Y a-t-il de la fumée sans feu? On a assisté cette semaine à un ciel dégagé, caché par les émanations des feux de l’ouest américain. Les incendies en Californie et en Orégon ont projeté des cendres et des particules qui s’élèvent dans l’atmosphère en haute altitude. Il y a des feux mais ils sont loin. Les yeux sont braqués sur ces faits. Mais il y a des centaines d’explications sur l’origine de ces feux. Saura-t-on jamais le véritable déroulement passé? J’en doute.
En est-il pareillement dans l’information. Il y a un phénomène tellement fort aux USA qu’il éclipse tout notre ciel au Canada. Tel une comète, le 3 novembre aux USA, qu’arrivera-t-il? Seule la pandémie, surpasse le travail des médias sur la politique américaine. Entre une peur et une autre peur il n’y a qu’à choisir.
Les médias, de leurs actions passées, en transférant leur impact de l’information vers l’opinion, ont rendu la vue du soleil impossible. On n’a que les émanations transportées par les distorsions personnelles des commèrementateurs. On n’a que des perronismes d’information. Cette déformation de l’information originale par les filtres des chroniqueurs.
La peur? L’inquiétude? Comment peut-il en être autrement. Le gouvernement nous cache des choses, c’est évident il ne peut en être autrement. Il nous cache ses appréhensions. Les extrêmes qui sont incontrôlables (hors contrôle) s’expriment et c’est la cohue. Si on avait toute l’information qu’ils reçoivent on passerait des heures dans les médias pour absorber les informations. Donc c’est impossible d’être complètement transparent. Il ne faut pas oublier que les gouvernants marchent sur un fil de fer extrêmement mince et extensible.
Donc, y a-t-il des choses que l’on ne nous dit pas? C’est évident. Y a-t-il des choses qu’on nous dit qui sont sans fondement réel? Encore aussi vrai. Que nous reste-t-il à faire? On dit souvent: dans le doute abstiens-toi.( attribué à Zarathoustra ) Mais s’abstenir de quoi? La première chose: s’abstenir de paniquer. Mais faire quoi à la place car il faut remplacer un mal par un bien.
Nous VIVONS en ces temps, temps d’incertitude, alors il faut vivre. Mais qu’est-ce que vivre? En temps de pandémie? J’ai écrit ceci en juin 2019, avant la pandémie: http://bdmoi.mdugre.info/on-na-quune-vie-a-vivre/
Ce n’est pas LA réponse mais UNE réponse. On a toujours le choix, qu’on le réalise ou non. Plutôt que de paniquer, il faut surmonter son angoisse (facile à dire), respirer doucement et profondément (allez un effort de volonté), reprendre une respiration calme (ça prendra le temps qu’il faudra) et prendre conscience de la longueur de vos bras et de ce qu’ils peuvent accomplir. 2 mots sont à éviter: “si” et “meilleur”. Il faut les remplacer par “possible” et “bien”.
Essayez, ça peut marcher. C’est pas garanti mais le temps que vous essayez cela vous permet de respirer calmement et votre système hormonal reprend un semblant d’équilibre. Il est un tas de choses que l’on peut faire, le problème n’est pas là. Le problème est dans l’intention ou l’objectif. Pourquoi ferais-je quelque chose? Pour vivre le temps que vous vivez. On ne vit pas pour les autres, on vit pour soi. Les autres ne sont pas responsables de notre vie. Voilà le seul feu duquel il faut profiter. C’est la seule lumière qui existe. Alors on fait ce qu’on peut, tout ce qu’on peut. Pas juste ce qui est évident.
La fin de la vie c’est la mort. Donc, tant qu’on est pas mort on vit. Les gens ont peur des zombies, j’aimerais qu’ils aient aussi peur d’être des zombies.
Bertrand (@BDmoi)