Le principe d’équité est à la base du isme.

Le racisme, le sexisme… tous les ismes sont à la base, précipités par le concept d’équité. En fin de compte est-ce un purisme délirant? Prémisse de base, sur laquelle tout le monde ou presque s’entend: tout le monde est différent et chacun a son histoire. L’égalité des chances n’est pas ce à quoi on doit s’attendre. S’attendre à cela est précurseur à une amère déception. On ne doit surtout pas s’attendre à l’égalité des résultats. En faire une obligation sociétale est courir au devant d’un marasme.

Je ne parle pas de laisser aller les choses personnellement. Je parle que chacun est responsable d’une grande partie de son sort, a-t-il ce qu’il mérite? Mérite est un bien grand concept énoncé par un si petit mot, droit. J’ai écrit ceci: https://bdmoi.mdugre.info/merite-un-mot-qui-mirrite-au-plus-haut-point/

L’égalité des droits est sans conteste un désir noble auquel on doit travailler. Il n’est pas d’égalité des droits financiers. Si l’égalité financière était possible il n’y aurait pas la possibilité de création de lacs d’argent. Ces vastes fortunes que nul ne mérite mais qui sont la réalité de quelques castors financiers.

Alors laissons tomber l’équité rêvée, elle ne peut avoir lieu sur Terre. Tout au plus, la société doit constater l’état des lieux et défaire les barrages qui créent la richesse de certains et laisser produire l’énergie, toute l’énergie, d’une société qui n’envie ou ne décrie pas les autres, qui sont différents. Il faut profiter du flot des idées qui n’est pas ralenti pour aboutir dans ces fameux lacs d’argent.

Je suis pour la propriété intellectuelle mais pas absolue. L’individu a droit à la propriété intellectuelle. Il a droit de la monnayer, mais pas au-delà de la durée d’une vie. Une société commerciale n’a pas le droit à la propriété intellectuelle. elle n’a pas d’intellect. Elle n’a que de bas intérêts commerciaux.

Faut-il rationnaliser et humaniser le droit à la propriété? Je le crois. Et vous?

Bertrand (@BDmoi)

Lire est l’acte le plus égocentrique qui soit.

Lire est l’acte le plus égocentrique qui soit s’il n’est suivi du partage de son point de vue. Est-il souhaitable que plusieurs ingurgitent des tas de livres, se croyant de ce fait supérieurs de tout ce qu’ils ont lu par rapport à ceux qui n’Ont pas lu? Hummmm!!! Il est des questions qui, si elles méritent d’être posées, irritent au plus haut point ceux qui en font l’objet. La liberté d’expression permet de poser de telles questions. Mais la diplomatie les interdit-elle?

Faut-il s’adresser?

Faut-il s’adresser au plus bas dénominateur ou essayer d’élever le niveau de conscience. J’ai écrit ce texte en 2019 https://bdmoi.mdugre.info/pourquoi-jecris/

Il est encore exact et je poursuis en ce sens. Mon point cependant, dans le présent texte, est de m’interroger sur la qualité du français que j’utilise dans mes textes. Il n’est pas possible de nuancer les propos en utilisant un répertoire de 3 500 mots. Tout au plus peut-on communiquer superficiellement. J’ai pris le parti de m’adresser aux gens susceptibles de saisir les nuances. Ceux qui savent lire et qui, ne sachant la signification d’un mot, vont aller googleer ou chercher dans un dictionnaire, s’Ils en ont un.

J’estime, personnellement, le bassin à 20% de la population. Cela se distribue ainsi. 40% de personnes qui réfléchissent avec un taux de littéracie de 50%. Ce qui fait à peu près 20% de la population. Estimant à 20% le taux de présence sur Twitter, cela revient à dire que je m’adresse à 4 % de la population.

Je ne sais si je peux faire mieux. Mais j’essaie. Mais mon amour de la langue ne fléchira pas. Pas plus que mon espoir en l’individu humain quand il se met à réfléchir un peu.

Mes écrits ne sont que des points de vue, selon différents angles, qui me sont inspirés jour après jour. Alors ils ne sont pas dogmatique mais plus souvent qu’autrement un questionnement que je soumets au lecteur. J’ai peu de commentaires parce que je ne savais pas utiliser wordpress. On peut maintenant commenter, à la suite de mes textes, je crois que j’ai solutionné le problème.

