L’approbation plutôt que la confiance.

Beaucoup de gens, vraiment beaucoup font confiance. Ils accordent aux dires d’une personne connue, ou bien souvent inconnue, des apparences de vérité. Sur la base de je ne sais quoi. Personnellement je questionne beaucoup les affirmations des autres, quels qu’ils soient. Je ne doute pas de tout mais je ne fais confiance à personne. J’utilise mon esprit et mon instinct pour faire miens les propos de l’autre ou les rejeter.

J’approuve ou je désapprouve. Bien souvent faut-il qu’on me dise c’est le plus vendu pour que je ne l’achète pas. Durant la pandémie ma foi en l’individu a bien baissé. Les gens se laissent impressionner, et font confiance au tout début. Le DR Arruda le sait bien. https://t.co/XJsddyii9n Voilà ce qui l’attend.

Les gens rendent responsables les autres qui leur ont recommandé quelque chose. Ils se déresponsabilisent de la suite. Mais, en tout temps, ils ont eu la possibilité de faire autrement. Voilà pourquoi je prends acte qu’on m’a dit ceci ou cela mais, je fais ma substance de ces dires et je choisis ma destinée. J’essaie, toujours, de prendre des décisions conscientes. Ce n’est pas toujours le cas. Mais au moins ne suis-je pas hanté par la pensée d’avoir été berné car je suis, en dernier recours, celui qui a décidé de mon sort.

Bertrand (@BDmoi)

La frilosité extrême!

Un article du journal de Montréal, https://t.co/A6MOdOSypK auquel je ne peux que me joindre. La frilosité extrême de tous et chacun est exacerbée par l’idée de plaire à tous. C’est i-m-p-o-s-s-i-b-l-e. Tout l’monde est différent, chacun a le droit de dire, il y aura nécessairement une frange, pour ne pas dire une fange, de la population pour ne pas aimer. Pire, il y en aura qui monteront aux barricades. Pire il y aura des médias pour amplifier.

Le peuple, les gens eux-mêmes, en général sont assez isothermes et ne se formalisent pas de tous ces détourneurs de ce qui est dit. Je ne suis pas maigre et je ne me sens pas affecté par la drôlerie de Martin Matte. J’ai même ri au concept, qui est presque génial dans tous les sens.

Donc il faut retomber sur Terre et s’en tenir à ce qui est acceptable pour la majorité. L’unanimité n’existe pas, n’a jamais existé et n’existera jamais. Alors prenons notre gaz égal et faisons la part des choses, ce que la grande majorité font.

Bertrand (@BDmoi)

Le mal qui cause tant de mots?

Le mal qui cause tant de mots n’est pas si terrible, SI on s’en tient loin. Confinement ou distanciation physique semble plus qu’efficace pour s’en exempter. Mais ces deux mesures semblent causer bien des maux, qui nous appartiennent entièrement.

Les réactions émotives et contradictoires, les relents de conspiration, les informations d’apparences qui sont en fait des agressions intellectuelles… Tout ça amène un climat tellement trouble que les gens s’y perdent. C’est triste mais, au lieu de se soutenir mutuellement, les gens écœurés du confinement se défoulent sans succès sur les réseaux sociaux. Alors les mots amplifient les maux.

Il faut se modérer avant de polluer l’atmosphère des autres. Je fais privation de médias et de mauvaises attitudes. Nous sommes dans une phase où tout se déroule lentement. Le virus progresse à la vitesse des gens qui n’y prennent pas garde. Je ne sais où en sont les médias et je ne m’en porte que mieux. Alors soignez votre moral et faites ce que bon vous semble, pas n’importe quoi mais, ce que bon vous semble.

Bertrand (@BDmoi)

L’équilibre entre tous et chacun.

L’équilibre entre ce qui appartient à tous et ce qui appartient à chacun est rompu en notre société. C’est une constatation que je fais suite à la pandémie. Tout ce qui suit n’est que conjectures. Ce n’est pas une affirmation mais une hypothèse. De -plus ce n’est pas un exposé complet. Mais un premier sujet de réflexion.

