Quand il n’y a pas de langue commune, y a-t-il une communauté viable? Une question qui me turlupine. 2 choses provoquent le plus de guerre sur la Terre. Bien souvent des guerres de territoires sont-elles cachées sous le couvert d’une de ces deux excuses: la langue et la religion.
Le Canada est sur le point d’en faire une preuve éclatante. Soit qu’il réussira là où tant d’autres ont échoué ou soit qu’il échouera où tant d’autres ont réussi. C’est paradoxal? Pas du tout. Sera ce que sera.
Il est des deux côtés, des gens qui se regardent en chiens de faïence et qui guettent les moindres gestes et paroles de l’autre camp. L’unipolarité des uns n’a d’égal que l’unipolarité des autres. Je suis bipolaire et j’ai assez d’expérience pour savoir qu’il y a du bon dans toutes les situations et du mauvais qui suit invariablement.
Les articles des journaux des 2 côtés cherchent à attiser les émotions pour des fins qu’On supposerait mercantiles, mais, l’est-ce vraiment? C’est un jeu de propagande immonde. Les médias n’informent plus, ils déforment. Ils déforment la réalité pour des fins personnelles.
Quand exprimer sa position est attiser le feu de la colère de l’autre ce N’est pas le rêve du multiculturalisme. Mais est-ce celui duquel nous dépendons? Quand la volonté de l’un c’est que l’autre disparaisse au nom de l’unité, je crois que j’ai une partie de la réponse à ma question. N’y a-t-il pas loin de la coupe aux lèvres du multiculturalisme au Canada et dans le monde?
Bertrand (@BDmoi)