Alors je dis, à ceux qui lisent, j’aime et j’approuve tous les commentaires. Je les prends comme une impression du monde autour de moi. Qu’on m’attaque personnellement ne me fait ni chaud ni froid. J’ai une bonne connaissance de mes forces et mes faiblesses. Le point de vue des autres m’intéresse, pas leur jugement. Alors Merci de me lire et au plaisir de lire vos commentaires.

Bertrand (@BDmoi)

Où, mais quand?

Si on ne peut s’exprimer, à cœur ouvert, pendant une campagne électorale au Québec? Où et quand le peut-on? Les médias dérapent, il y a des candidats qui incitent à la désobéissance civile, il y a des candidats qui incitent à la violence, mais il y a aussi des candidats qui montrent la réalité des choses. Pas mensonges, pas des demi-vérités mais la réalité telle qu’elle se présente à eux et qui les fait s’interroger sainement.

Un exemple de cette dérape des médias qui entretient l’Impossibilité de parler de ce qu’on veut, pacifiquement, dans les normes, lisez l’article suivant de La Presse: https://t.co/f1eXun3H0L

Tout est beau, en apparence mais, force est de constater que l’affaire est partie d’un commentaire personnel, non violent, suite à la parution d’article dans un média. Qu’y a-t-il de mal à ça? Tout parce que l’on part de l’envers de la chose. Il existe le droit d’expression dans la charte. Point. Il n’existe pas de droit à ne pas être offusqué de ce que quelqu’un dit ou écrit. Les enfants posent des tonnes de questions et ont des centaines de réflexions et on ne les rembarre pas. On présume de l’innocence de leurs propos. Chez l’adulte on triture le moindre des propos pour trouver un angle qui pourrait provoquer la polémique.

Hier j’ai écrit un texte: https://bdmoi.mdugre.info/une-societe-responsable/ dans lequel j’écris le mot responsable qui a plusieurs significations: être la cause de, assumer ses gestes. Mais il est aussi la conséquence de se sentir mal. Se sentir mal est symptomatique d’un problème personnel, bien souvent. Dans le texte que j’ai écrit hier j’utilise le mot “veule” et j’ai reçu 6 commentaires de gens qui ne connaissent pas la signification du mot veule. Ils auraient pu apprendre en cherchant sur google ou encore pire, dans un dictionnaire. Mais non, tout est dans l’instantanéité du ressenti.

En conclusion, parce qu’il faut conclure, il est vain de chercher à être compris. J’ai eu un record de visionnements de mon texte hier (120 lectures) 6 commentaires c’est pas la mer à boire. Contentons nous, comme je le fais, de semer à tout vent et à séparer l’ivraie du bon grain. C’est tout.

Bertrand (@BDmoi)

Une société responsable?

Comment une société peut-elle être responsable quand ses membres ne le sont pas? Cet article de LAPresse me révulse mais ne me surprend pas. https://t.co/46Krr8Rtrf

Une société veule qui n’a pas d’énergie parce que nous ne sommes plus un société. Nous sommes un agrégat d’individus qui réclament plus des autres qu’ils ne donnent. Quand on n’est capable d’autonomie on ne peut demander d’indépendance. Je ne peux que constater et pas expliquer comment c’est arrivé. Mais je dois dire que lorsque l’énergie est mise sur la technologie de guerre, d’abord et avant tout, on est dans le mauvais sens.

Nous sommes dans une société d’hyper-gâtés par les conditions de vie. Une société qui a vécu le maximum de la richesse de la société, quand les parents travaillaient pour les enfants, et qui se dirige vers le minimum de la pauvreté de cette même société, où les enfants sont délaissés et plaints.

Je suis privilégié parmi les privilégiés. Je suis extrêmement riche de tout ce que je peux me passer. Il n’y a plus de gradation, de nuances, dans notre société. Tout est égal? ou Tout nous est égal. Nous sommes gavés des plaintes de toutes les minorités, individu par individus. Les médias, tous, ne servent que de haut-parleur aux complaintes d’individus. Tous sont fatigués, au bout de leur énergie et de leur volonté. Le mal de ce siècle? La complainte de la reconnaissance. Incapable de supporter le poids de leur propre corps, les gens se plaignent de tout. Les peintures de DALI toutes faites d’éléments mous et sans substance, étaient prémonitoires. Les images de l’enfer du film “Au delà de mes rêves” sont très appropriées à l’image que l’on fait de la réalité de la vie dans les médias.