J’ai écrit ceci en janvier 2018: http://bdmoi.mdugre.info/formons-nous-encore-une-societe/

C’était une question que je me posais. Déjà le doute s’instillait en moi. Mais la pandémie semble me révéler une partie de la réponse. À vous de juger. Nous sommes rendus tellement diversifiés ( importance de chacun) que tout n’existe plus que dans le sens de tous les chacun. J’en tire cette conclusion de l’approche de Trudeau face aux difficultés économiques des particuliers. Chacun doit être aidé au point de vue financier voilà l’approche du fédéral, pour ça on distribue à la volée. La PCU est une vague d’argent. On achète la paix. Probablement parti d’une bonne intention, cela démontre pourtant l’approche du gouvernement fédéral. On est responsable de chacun. Mais, dans la foulée je me pose la question; chacun est-il responsable de lui-même?

Quelle est le degré de responsabilité de chacun et quelle est l’étendue de la responsabilité du gouvernement pour aplanir les disparités entre tous les chacun? Cela semble la logique répandue en notre pays. Nulle part il ne semble y avoir de Tous et de la contrepartie. Celle où l’intérêt commun existe. Il existe l’intérêt en commun mais pas l’intérêt de la communauté. Il n’y a pas de but commun à la société, celle-ci ne se retrouve que dans la poursuite du bonheur individuel. La pléthore de règlements, à tous les niveaux gouvernementaux, en fait foi. On se substitue au jugement individuel. On n’a qu’une faible tolérance à la diversité. Cela amène tellement de considérations que je dois m’abstenir sinon ce serait un livre. La délation dont font l’Objet de citoyens par d’autres citoyens en est l’apparence. Qu’il suffise de dire que c’est un échec de société.

Que le gouvernement gère, par des annonces à la modération, l’affluence dans les hôpitaux je comprends entièrement. Mais la responsabilité de se maintenir à 2 mètres de chacun, appartient uniquement à chacun. Le fait de se maintenir à 2 mètres semble la clé du contrôle de la pandémie. Ça et se laver les mains souvent.

Le bien de la société passe par le fait que l’ensemble de celle-ci ait à subir le virus. C’est ce qui s’appelle l’immunité communautaire. Mais on ne le saura qu’après. On n’en sait pas encore assez sur le virus. On sait bien des statistiques sur la pandémie. Mais le sort de chacun semble la considération. Mais il n’y a qu’une considération prise en compte, la pandémie. Mais qu’en est-il du bien de chacun dans les autres maladies? Choix difficile à faire mais fait par les politiciens. On a choisi la pandémie. Les statistiques de fin d’année nous donneront le résultat des décisions. Je suspecte cependant que, l’un dans l’autre, il n’y aura pas tellement plus de décès dans l’année que dans les années passées. Tout réside dans “Tellement”. 25% 50% ou plus est tellement mais 10% 20% l’est-il? Question de jugement de chacun.

Les politiciens auront réussi à gérer la crise d,une façon ou d’une autre. Ils auront surtout réussi à gérer leur image. Mais dans quel état sera la société de demain? Est-ce que cela divisera la société encore plus au profit de plus de chacun? Est-ce qu’un élan de solidarité au profit de la société émergera? Qui peut savoir? Tout dépendra de la part de droits et de la part de responsabilités de chacun dans la société qui émergera de la crise.

Bertrand (@BDmoi)

Fais ce que dois?

En ces temps troubles, plus que jamais, “fais ce que dois, advienne que pourra”. Vieux proverbe français qui a plus que jamais droit de cité.

