Un monde d’apparences donc de susceptibilité.

Nous ne sommes rendus qu’à juger tout sur la mathématique des apparences. C’est affreux, car on ne se préoccupe plus des résultats sur le terrain mais des apparences. L’ensemble a disparu. Il n’y a que LA caractéristique mise sous le microscope qui compte. En conséquence, tout le monde veut être reconnu pour sa différence et son apport personnel. Les gens sont susceptibles et c’est peu dire.

Parlez vous de la compétence? Pas des diplômes mais bien, des compétences. Cela ne se juge pas du premier coup d’oeil. Mais tout peut être prétexte à contestation du choix fait par l’employeur. L’employeur a-t-il son quota de femmes, de races, de langues, de genres, d’orientation sexuelle…

Faut-il se surprendre que bien des gens débarquent du système. Le monde n’est pas tel qu’on nous le présente. Il n’est pas si pire. On ne voit que des anecdotes qui empirent les dires des médias. Cette vue anecdotique de tout nous fait disparaître la vue de l’ensemble. Les gens ne parlent que de ce que les médias parlent. Pourtant les audimats n’ont jamais été aussi bas.

Bien des gens se dissocient de médias mais, continuent à tendre l’oreille au cas où ils parleraient d’eux ou d’une de leur caractéristique. L’augmentation de la quantité d’information (communications pas informations) rendue possible par les différents moyens de télécommunications, est telle que chaque parcelle de communication contribue à diluer le portrait d’ensemble du monde qui nous entoure.

Est-ce pour cela que nous sommes rendus absolument susceptibles, comme société?

Bertrand (@BDmoi)

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