J’ai traversé 15 ans de pensées suicidaires, grâce au septième psychiatre que j’ai rencontré et que j’ai depuis 1990. Bien des fois ai-je failli disparaître, mais 45 essais plus tard, 25 ans plus tard avons-nous trouvé les ingrédients de la potion magique pour moi. Comme je l’ai dit, je sais que je suis choyé. Aussi est-ce que j’essaie de remettre aux autres ce dont j’ai bénéficié. Mais, une grosse partie de la recette a justement été de remettre aux autres. Je fais du bénévolat depuis 2002 et c’est cette occupation qui a diverti le sens de mes pensées morbides. Donner aux autres m’a fait oublier mes propres tourments.

Quand on se regarde on se désole, ce n’est pas en se comparant qu’on se console, non! C’est en donnant et en se changeant les idées et les perspectives. Faites-en ce que vous voulez, mais moi je suis heureux et je ne dis pas ça pour me vanter mais pour vous partager MA recette.

Bertrand (@BDmoi)

Lancez vous en politique?

Les apparences sont tout en politique. Qui voterait pour un homme de 68 ans, à qui il manque des dents en avant, qui est légèrement obèse et qui passe ses nuits à écrire? Dire une telle chose à quelqu’un est presqu’une insulte de lui dire qu’il est insignifiant parmi 8 000 000 de personnes. Parler d’irréalité c’est de même que j’aime ça. J’ai écrit 1360 articles sur mon blog. Écrire en moins de 500 mots, presque tout le temps, est à la mesure de mes possibilités. Je n’en tire aucune fierté, je constate tout simplement que c’est mon talent, qu’on aime ou qu’on n’aime pas.

Il est très difficile de synthétiser sa pensée et le faire jour après jour est un plaisir toujours renouvelé. Mon fils m’a fait cadeau, il y a 5 ans, de wordpress et de l’accès à son site internet. C’est le plus beau cadeau que j’ai reçu de ma vie. Il m’a permis de renforcer ma volonté de vivre. Je regarde, pendant des heures, défiler des insanités sur Twitter. Mais, occasionnellement, il y a des perles qui surgissent de nulle part. ET ça me part à réfléchir. Il en passe toutes les nuits. Mais ce soir il est passé une absurdité, d’une personne des médias: Un jour quelqu’un m’expliquera à quoi ont servi ces entrevues des 5 chefs à #TLMEP

À cela j’ai répondu: À quoi servent les médias de télécommunications, dont vous faites partie, sinon à faire circuler toutes les positions de tous les partis, que j’abhorre. Question fondamentale.

C’est alors que quelqu’un m’a envoyé: Présentez-vous en politique monsieur, c’est la beauté de notre système.

Notre système politique est pourri par la vénalité. J’abhorre les partis politiques et les chefs de partis. On n’élit pas des gens, aptes à prendre des décisions pour le bien de tous, mais bien des images. À l’occasion, il passe des gens courageux et remplis de bon sens, que l’on s’empresse de passer au broyeur des contradictions de tous et chacun. Ne reconnaît-on la grandeur des idées de quelqu’un qu’après sa mort. Mais le pire de tout ça? Le passé continue à broyer du monde alors qu’il serait possible de s’entendre sur une série de principes. Le diable est sur Terre et il est dans les détails, comme on dit.

Alors perdez vous dans les détails et mangez des raviolis, faute de quelque chose de plus substantiel. J’aime la nuit, je passe par-dessus les affres sociales des émissions de soirée, violentes ou insipides. Je dors mes 8 à 10 heures par jour, de 6 heures à 2 ou 3 heures du matin. Cette nuit j’ai fait une exception pour TLMEP pour écouter, de première main, les hommes qui aspirent à faire partie de l’Histoire. Ce fut réconfortant et je ne vous dirai pas ce que j’en pense. Suffit-il qu’il y ait eu cette émission, pour permettre aux bougalous de danser. On ne divise pas les bougalous car ils sont divisés et isolés dans un monde virtuel, loin de la réalité des choses et surtout des gens. Alors dansons chacun notre danse syncopée aux accords si peu harmonieux.

Bertrand (@BDmoi)

Il est difficile d’être cohérent?