Le problème est plutôt dans ceci, on fait plutôt: fais ce que peux et que sera sera. Beaucoup de personnes ne font que se plier à ce que les “experts”, la “Science” nous disent de faire. On en sait assez peu sur le virus. C’est lui le coupable, pas le gouvernement. Alors on interprète les recommandations du gouvernement comme des interdictions ou autres choses du même acabit. Mais ce sont des recommandations. Alors c’est quoi pouvoir, devoir, sera…

Le virus sévit comme tout virus. Il cherche la vie pour se reproduire, et dans ce cas-ci il fait des dommages, particulièrement chez les personnes âgées. Donc on se doit de faire contre le virus, pas sur les ordres du gouvernement. Le rôle du gouvernement c’est de gérer le réseau de la santé. Notre rôle c’est d’éviter le virus. Quoiqu’on dise, quoiqu’on fasse le virus se transmet par contact semi-direct. Un truc pour éviter son action? Rester à 2 mètres les uns des autres, moi, je me tiens à 15 pieds soit plus de 3 mètres. Ceux qui pénètrent à l’intérieur de ce rayon sont ceux que je SAIS qu’ils ne sont pas contaminés. Si j’ai un doute? Tiens-toi loin.

Je me lave les mains à l’alcool à chaque livraison que je fais et plus à part de ça. Donc “fais ce que dois” est une question de raison et de nécessité. Ce n’est pas une question d’obéissance. Surtout pas une question de police. La police est là pour gérer la paix sociale. La plupart des amendes sont données suite aux plaintes de citoyens. La délation est épouvantable. Ce que les autres font de leur pouvoir ne vous appartient pas. Ils ne vous attaquent pas. Vous n’êtes pas les yeux du gouvernement. Que vous soyez inquiet est légitime et vous appartient. Mais les autres ne vous appartiennent pas.

Donc essayez de vivre le virus pour vous et seulement pour vous. Prenez les moyens que vous jugez nécessaires pour vous. Assumez vos choix. Il appartient à chacun de vivre avec le virus. Il y aura contamination, il y aura hospitalisations, il y aura décès, c’est malheureux mais c’est ça.

La paix sociale dépend de la paix entre les citoyens. Ce que l’autre fait de son pouvoir ne vous appartient pas. Ce qui sera, sera pour lui. Laissez au gouvernement le soin de faire ce qu’il peut pour gérer les soins de santé. La vie en société c’est ça et tout ça.

Bertrand (@BDmoi)

Toute ou pantoute!

Il est supposé avoir de tout chez l’humain. De toutes les formes et de tous les goûts. Comme on dit chaque chaudron trouve son couvert. Mais je crois que ça a tendance à changer un peu. Il semble y avoir une grande polarisation vers les extrêmes. À quel point grande, je ne saurais dire. J’ai longtemps pensé que les choses, attributs, chez l’humain se distribuaient selon une courbe normale à peu près centrée. Mais est-ce le cas?

J’en doute effectivement de plus en plus. Il faut regarder autour de soi et voir la différence qu’il y a entre ce qu’on voit et ce qu’on voit. Ce qu’on voit autour de soi et ce qu’on voit dans les médias. Autour de soi on voit un monde assez bien organisé. Paisible et relativement calme. Dans le médias on ne voit que le trouble et la misère, le mal et le mal-être des gens. Je ne souffre pas d’un manque d’empathie mais au contraire d’un surplus d’empathie. L’empathie du lecteur ou du spectateur. C’est affreux comment les médias, tous les médias, exaspèrent la réalité. Cela instille un atmosphère hautement toxique dans la population.

Cette affirmation je la fais à regret. Je voudrais tellement dire autre chose mais, ils (les médias) ne m’en laissent pas la chance. DE pire en pire, d’horreur en horreur, de manque de ci ou de ça, d’anecdotes en anecdotes ils racontent des histoires. Ils ne sont malheureusement pas là pour informer. Rendre compte de la réalité. Ils ne sont là que pour leur profit. Attirer les cotes d’écoute ou le lectorat. Tout est bon pour déformer les paroles des autorités, qui ne font que leur possible, pour exciter les sensations et les émotions. Questions insolubles posées en conférence de presse et confusion dans les propos répandus ad nauseam.

