L’outrecuidance de l’Humanité fait face à son destin. Un virus n’a pas d’ami et n’a pas d’ennemi. Il ne fait pas la guerre, il accepte la réalité telle qu’elle est. L’Humanité n’est pas un mais une multitude. Il ne faut pas penser comme un mais comme une étendue vaste et diversifiée.
Traiter tous comme le même chacun est illusoire. Il faut plutôt faire comme le virus. Confiner, s’il n’en tenait qu’à un, fonctionnerait. Mais la réalité n’est pas telle.
Donc la leçon à tirer est celle-ci: vivre ce qu’on a à vivre, en endurer les conséquences, et, malgré le vent et la tempête, avancer vers le but de la vie. Le but de la vie c’est vivre. Pas exister. Alors vivez que diable. Rien ne sert de se cacher. Sortez au soleil et acceptez votre sort.
Bertrand (@BDmoi)