J’ai écrit ce texte: https://bdmoi.mdugre.info/il-est-tres-difficile-de-respecter-lautre/

Il est une constatation que je tire de ce texte que j’ai écrit en janvier. Il est très difficile, voire impossible de ne pas juger. La conclusion est qu’il faut accepter. Facile!!! Oui il est facile de tirer la conclusion. Mais quant à la réaliser? C’est l’ouvrage d’une vie. Mais, y a-t-il la fameuse maxime: plus qu’hier, moins que demain. Là doit-on tendre à l’infini.

Suis-je heureux? Oui! Je le crois et j’en suis à peu près certain. J’ai bien des preuves que je le suis et pire encore est-ce que je le ressens. Mais, à quoi attribuai-je mon bonheur? Au fait que je parle peu des autres et beaucoup de moi aux autres. Le problème n’est pas le narcissisme, je suis très empathique, non! le problème majeur c’est la cohérence et la persistance. Pour être heureux il faut 2 choses: connaître ses besoins et travailler à les satisfaire.

Connaître ses besoins passe par la réalisation des effets de ses expériences. C’est logique mais on ne nous le montre pas. On n’apprend pas de l’histoire, ni de l’Histoire. On n’a pas su passer de la tribu à la nation puis à l’humanité. Plutôt on a régressé au niveau de l’individualisme qui ne se préoccupe que de lui au fur et à mesure que la vie devient plus facile suite aux avancements technologiques.

On n’a pas le choix, à court terme, d’accepter ce fait. Mais, à moyen et à long terme, peut-on imaginer plus grande civilisation? Qui se traduit par un sens civique plus grand et mieux reconnu? J’en rêve, mais, je suis éveillé, même la nuit.

Bertrand (@BDmoi)

On n’arrête pas de parler de…

On n’arrête pas de parler de sexisme, d’âgisme, de fédéralisme et de souverainisme… Si on arrêtait les ismes? D’après Larousse ce suffixe est péjoratif.

Péjoratif. Courant politique, religieux, philosophique, etc. qui, par une dérive doctrinaire, peut devenir une menace pour la liberté.

Cela est la conclusion de la fermeture d’esprit. C’est la première porte d’entrée aux préjugés.

Le totalitarisme commence comme ça. Quand la liberté devient la conformité des comportements de tous selon des doctrines imposées par quelques uns. Notre monde de binarité de pensée, est propice à toutes ces dérives. On nous avait promis un monde de diversité avec l’explosion des moyens de communication. Mais, à la réalité doit-on se rendre, que la pression à la conformité de la masse a fait standardiser le beau et le bon. J’aime quelques chansons de Céline Dion mais l’ensemble de l’Oeuvre est plutôt retondant, pour ne pas dire plate.

La technologie a isolé chacun dans son monde de préférence. La diversité est une plaie sociale qu’il faut absolument éviter. La culture du isme prend toute sa force dans les préjugées et les catégorisations des autres. On dirait que les gens ont absolument besoin de confirmer, le plus rapidement possible, si on est avec ou contre eux. Petitesse d’esprit. L’ouverture aux autres se fait s’ils vont dans le même sens que nous. On s’isole si le moindre élément est contradictoire. Il est plus rapide de fonctionner ainsi mais ça donne que personne ne s’adonne avec personne qui sont comme ils sont. L’image et l’apparence est tout. C’est ce que véhiculent les outils technologiques. Le fond demande un contact physique assez prolongé pour dépasser les apparences. Qui a le temps? MOI! Comment? Je suis couché à 6:30 et me lève à 2-3 heures le matin. Je n’écoute pas les émissions ineptes courues par les masses. J’ai toute la nuit pour réfléchir et écrire. Le jour je fais mon bénévolat et j’ai un contact direct avec des gens véritables. C’est très très enrichissant.

J’écoute bien la radio et lis les médias sur internet. N’est-ce que pour me rendre compte de l’État du monde projeté par des médias. La dichotomie du monde médiatique et du monde de personnes réelles, est le mal qui ronge notre société. C’est la cause de tous les ismes et de toutes les polarisations. Finalement, trouver intéressant de jaser avec une autre personne est une récompense en soi. Ce contact direct, quand on ne débat pas mais qu’on ne fait que jaser à brûle pourpoint est agréable. Rare, mais, infiniment agréable. Je crois que c’est le secret de mon bonheur. Je le partage allègrement, ça ne me coûte rien et peut me rapporter un échange agréable. Avec tout le monde, sans isme.

Bertrand (@BDmoi)

De quoi avons-nous besoin?

