, ce n’est pas pour eux que je m’en fais. Égoïsme bien humain.

Bertrand (@BDmoi)

 

Est-ce phobie ou peur réelle?

Je suis cométophobe. J’ai peur qu’une comète vienne détruire la vie sur Terre. J’ai vraiment peur. Mais suis-je prophète ou purement illuminé et est-ce que je déraille complètement? La réalité on ne la sait pas. Il peut y avoir un astéroïde ou une masse interstellaire qui se dirige effectivement sur nous ou pas du tout. Tout dépend de la durée que l’on considère, combien de temps on envisage? Alors qui peut dire si je suis peureux ou prophète?

Mais il est des phobies, ou qualifiées comme telles, de chose qui sont beaucoup plus probables que d’autres. Quand on regarde l’acharnement de procès qu’a subi Djemila Benhabib on peut croire que la réalité est vraiment l’acharnement des islamistes intégristes et non de l’islamophobie.

On peut vraiment avoir peur des intégristes. De tous les systèmes, religieux ou politiques. On doit compenser par la probabilité dans le temps. Quand on est confortable dans la situation actuelle mais, que l’on voit évoluer dans le temps vers une confrontation culturelle, il y a lieu de s’inquiéter.

Pour certains, on importe les racines des tourments qui existent au Moyen-Orient, d’autres croient vraiment que le but de cet exode massif est la conversion des systèmes légaux vers la Charia. Ils donnent en exemple ce qui se passe actuellement à Londres.

La réalité, c’est que dans un mouvement lent de mélange des cultures, depuis l’ère de la colonisation, on assiste à l’émergence de l’opposé. Les intégristes islamiques visent à unir la planète sous un régime totalitaire et unique. Basé sur la séparation et non la diversité. Leur mode de pensée est de catégoriser tout et de détruire ce qui n’est pas halal.

Alors est-ce de l’islamophobie ou une crainte réelle. Pour l’instant, nos institutions juridiques résistent bien à la poussée. 2 constats s’imposent. Un il y a des lois qui nous protègent, deux il y a invasion réelle. En effet que l’affaire Benhabib se soit rendu en cours suprême est très préoccupant. Deuxièmement que l’on ait passé une loi au Canada pour interdire l’islamophobie est un dangereux précédent.

Donc pour beaucoup, ce n’est pas une phobie mais une prophétie du malheur qui attend nos enfants et peut-être même nous. Les politiciens que l’on a actuellement n’ont que la courte vue de l’espace interélectoral.

Qui peut qualifier vraiment phobie ou prophétie? Tout n’est que question de point de vue et de durée de prévision. C’est ne pas considérer la lutte entre les deux tendances. Qui sait si nos lois ne vont pas asséner un coup fatal aux intégristes? On verra. Malheureusement on verra.

Bertrand (@BDmoi)

 

Gestion de crise et la politique

Les crises ça se gère bien quand ça dure pas trop longtemps. Mais dans le cas des inondations ça dure et perdure. Et ce n’est que le début. On voit des incongruités de part et d’autre. L’opposition qui félicite la décision du ministre d’appeler l’armée et le sinistre Barrette qui politise ses démarches et ses tweets.

Qu’est-ce qui retarde les décisions. On attend le capharnaüm des inondations, à la grandeur du Québec, pour agir. Les sinistrés se battent héroïquement pour sauvegarder le peu qu’ils peuvent. On les oblige à quitter leur domaine quand ils sont sur le point d’avoir remporté la victoire.

Au début on tergiverse à savoir est-ce que la situation est stable ou va perdurer? À la fin on ne fait que présumer que ça va empirer alors que des signes encourageants commencent à poindre. Les politiciens, tirent le maximum de la gestion de crise. Mais comment se calcule le maximum?

Il se calcule en image du parti, après le sinistre. Le post-mortem décidera si le parti, quel qu’il soit, a bien tiré son épingle du jeu. Pas un seul moment, la situation des sinistrés n’est prise en ligne de compte. A-t-on appuyé au maximum des possibilités les gens qui perdent le travail d’une vie? Les a-t-on appuyés malgré le désespoir? Ou a-t-on calculé froidement les coûts et les bénéfices des actions, non pas en appuis aux citoyens, mais en retombées médiatiques?

L’armée, supposément, possède une section de 400 hommes, toujours prêts à intervenir. Le matériel est prêt et les gens sont aptes à agir immédiatement. Pourquoi a-t-il fallu attendre 3 semaines de calvaire des gens de Rigaud pour les faire intervenir? Qu’est-ce qui motive que l’on retarde la décision? Je n’en ai aucune idée. On a préparé une invasion de zombies à Montréal. Supposément, on y a très bien répondu dans la journée. Pourquoi ne pas avoir préparé une inondation? Beaucoup, beaucoup plus probable qu’une invasion de zombies.

En trois jours on est passé de 400 soldats à 1600. Les ressources sont là. Pourquoi tarde-t-on tant à les utiliser? Mystère et boule de gomme. Je n’ose faire de la politique sur le sujet. Ce que je déplore c’est le manque d’humanité de tous ces gens qui tirent la couverte de leur côté. Les politiciens, les médias, les journalistes. Dans ces occasions on voit le meilleur, la résilience des sinistrés et l’aide des bénévoles, et le pire, les gens qui vont wouère la désolation et empêtrer les secours qui essaient d’aider les sinistrés.

Si vous le pouvez, aidez ces gens en donnant à la Croix-Rouge. 1-800-418-1111  Donnez au point que ça fasse mal. Peu importe le montant recueilli il sera inférieur aux pertes matérielles subies. Mais pour ce qui est des pertes psychologiques, rien ne viendra adoucir la fatigue et la déprime qui viendra nécessairement après la fin du combat, qui n’est même pas mesurable en mois mais en années.

Bertrand (@BDmoi)

 

Pensez aux sinistrés du Québec

Pour certains, heureusement ils sont nombreux, la situation des sinistrés est déplorable. On parle des Québécois qui viennent aider les sinistrés sur place. Mais il y a ceux pour qui c’est loin de leur préoccupation. Il y en a même pour blâmer les gens d’avoir travaillé à réaliser leur rêve, de vivre dans un en droit idyllique.ais le paradis est tourné à l’enfer.

Pensez-y, toute votre vie, toute, sous la flotte. Votre maison, bien qu’elle ait été entretenue avec amour, ne vaut plus rien. Bien des assureurs s’en tireront grâce à quelques lignes en petits caractères. La banque ne vous fera pas grâce de l’hypothèque. Même le terrain n’a plus de valeur. Vous avez bataillé pendant un mois ou plus pour sauvegarder votre petit coin de paradis.

Alors à ceux qui ont l’outrecuidance de dire qu’ils n’avaient qu’à ne pas se bâtir sur le bord de l’eau, Je vous dis “merde”, le manque de compassion devant la pénible épreuve que subissent les sinistrés, est encore plus déplorable que l’on peut dire.

De grâce, on ne peut aller tous aider ces pauvres gens. Mais donnons à la Croix-Rouge pour un fonds d’indemnisation des personnes atteintes. Elles ne s’en remettront jamais. Leur vie est marquée au fer rouge, tout le monde doit aider ces gens. Qu’on me foute la paix avec la récupération politique de plusieurs, et aidons ces gens qui ont tout perdu.

Le pire n’est pas passé, il ne fait que commencer.

Bertrand (@BDmoi)