Le résultat de ça semble se diviser en deux. Ceux qui sont habités par une peur terrible, qui prend aux tripes, et ceux qui s’en évadent inconsciemment, criant même au complot. Mais la réalité elle? Elle est quoi? L’Histoire montre qu’il y a habituellement un fil conducteur. L’avancement de la science, mais elle montre aussi que ça prend du temps. L’instantanéité des temps présent est exaspérée par l’action des médias. Il nous faut donc attendre que la science, fasse son oeuvre. Pas les nouvelles des médias. La science avance à petits pas, un par un. On peut accélérer jusqu’à une certaine mesure mais les réactions biochimiques prennent le temps que les réactions prennent à se faire, que les résultats s’accumulent suffisamment et que les constatations se fassent.

Donc exacerber l’inquiétude des gens est ce que réalisent les médias. Il y a bien une masse de gens entre les les deux extrêmes. Mais je ne saurais dire à quel point la courbe de la raison est aplatie. D’après moi il y a beaucoup plus de gens qui ont peur, un peu de gens révoltés et des gens raisonnables, qui bougent qui vivent en faisant attention. Ils travaillent au bien de autres car ils sont supposément essentiels. Nous sommes tous essentiels mais les conditions sont telles que la réalité n’a pas d’importance. OUI! Il y a le virus mais il ne bouge que si l’on se touche. Il ne se répand que si l’on évite le savon et la distanciation. Je comprends ceux et celles qui se terrent dans leur appartement. Je les comprends de la peur qu’ils ont d’aller à l’épicerie ou à la pharmacie. Mais ils n’ont qu’à demeurer chez eux. Le fait que d’autres sortent ne les atteindra pas. Pour ceux qui se réunissent, vous aurez le résultat que vous en aurez, selon votre niveau de chance.

Entretemps une horde de gens, beaucoup payés au salaire minimum, se désâment pour rendre les services humains essentiels. Ils vaquent à leurs occupations du mieux qu’ils peuvent, en prenant toutes les précautions auxquelles ils pensent, afin de satisfaire les besoins des autres. Ah! Ils prennent bien le risque d’attraper le virus, au passage, mais c’est un risque calculé. Que chacun fasse ce qu’il a à faire pour lui, je n’ai pas de problème avec ça. Mais que les médias nous foutent la paix et nous aident à réfléchir sur la situation sans nous exciter.

On a beau dire, si tu n’est pas content n’écoute pas. J’écoute le moins possible et je rage de voir l’usage que les médias font de leur importante place dans la société. Je rage surtout de la peur et de l’impuissance qu’ils instillent chez les gens. Nous sommes vivants et nous devons vivre, à chacun sa vie. Le sort des autres ne nous appartient pas mais,je crois qu’il appartient en bonne partie à l’ensemble des médias.

Bertrand (@BDmoi)

Il est inhumain ci et ça!!!

Les gens ont une très forte opinion de ce qui est humain ou pas. Tout ce que fait l’Humain est humain. Ne pas réfléchir, ne pas se servir de son intelligence est humain. Même suprêmement humain. Les commèrementateurs nous abreuvent tellement de ce qui pourrait, devrait, aurait pu ou aurait dû, bien des choses. La possibilité existe, de bien des choses, qui ne se sont pas faites pour une raison ou une autre.

Il est du bien et du mal. Le virus existe, ni bien ni mal., pour la Nature, elle poursuit son cours. Pour l’humain ça frappe fort. L’humain se sent agressé, cherche un coupable et veut mettre le blâme sur un autre, c’est humain. Stupide, mais humain. C’est là qu’on prend la pleine mesure de la superbe de l’humain. Lui qui se sent au centre de l’Univers. Se sentir n’est pas être. Ce n’est pas, parce qu’on a une certaine conscience d’exister qu’On est conscient de ce qu’on est et de notre potentiel.

On peut être aussi humain qu’on le pense, surtout selon les commèrementateurs, mais on est ce qu’on est. La distance entre le cerveau et les membres semble infinie. Il se perd beaucoup d’énergie entre les deux. Donc entre les babines et le cerveau ça va assez bien mais l’énergie ne se rend pas aux bottines.