J’ai l’idée du produit idéal. Elle est simple mais je n’ai aucun moyen de la réaliser. Aussi vais-je vous faire un immense cadeau. L’idée du siècle en ce Québec de 2022. Le seul produit que même PY McSween serait apte à dire que nous en avons absolument besoin.

Une machine à se sentir bien dans sa peau. On pourrait avoir des salons non pas de massage ou de bronzage ou autre, non! Des salons de ressourcement biannuel où l’On irait passer une journée gratuite, payée par la RAMQ (pourquoi pas?), pour subir un traitement de réalignement de l’âme. Un peu comme dans “Total Recall”. Une espèce de rêve où l’On règle tous ses troubles existentiels en 4 heures de sommeil.

Le monde en a grandement besoin. On pourrait même faire des extras pour imprimer le souvenir de fantasmes réalisés. Imaginez le résultat:

  • Tolérance à la différence accrue (pas de racisme ni sexisme ni âgisme)
  • Acceptabilité réelle de la liberté d’expression
  • Savoir la fin de l’existence de la vie humaine
  • Réaligner les valeurs sociétales
  • Vivre en travaillant à ce qu’on aime plutôt que vivre ce qu’on aime en travaillant pour se le payer…

Je pourrais épiloguer pendant des heures mais, il semble que certains atteignent, ce que d’aucuns appellent le bonheur, en se passant de cette machine. C’est un mythe qui court dans la société. La pire insanité qui circule c’est que des gens réussissent à être heureux sans besoins financiers ou de consommation effrénée. Je n’en ferai pas une histoire car il est bien connu que les gens heureux n’ont pas d’histoire.

Et si c’était la clé de la machine? Effacer l’Histoire? Rendre l’existence individuelle et orientée sur les possibilités du présent et les opportunités du futur? Mais a-t-on besoin d’une machine pour ça? Et s’il suffisait seulement de se parler et d’être vraiment libre pour exprimer ce qu’on est? C’est certain que ça prendrait des heures et des heures. Mais qui les a?

Bertrand (@BDmoi)

Gouverner c’est prévoir?

Gouverner c’est prévoir. – Emile de Girardin – La politique universelle ( 1852 )

Source des définitions : Dictionnaires Le Robert · En savoir plus

gérer

Prononciation

verbe transitif

  1. 1.Administrer (les intérêts, les affaires d’un autre).Gérer un commerce, un immeuble, une affaire (gérance, gérant).Mots de sens similaire :gestion
  2. 2.Administrer (ses propres affaires).Gérer son budget.

Mis côte à côte cette maxime sortie de 1852 et la définition du mot gérer, n’est-ce pas l’illustration de la fatalité qui nous poursuit? Il n’y a plus de gouvernement. Et ce, depuis des lustres. Il a bien essayé d’y en avoir mais, les électeurs (et les non-électeurs) en ont décidé autrement.

Ont-ils massivement voté pour la gestion des dollars. C’est ce dont j’ai l’impression (et presque même la certitude). Le passé est le passé et est passé. Prévoir c’est voir avant le fait. Rien de nouveau sous le soleil. C’est aussi vrai. Mais voit-on les ressemblances après le fait et non avant. On a beau avoir Nostradamus depuis 500 ans, on n’est capable de le comprendre qu’à posteriori. Pourquoi? Parce qu’il a tout simplement dit que le passé se reproduirait. Fin observateur et utilisateur savant des mots, a-t-il sa cohorte de gens (minoritaires) qui croient avoir saisi l’essentiel de ses prévisions. Mais celles-ci ne sont que la répétition éternelle des turpitudes de l’humanité

Alors qu’on me dise que les élections qui ont cours actuellement sont pour un renouveau? C’est rire de moi et de nous tous. Entendre les commèrementateurs, qui tirent leur subsistance de ce cirque de la LUTTE électorale, se délecter des faux pas de tous les candidats et nous laisser entendre que notre vie en dépend? Je ne suis même pas capable d’accepter de regarder un match de lutte, en sachant que ce n’est qu’un spectacle dégradant de la race humaine.

Je prends une série de médicaments pour empêcher mes hormones de dérailler tout en gardant un regard objectif sur l’humanité Ce n’est qu’au contact rapproché de quelques véritables humains, des gens avec qui je peux échanger, que j’espère garder une certaine sérénité. Serais-je capable d’absorber le monde sans l’aide des médicaments? C’est vraiment une question de vie ou de mort. Encore est-ce que je préfère écrire que mourir.

Bertrand (@BDmoi)