Peut-on être humain à part entière? Le cerveau est divisé en 2 parties. Peut-être est-ce là la source du problème?

Bertrand (@BDmoi)

Plaster politique?

Plaster (sparadrap) politique? L’argent aux aînés n’est-elle que parce que ce sont les seuls qui n’ont pas reçus de prestation spéciale? DÉjà oubliée la prestation du versement spécial de TPS d’avril? Tout le monde braille “Et moi” au lieu de regarder objectivement leur situation personnelle.

Bien des gens ont subi un recul épouvantable. La situation est grave. Le gouvernement s’est empressé d’arroser l’incendie avec toute l’eau possible. Arroser des plus petits vers les plus gros.

Alors politiquement qui reste-t-il à arroser? Les pensionnés. N’est-ce qu’un geste politique? Calmer la grogne? Est-ce là le but. Ne vous trompez-pas j’ai 66 ans et je vais recevoir le 500$ car j’ai le supplément du revenu garanti. Mais objectivement, je n’en ai pas besoin. Je ne vis pas en ville mais à la campagne. Je vis le confinement en sortant 3 après-midi par semaine pour faire des livraisons de la pharmacie.

Beaucoup de gens jugent de la situation par ce qu’ils se font asséner à répétition par les médias. Demi-heure par demi-heure on enfonce le clou. C’est épouvantable. Les gens ne peuvent relativiser leur propre situation. Il est certain que l’on n’est pas libre de tous nos mouvements. Pas plus qu’on l’était avant le virus. Pas pour les mêmes raisons mais la même réalité pour beaucoup. Particulièrement les aînés qui demeurent chez eux.

C’est infiniment triste mais c’est durement la réalité. Ne pas avoir la pensée de la liberté est une entrave à notre vie. Mais, à bien y penser, y a-t-il une si grande différence d’avec notre vie d’avant? Dans les faits? Pour certains oui, pour d’autres non.

Il faut donc prendre la mesure de notre désespoir. Ainsi la situation sera-t-elle moins pénible pour beaucoup. J’ai une pensée spéciale pour les gens qui vivent en ces temps, les derniers moments de leur vie. Ceux et celles qui sont d’un grand âge, chez eux et elles, qui sont relativement en forme mais qui se désolent d’avoir perdus leur fin de vie. C’est la réalité terrible de bien des gens. Mais ce n’est pas un 300$ ou un 500$ qui y changera quelque chose.

Tout cet argent ne pourrait-il pas être investi en émissions, telle l’Univers de France Beaudoin, pour adoucir la vie des gens confinés chez eux et elles. Peut-être est-ce que ce serait de la propagande, mais serait-ce plus productif que d’envoyer un chèque à tous les pensionnés?

Bertrand (@BDmoi)

Où investissons-nous?

Là est la question. Où investissons-nous? On ne peux investir dans les services, ils disparaissent aussitôt rendus. On investit dans la matière et dans les structures. c’est une réalité financière. Tout l’argent que nous mettons de côté ou que nous investissons s’en va pour financer des bâtisses, des entreprises cotées en bourse ou autre structures économiques. L’argent ne va pas pour financer les services dont les gens ont un immense besoin. Ceux qui investissent massivement en bourse, les mutuelles et les fonds de pension, ont une vue de rendement pour financer les besoins des retraités à long terme. C’est un fait indéniable.

On exige des gouvernements des services aux personnes. Les services ne produisent rien. Ils ne font que remplacer, moyennant argent, qui fait quoi pour qui. Ce modèle est invivable si il n’y a pas répartition équitable de la récolte annuelle. C’est purement logique. Donc on permet la thésaurisation personnelle ou on essaie de rendre des services aux gens. Mais on ne peut avoir les deux. C’est ça la réalité humaine.

Il y a donc urgence de changer le modus operandi de la société et du gouvernement. Mais, il n’y aura pas, j’en gage ma chemise. Les gens vont continuer à se désintéresser de leurs vieux, je parle de la majorité des gens pas tous heureusement, les gouvernements vont continuer à se faire houspiller de rendre les services auxquels ont droit les personnes et la danse va continuer.

La pierre angulaire de tout le système repose sur le partage de la récolte annuelle dans la société. Et je m’explique. L’impôt sur le revenu. Là est le seul moyen de financer les services. L’impôt sur le revenu devrait être la base sur laquelle on calcule la récolte totale et on devrait faire la ponction nécessaire pour financer les services exigés par la population. C’est un concept dur, qui n’arrivera jamais mais c’est la seule voie logique. L’établissement d’un revenu minimum garanti est nécessaire mais en contrepartie il devrait y avoir un revenu maximum garanti. À titre d’exemple: un revenu minimum garanti de 6000$ par année amènerait un revenu total garanti de 300000$ (50 ans en un an). L’impôt ne devrait être que le mode de récupération de la récolte pour la redistribuer. Il ne devrait pas servir à inciter les gens à ci ou à ça. Comme c’est le cas actuellement. Je rêve, mais c’est pure logique. Le rôle d’éducation de l’impôt sur le revenu devrait être assumé par des droits et des taxes à la consommation.

Est-ce du communisme? Est-ce du socialisme? Est-ce de l’anti-capitalisme? Je ne crois pas. C’est pure logique. On récolte, on a un système de partage, on vit et on assume ses choix selon ses revenus. Certains vont me conspuer, avec raison, mais la réalité demeure la réalité.

Bertrand (@BDmoi)

Beaucoup ont une connaissance anecdotique…

Beaucoup ont une connaissance anecdotique du monde dans lequel ils vivent. Vivent-ils? On pourrait presque se poser la question. Mais, presque. J’observe de bien des points de vue. Radio (plusieurs antennes), télévision (américaine,canadienne et québécoise), journaux, et réseaux sociaux (Twitter) et c’est bien assez. Je suis debout vers 2 heures le matin et je me couche vers 7 heures le soir. Je me promène d’une place à l’autre et j’observe. Je demeure à une place environ 1/2 heure à la fois. J’ai, je crois, un vaste échantillonnage d’éléments de réalité.

Ce qui me stupéfie c’est le peu de vie des gens. Ils s’en remettent à un ou deux gourous et agissent comme ils ont été instruits. Beaucoup, mais beaucoup de gens ont complètement abandonné leur pouvoir. Ils s’en remettent à d’autres de décider pour eux, tellement ils ont peur de se tromper. C’est effrayant. Oui il faut se protéger. Mais, il faut vivre sa vie le temps qu’on la vit. Je ne dis pas qu’il faut sortir, loin de là. Je dis faites ce dont vous avez besoin pour vous.

Prendre le risque de sa vie est une question que chacun devrait se poser pour lui. Mais, pour cela, il faut s’informer. S’informer veut dire prendre des informations sur son monde, les triturer et en tirer une ligne de conduite. Mais ce n’est pas habituel. Habitués que l’On est de fonctionner avec des idées toutes faites. La grosse difficulté est de se servir de ses neurones de façon inhabituelle. L’environnement n’a pas changé. C’est notre façon de le voir qui doit changer. Notre comportement doit suivre. C’est comme au réveil le matin. On se lève et on a les membres tout engourdis. Il faut une certaine pratique pour retrouver l’usage complet de ses membres. Le cerveau c’est pas la même chose parce que, dès notre plus jeune âge, on nous inculque à ne pas s’en servir, à ne pas se poser de questions et à suivre la parade.

La parade est grosse et les gens pour la regarder passer sont peu nombreux. De toute façon ceux qui regardent passer le font peu de temps car la parade est monotone. Ils s’occupent plutôt à leur propre vie. L’analogie est peut-être vraie, elle est peut-être fausse? À vous de savoir.

Bertrand (@BDmoi)